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Île d'Oléron : Le corps retrouvé est bien celui d'Alexia, la lycéenne disparue en février

Publié le par Pierre HAMMADI

Les analyses ADN ont confirmé que le corps retrouvé jeudi sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime) est bien celui d'Alexia, une lycéenne de 15 ans disparue le 1er février, a indiqué samedi le parquet de La Rochelle.

"Les analyses ADN confirment que c'est le corps d'Alexia", a précisé à l'AFP la procureur de la République, Isabelle Pagenelle. Une information judiciaire pour "homicide volontaire, c'est-à-dire meurtre" sera ouverte lundi, a-t-elle ajouté.

Les conclusions provisoires de l'autopsie, pratiquée vendredi matin à Poitiers, indiquait que "le corps ne semble pas avoir subi de violences sexuelles", avait indiqué la procureur de la République.

Le corps de l'adolescente avait été retrouvé jeudi après-midi dans un trou d'eau sur la commune de Saint-Trojan, dissimulé "avec beaucoup de soins" par des végétaux, selon le parquet. Un long travail de relevé de traces génétiques sur le corps et les vêtements de l'adolescente est en cours. Ses relations amicales et intimes mais aussi ses communications électroniques sont passées au crible.

L'environnement d'Alexia au sein du Cepmo fait l'objet d'une enquête depuis le début et les gendarmes cherchent à dater la mort de la jeune fille, car elle pourrait avoir été initialement cachée dans un autre lieu.

Alexia Silva Costa, lycéenne, scolarisée en classe de seconde au Centre expérimental pédagogique maritime en Oléron (Cepmo) de Saint-Trojan, avait été aperçue pour la dernière fois le 1er février vers 17h30, alors qu'elle quittait l'établissement. Elle avait envoyé un dernier SMS puis son portable avait cessé d'émettre.

Dès les premières heures des recherches, le sac et le vélo de la jeune fille avait été retrouvés dans l'enceinte de l'établissement. La thèse de l'enlèvement avait été privilégiée par les enquêteurs et un appel à témoins d'ampleur nationale avait été lancé par la gendarmerie.

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Primaire de la droite et du centre : Le président de l'UDI appelle ses militants à boycotter

Publié le par Pierre HAMMADI

Une déclaration forte en forme de coup de pression de la part d'un parti qui peine à exister de façon autonome depuis son lancement en octobre 2012, coincé entre le Modem et LR.

Le divorce est consommé entre le parti Les Républicains et les centristes de l'UDI. Deux jours après avoir annoncé que le parti ne participerait pas à la primaire "de la droite et du centre" pour 2017. Jean-Christophe Lagarde, son président, a enfoncé le clou. Sur Radio Classique ce vendredi, il a carrément appelé les militants de son parti à "refuser de participer à la primaire".

"Il y aura [...] un vote la semaine prochaine des militants de l'UDI et je les invite à refuser à participer à la primaire, a lancé le président de l'UDI. Nous allons préparer notre projet présidentiel et législatif, investir nos candidats aux élections législatives et si, après leur primaire, [Les Républicains, NDLR] souhaitent discuter, nous discuterons, sinon évidemment nous assumerons nos différences politiques".

Une déclaration forte en forme de coup de pression de la part d'un parti qui peine à exister de façon autonome depuis son lancement en octobre 2012, coincé entre le Modem et LR.

"[Chez Les Républicains], tous disent qu'ils veulent travailler avec nous, mais ce ne sont que des mots. Ou alors ils veulent attendre le résultat de la primaire, ce qui est trop tard. Dans ces conditions, la primaire de la droite aura lieu sans nous. Ce sera la primaire de la droite, pas du centre".

Jean-Christophe Lagarde a décidé de faire cavalier seul. Une attitude qui doit toutefois encore être validé par les militants lors du congrès du parti qui se tient le 20 mars prochain.

