Publié le 7 Janvier 2016

La jeune femme de 32 ans, présente à Villejuif pour un stage de danse, a été tuée en marge du projet d'attentat de Sid Ahmed Ghlam contre une église. L'absence de son nom dans la dernière promotion de la Légion d'honneur avait déclenché un tollé.

Elle sera finalement distinguée. Aurélie Châtelain, tuée le 19 avril à Villejuif en marge du projet d'attentat de Sid Ahmed Ghlam, recevra la légion d'honneur lors de la prochaine promotion.

Le 1er janvier, le nom de la jeune femme ne figurait pas sur la liste des lauréats. Cette promotion du nouvel An comprend 20 nominations liées aux attentats de janvier et de la tentative d'attaque à bord du Thalys, dont quinze à titre posthume.

Agée de 32 ans, Aurélie Châtelain, professeure de fitness, a été tuée le 19 avril à Villejuif, en banlieue parisienne, où elle suivait un stage. Son corps sans vie a été retrouvé dans sa voiture en flammes.

Le même jour, Sid Ahmed Ghlam a été arrêté fortuitement. Il est soupçonné d'avoir tué par balle Aurélie Châtelain et d'avoir voulu attaquer une église à Villejuif (Val-de-Marne).

Les policiers avaient mis la main sur un arsenal dans sa voiture et sa chambre d'étudiant à Paris, dont quatre kalachnikov. Son ADN avait été retrouvé dans la voiture d'Aurélie Châtelain, et du sang de la victime sur la parka qu'il portait.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 6 Janvier 2016

Le gouvernement s'opposera à l'extension de la déchéance de nationalité aux Français n'ayant qu'une seule nationalité. Manuel Valls l'a annoncé mercredi 6 janvier lors d'un entretien accordé à la chaîne BFMTV, au motif que la "France ne peut pas créer d'apatrides".

"Il y a une condition qui doit être très claire : la France ne peut pas créer des apatrides, c'est-à-dire des personnes sans nationalité", a déclaré le Premier ministre depuis Matignon. "Cela n'est pas possible. Cela ne serait pas conforme à l'image, ni aux valeurs, ni surtout aux engagements internationaux de la France. C'est pour ça que nous n'avions pas retenu l'idée de pouvoir déchoir tous les Français de leur nationalité. Je veux être là-dessus extrêmement clair", a-t-il poursuivi.

Alors que le gouvernement souhaitait réserver cette sanction aux binationaux, plusieurs voix, notamment à gauche, demandaient d'aller plus loin pour ne pas créer une France à deux vitesses.

Le Premier ministre a donc répondu non, fermement. "La France ne peut pas créer des apatrides", a-t-il avancé, donnant du crédit aux détracteurs de cette proposition, y compris Nicolas Sarkozy.

Lors d'un bureau politique à huis clos, le président du parti Les Républicains a pris position, mercredi 6 janvier, contre l'élargissement de la réforme prévue initialement pour les binationaux nés en France. La mesure est susceptible de créer des apatrides, a-t-il argué, selon des participants à la réunion.

Déchéance de nationalité pour tous les Français : Manuel Valls "la France ne peut pas créer des apatrides" -  Nicolas Sarkozy "La mesure est susceptible de créer des apatrides"

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 6 Janvier 2016

Dans l'imaginaire chrétien, la galette des rois fait référence aux trois rois mages qui, guidés par une étoile, se sont rendus à Bethléem, pour se recueillir devant la crèche où serait né Jésus, offrant à l'enfant de précieux présents.
Mais on apprend vite, en se penchant sur la question, que l'Epiphanie (ou son équivalent) était déjà fêtée bien avant l'avènement de la religion chrétienne.

L'Epiphanie est traditionnellement fixée dans le calendrier chrétien le 6 janvier, soit douze jours après la naissance de Jésus selon la liturgie romaine. Le 6 janvier tombant régulièrement en pleine semaine, une réforme a transféré la date au second dimanche suivant Noël, soit, quasi-systématiquement, au premier dimanche de janvier.
La galette des rois est donc découpée à cette date, en tout cas dans les pays qui n'ont pas de jour férié dédié à l'Epiphanie.