Les quelque 23.000 adhérents de l'UDI doivent décider d'ici le 20 mars, par vote électronique, de leur stratégie vis-à-vis de la primaire organisée les 20 et 27 novembre.

Le président de l'UDI n'exclut donc pas la possibilité, au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, la présence d'un candidat UDI "que les militants choisiront le moment venu si ses idées ne sont pas prises en compte".

 

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Loi Travail : El Khomri confirme que le gouvernement envisageait de surtaxer les CDD

Publié le par Pierre HAMMADI

"Cette question est sur la table et cela relève des partenaires sociaux". Ce jeudi matin, la ministre du Travail Myriam El Khomri a confirmé sur France Info que le gouvernement envisageait de surtaxer les CDD (contrat à durée déterminée) pour inciter les employeurs à embaucher en CDI.

"En 2013, a-t-elle expliqué, il y avait eu une surcotisation (...) pour limiter le recrutement en contrat court. Celle-ci n'a pas eu l'effet escompté car elle était plutôt modeste et ne concerne pas tous les contrats courts". La proposition de surtaxe de tous les CDD «existe» a expliqué Myriam El Khomri ajoutant que c'était désormais aux partenaires sociaux de voir.

La ministre du Travail a également affirmé que le gouvernement était prêt à revenir sur l'allongement de la durée de la semaine de travail des apprentis. Actuellement, les apprentis de moins de 18 ans ne peuvent pas travailler plus de 8 heures par jour et 35 heures par semaine. L'avant-projet de loi entendait permettre d'allonger ces durées à 10 heures maximum par jour et 40 par semaine.

La veille quelque 224.000 personnes ont manifesté dans les rassemblements qui avaient lieu un peu partout en France, selon le ministère de l’intérieur ; le syndicat Unef et Force ouvrière ont annoncé entre 400.000 et 500.000 manifestants. A Paris même, la préfecture évoque entre 27.000 et 29.000 manifestants ; le syndicat CGT estime le rassemblement à 100.000 personnes.

Organisé à l’appel d’organisations de jeunesse, dont l’UNEF et la FIDL, le rassemblement parisien a été rejoint par des partis de gauche et des syndicats non " réformistes" . "Loi travail, non merci ! ", "Précarité, on vaut mieux que ça !", "A la poubelle, la loi du pognon"… Une foule compacte était rassemblée en début d’après-midi boulevard Voltaire et place de la République. Le cortège s’est mis en marche, en rang serré, composé notamment de jeunes et de salariés.

Des rassemblements ont également eu lieu partout en France. A Rennes, où l’université Rennes-II fut à la pointe du mouvement anti-contrat première embauche (CPE) en 2006, entre 4.500 et 10.000 personnes ont défilé à la mi-journée.
Dans le Nord, elles étaient dans la matinée environ 500 dans les rues de Boulogne-sur-Mer, près de 350 à Dunkerque, 300 à Arras ou encore 500 à Calais, alors que des milliers de manifestants étaient rassemblés dans l’après-midi à Lille. Ils étaient aussi 4 500 à Rouen, 5.000 à Marseille.

Sur la mobilisation de mercredi, la ministre a refusé de "commenter les chiffres". "Il y a des inquiétudes, des personnes étaient mobilisées dans la rue (...), il faut entendre cela, c'est le sens des 15 jours supplémentaires" que s'est laissé le gouvernement pour présenter le texte.

Alors que son nom a été scandé dans toutes les manifestations, et que son malaise il y a dix jours a suscité beaucoup de commentaires, Myriam El Khomri veut se montrer forte. "Je ne suis pas d'un milieu où on s'apitoie sur son sort", a-t-elle conclu.

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Sophie Marceau a refusé la légion d'honneur

Publié le par Pierre HAMMADI

Sur son compte Twitter, Sophie Marceau a dénoncé la remise de la légion d'honneur au prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef par François Hollande, précisant que c'est pour cette raison qu'elle ne l'a pas elle-même acceptée.

Dans un tweet citant un article du Monde, baptisé "Arabie saoudite : légion d'honneur et décapitations", l'actrice a exprimé son désaccord sur les choix d'attribution de la décoration, écrivant: "Voilà pourquoi j'ai refusé la légion d'honneur". Les atteintes répétées du royaume wahhabite aux droits de l'homme, les 70 exécutions auxquelles il a procédé depuis le début de l'année et son mépris du droit des femmes en font effectivement un choix surprenant pour une distinction censée récompenser "des mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes".

Sophie Marceau n'est pas la seule à s'être indignée de cette décoration. La journaliste Sophia Aram a fustigé cette décision aux micros de France Inter. Arielle Dombasle, Bernard Pivot et Bénédicte Jeannerod, responsable d'Human Right Watch, ont manifesté leur réprobation sur Twitter.

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Policiers radicalisés : Honte de porter du bleu

Publié le par Pierre HAMMADI

Diffusion de chants religieux en patrouille, refus de participer à une minute de silence ou de protéger une synagogue, voire incitation, sur Facebook, à commettre des attentats : la police est confrontée à des actes de gravité variable, en nombre limité, mais qui illustrent une progression préoccupante du fondamentalisme religieux dans ses rangs.

Des comportements qui, en plus de malmener le principe de laïcité, posent de réels problèmes de sécurité. Comme leurs collègues, les fonctionnaires en voie de radicalisation sont en effet équipés d'une arme de service et ont accès à la plupart des fichiers de police.

Même s'ils restent très marginaux, ces incidents mobilisent les services de renseignement et préoccupent la préfecture de police (PP) de Paris.

La plupart des incidents portent sur l'exercice de la religion musulmane au sein des commissariats, notamment lors des prières quotidiennes. Ou encore sur les signes extérieurs de religiosité, comme l'habillement. Les femmes sont impliquées dans environ un tiers des affaires et affichent souvent une détermination plus marquée que les hommes. Au moins quatre des affaires recensées concernent des convertis à l'islam.

"Si j'étais à la place des terroristes, cela ferait bien longtemps que j'aurais fait péter l'Elysée et tous les [censuré] qui y bossent (sic)", aurait également écrit sur Facebook une autre agent parisienne, affirmant avoir "honte de porter du bleu". Cette dernière a fait l'objet de poursuites judiciaires pour incitation à un acte terroriste.

D'après le directeur du cabinet du préfet de police, cité par le Le Parisien, l'Inspection générale de la police nationale, "la police des polices", est systématiquement saisie lors de cas de radicalisation. Les fonctionnaires risquent alors la suspension.

En octobre 2014 déjà, Le Point révélait que le ministère de l'Intérieur avait lancé un audit au sein des forces de police et de gendarmerie afin d'identifier tous les individus qui auraient basculé dans l'islam radical. A l'époque, deux militaires de Rosny-Sous-Bois sont soupçonnés de vouloir se rendre en Syrie. "La police et la gendarmerie sont à l'image de la société, et peuvent être concernées à la marge par ce type de phénomène", expliquait alors le cabinet de Bernard Cazeneuve à l'hebdomadaire.

Autre affaire ayant eu retentissement au sein de la gendarmerie: une militaire de 34 ans travaillant ans le renseignement, convertie à l'islam, a été radiée en 2015 après la découverte que son compagnon n'est autre qu'un complice présumé d'Amedy Coulibaly, le terroriste de l'Hyper Cacher. Elle a notamment été suspectée d'avoir consulté des fichiers confidentiels concernant son ami, ce qu'elle dément.

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Égypte : Le parlement veut interdire le niqab dans les lieux publics

Publié le par Pierre HAMMADI

Le Parlement égyptien est actuellement en train de préparer une loi menant à l’interdiction du port du niqab dans les lieux publics et dans les institutions gouvernementales.