En 2016, la galette des rois s'est traditionnellement dévorée le dimanche 3 janvier, le 6 janvier tombant un mercredi. L'année prochaine, la fête aura lieu le dimanche 8 janvier. La galette peut néanmoins se déguster durant la première quinzaine du mois de janvier.

L'Epiphanie est le résultat d'une longue tradition remontant très loin avant la naissance de Jésus et résultant d'un mélange de traditions païennes et chrétiennes. A l'origine, il s'agissait dans l'antiquité de fêter le dieu Dionysos. Dieu de la vigne, du vin, mais aussi de la fête et des excès dans la mythologie grecque, Dionysos est intimement lié aux saisons et donc aux cycles de la végétation.

On évoque aussi la fête païenne dite des "Saturnales" pour expliquer l'origine de l'Epiphanie. Cette fois, c'est le dieu Saturne qui était célébré par les Romains. Un temps associé à l'agriculture et aux semences, notamment grâce à une faucille qu'il porte à la main droite, ce dieu reste relativement mystérieux.

Dans les premières communautés chrétiennes d'Orient, au IVe siècle, on commence à associer cette fête à la période suivant la naissance de Jésus. L'Epiphanie est née et correspond à une "manifestation" dans le grec ancien.

Le 6 janvier, soit 12 jours après Noël, devient ainsi la toute première fête sacrée du calendrier liturgique. En Occident, l'Epiphanie va progressivement absorber les anciennes traditions romaines et païennes et on va petit à petit se réunir autour d'une galette pour la célébrer.

Il faut remonter au XIIIe ou au XIVe siècle pour retrouver les premières traces du partage d'une galette lors de l'Epiphanie. Une galette, partagée en autant de portions que de convives plus une : la "part du pauvre", c'est-à-dire destinée au premier pauvre qui se présentait.

Quant à la fève, elle aurait précédé la galette puisqu'elle date elle aussi de l'empire romain. Il était d'usage en effet dans la Rome antique de tirer au sort le roi d'un festin grâce à un jeton noir ou blanc.

Enfin, la tradition d'envoyer le plus jeune des convives sous la table pour désigner à qui revient chaque morceau de la galette serait arrivée à la même époque.

En France, chaque région à son gâteau : "gâteau des rois" en Provence, en Aquitaine et en Languedoc, "pogne" ou "épogne" dans le Dauphiné, "garfou" ou "galfou" en Gascogne et Béarn, "galette des rois" en Ile-de-France, Dreykönigskuchen en Alsace... Certains sont fourrés à la frangipane, mais d'autres sont briochés, à la fleur d'oranger, aux fruits secs...

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 6 Janvier 2016

La Corée du Nord franchit une nouvelle étape dans son programme nucléaire. Le pays a affirmé avoir mené ce mercredi 6 janvier son premier essai réussi de bombe à hydrogène. Cette revendication, si elle était vérifiée, décuplerait les enjeux autour du programme nucléaire interdit de cet Etat hermétique.

Le Conseil de sécurité nationale de la Corée du Sud voisine a "condamné avec force" cet essai. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a parlé de "grave défi" aux efforts mondiaux de non prolifération nucléaire et de "sérieuse menace" contre le Japon.

La France de son côté condamne fermement cet essai. Il s'agit, selon l'Elysée, d'une "violation inacceptable des résolutions du Conseil de sécurité" de l'ONU, et "appelle une réaction forte de la communauté internationale." Londres parle d'une "provocation".

L'annonce de ce test d'une bombe H est une surprise. Pyongyang affirme qu'il a été personnellement ordonné par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un à deux jours de son anniversaire.

"Le premier essai de bombe à hydrogène de la République a été mené avec succès à 10 heures" (01H30 GMT), a annoncé la télévision officielle nord-coréenne, précisant que l'engin était "miniaturisé". "Avec le succès parfait de notre bombe H historique, nous rejoignons les rangs des Etats nucléaires avancés".

La plupart des spécialistes estimaient que Pyongyang était à des années de pouvoir développer une bombe thermonucléaire, mais étaient divisés quant à ses capacités de miniaturiser l'arme atomique, étape décisive dans la production d'ogives nucléaires.

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Publié le 6 Janvier 2016

Vidéo montrant un viol présumé sur Internet : deux suspects ont été mis en examen et écroués mardi pour viol en réunion.

Deux jeunes hommes de 18 et 22 ans ont été mis en examen et écroués mardi à Perpignan pour "viol en réunion" et diffusion des images sur les réseaux sociaux. 

Le procureur de la République à Perpignan, Achille Kiriakides, a annoncé dans un communiqué le "placement en détention provisoire de deux individus" mis en examen dans l'affaire du viol en réunion suivi de la diffusion d'images pornographiques sur Internet.  

L'avocate de l'un d'eux, Me Françoise Nogues, a précisé que son client, âgé de 22 ans, avait été "mis en examen pour viol et diffusion d'une vidéo à caractère pornographique sur les réseaux sociaux".

Les images diffusées montraient une relation sexuelle particulièrement brutale le 2 janvier au soir de deux hommes avec une jeune femme. L'identification de l'un des deux hommes avait permis de remonter jusqu'au trio, dans un appartement de Perpignan. 

Les faits ont eu lieu dans un quartier du sud de Perpignan, dans l'appartement du suspect de 18 ans, où les deux hommes avaient été interpellés dimanche au petit matin, a précisé l'avocate. Dans le même appartement, leur victime présumée avait été retrouvée en état d'ivresse, quelques heures après l'agression présumée. 

La police de Perpignan, alertée par un internaute, avait été chargée de deux enquêtes pour "diffusion d'images pornographiques sur internet et pour suspicion de viol aggravé". Celle d'Évry avait également reçu "un signalement d'une personne" ayant "trouvé cette vidéo inacceptable" et avait ouvert une enquête en flagrance, mais le parquet d'Évry s'était dessaisi lundi matin au profit de celui de Perpignan. 

La jeune femme, âgée de 18 ans, n'a pas déposé plainte "pour le moment", a précisé le procureur mardi. 

S'ils sont reconnus coupables, les deux hommes, dont l'un d'eux a un antécédent de vol, encourent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle, a indiqué le procureur. 

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Publié le 5 Janvier 2016

Marseille : Un ancien fonctionnaire du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône avait détourné plus de 530.000 euros d'aides.

Laurent Castel a réussi à détourner plus de 530.000 euros entre 2003 et 2011 en faisant verser à des proches des indemnités allouées au titre de l'aide au transport scolaire. 

Pour cette fraude de grande ampleur, deux ans de prison, dont un avec sursis, ont été requis ce mardi contre cet ancien fonctionnaire du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône de 43 ans.

La procureure a également requis une mise à l'épreuve de 18 mois, une obligation d'indemniser le Conseil départemental et de se faire soigner, 30.000 euros d'amende et l'interdiction définitive d'exercer dans la fonction publique à l'encontre de Laurent Castel. 

Selon l'enquête, l'ancien agent technique aurait détourné à son profit quelque 210.000 euros et déposé sur son compte quelque 67.000 euros en espèces. Il a ainsi pu rénover son domicile, régler des dettes de jeu contractées, au cours de parties de poker en ligne, ou encore flamber dans les bars, en fringues ou dans les soirées.

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Publié le 5 Janvier 2016

Frais de taxi : Agnès Saal, l'ancienne présidente de l'INA, exclue deux ans de la fonction publique, dont six mois ferme.

Agnès Saal, l'ex-patronne du Centre Pompidou et de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), a été exclue de la fonction publique pendant deux ans, dont six mois ferme, lundi 4 janvier. La sanction a été prononcée par un décret de la présidence de la République.

Elle sera d'abord exclue sans rémunération pendant six mois, puis sera réintégrée dans la fonction publique, où un nouveau poste lui sera proposé, a précisé le ministère de la Fonction publique.

Agnès Saal avait été contrainte de démissionner de l'INA, en avril 2015, après la révélation du montant de ses frais de taxi. Ces derniers atteignaient plus de 40.000 euros en dix mois, dont 6.700 euros dépensés par son fils, qui disposait de son code de réservation auprès de la compagnie G7.

Agnès Saal est visée par une enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Créteil (Val-de-Marne), dans cette affaire.
Le parquet de Paris a, lui, ouvert une seconde enquête préliminaire, en juin 2015, concernant 38.000 de notes de frais présentées entre janvier 2013 et avril 2014, alors qu'elle était directrice générale du centre Georges Pompidou.

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Publié le 4 Janvier 2016

Michel Galabru est mort à l'âge de 93 ans, lundi 4 janvier, a annoncé sa famille à l'AFP.

Le comédien est mort dans son sommeil. L'acteur, qui a joué dans des dizaines de films et pièces de théâtre, est célèbre pour avoir donné la réplique à Louis de Funès dans la saga des Gendarmes ou pour son rôle de Joseph Bouvier dans Le Juge et l'Assassin, qui lui a valu le César du meilleur acteur en 1977.

L'acteur, né le 27 octobre 1922 à Safi au Maroc, est décédé à 05H30. Il était l'un des acteurs français de théâtre et de cinéma les plus populaires, a joué dans plus d'une centaine de films. Il avait mis sa faconde au service de nombreuses oeuvres de répertoire et de boulevard, ou de films.

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Publié le 4 Janvier 2016

Numéro spécial de Charlie Hebdo: "Un an après, l'assassin court toujours".

Un Dieu barbu, armé d'une kalachnikov et à l'habit ensanglanté : voici la une du prochain numéro de Charlie Hebdo qui sortira mercredi 6 janvier, en mémoire de l'attentat du 7 janvier 2015 contre le journal satirique. 
"Un an après, l'assassin court toujours", titre le journal. 

Ce numéro spécial, sera tiré à environ un million d'exemplaires, dont des dizaines de milliers seront expédiés à l'étranger. 

Le dessinateur Riss, patron du journal, grièvement blessé le 7 janvier, y signe un éditorial rageur pour défendre la laïcité et dénoncer les "fanatiques abrutis par le Coran" et "culs-bénits venus d'autres religions" qui avaient souhaité la mort du journal pour "oser rire du religieux".

"Les convictions des athées et des laïcs peuvent déplacer encore plus de montagnes que la foi des croyants", écrit-il. 

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Publié le 3 Janvier 2016

Arabie Saoudite : L'exécution du chef religieux chiite saoudien Nimr Baqer al-Nimr, ce samedi, a provoqué l'indignation, dans le monde entier.

Âgé de 56 ans, le cheikh Al-Nimr, était une figure respectée de la communauté chiite d'Arabie Saoudite. Farouche opposant de la dynastie des Al-Saoud, il a été arrêté à plusieurs reprises pour des prêches enflammés.  
Sa mise à mort risque d'attiser la fracture entre chiites et sunnites dans toute la région. 

Il y a eu de nombreuses manifestations, parfois violentes, dans de nombreux pays. Par ailleurs, le royaume sunnite et l'Iran ont multiplié les déclarations agressives.

Dans le royaume wahhabite, berceau de l'orthodoxie sunnite, les chiites (10 à 15% de la population) se plaignent d'être considérés comme des citoyens de seconde zone. 

Principalement installés dans la région riche en pétrole d'Al-Qatif, dans l'est du pays, les chiites font l'objet de discrimination systématique dans l'enseignement public, l'emploi, et l'autorisation de construire des lieux de culte. 

Le cheikh Nimr est arrêté en juillet 2012, de manière mouvementée; deux de ses partisans sont tués au cours des manifestations provoquées par cette interpellation. Il est condamné à mort en octobre 2014 pour "sédition", "désobéissance au souverain" et "port d'armes" par un tribunal de Ryad spécialisé dans les affaires de terrorisme.


Une peine dénoncée par les ONG de défense des droits humains. 

Arabie Saoudite : L'exécution du chef religieux chiite saoudien Nimr Baqer al-Nimr, ce samedi, a provoqué...

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