Ce projet de loi, à l’initiative de la coalition majoritaire favorable au président Abdel Fattah al-Sissi, pourrait être introduite au Parlement, renouvelé en octobre 2015, dans les prochaines semaines. Selon les auteurs de ce texte, cette interdiction aurait pour but de promouvoir la sécurité. "Chacun a le droit de connaître l’identité de la personne assise à côté de lui ou marchant dans la rue", explique ainsi l’un des porte-parole de la coalition.

Cette proposition intervient alors qu’il y a quelques semaines, l’université du Caire a banni l'une de ses employées portant un niqab. Le 14 février dernier, une mesure interdisant au corps enseignant, aux médecins, aux étudiants, aux infirmières et autre employé, de porter le niqab avait pris effet sur le campus de l’université, notamment pour améliorer la communication entre élèves et enseignants.

Par ailleurs, en 2015, lors des élections, les votantes étaient invitées à retirer leur niqab au moment de déposer leur bulletin dans l’urne. Une façon de révéler leur visage pour vérifier leur identité. Le niqab, qui n'est pas aussi porté en Egypte que le hijab, est un vêtement consistant à couvrir l’intégralité du corps d’une femme en ne laissant visibles que ses yeux.

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François Hollande va participer aux commémorations du 19 mars

Publié le par Pierre HAMMADI

Pour la première fois cette année, François Hollande participera à la journée de commémorations du 19 mars, pour célébrer la fin de la guerre d'Algérie et la signature des accords d'Evian.

Le 19 mars prochain, François Hollande prononcera un discours devant le mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, situé au Quai Branly, a indiqué l'Élysée au Figaro, confirmant une information d'Europe 1.

Il viendra ainsi célébrer le 19 mars 1962, jour du cessez-le-feu en Algérie et officiellement "journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc".

Avant lui, aucun président de la République n'avait osé assister à ces commémorations, inscrites dans la loi par une proposition socialiste adoptée le 8 novembre 2012.

"On peut choisir n'importe quelle date sauf le 19 mars", avait pourtant averti, à l'époque, François Mitterrand, qui a toujours été opposé à l'officialisation de cette commémoration.

A l'époque de son adoption au Parlement, le groupe UMP au Sénat avait déposé un recours devant le Conseil constitutionnel contre cet anniversaire.

Cette commémoration se déroule chaque année depuis 2002 au quai Branly à Paris devant le Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Une commémoration qui se tient donc chaque 19 mars mais, cette année, c'est la première fois qu’un chef d’Etat y prononcera un discours.

Ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy n’y ont participé car même si Jacques Chirac avait inauguré le monument, il n'a jamais commémoré la date du 19 mars en tant que telle. Et pour cause, cette mémoire n’est pas consensuelle et les blessures sont encore vives puisque de nombreux acteurs, anciens combattants, harkis, Français d’origine algérienne ou encore pieds noirs, sont toujours vivants et ont transmis leur souffrance à leur descendants.

François Hollande s'est entouré d'historiens pour rédiger son discours, qui sera analysé des deux côtés de la Méditerranée. L'Élysée souligne que le président souhaite commémorer le cessez-le-feu et non les Accords d'Evian, signés le 18 mars 1962.

Les associations de rapatriés estiment que la date du 19 mars est celle d'une défaite et qu'elle n'a pas marqué, sur le terrain, la fin de la guerre. Mais plutôt la fin de l'engagement des autorités françaises dans la défense de leurs ressortissants et le début des violences dont furent victimes les Français d'Algérie et les supplétifs engagés aux côtés de la France.

Pour Bernard Coll, président de jeune Pied-Noir et natif d'Alger, le 19 mars 1962 correspond à une date "sanglante". "Les sept mois qui ont suivi ont vu plus de morts civils que pendant la guerre", insiste-t-il. À l'Union nationale des combattants (UNC), qui réunit 200.000 membres, on continue de vouloir célébrer le 5 décembre, instauré par Jacques Chirac en hommage aux Morts pour la France, et non le 19 mars. "Par respect pour les milliers de pieds-noirs massacrés et la chasse aux harkis, nous ne serons pas présents".

"François Hollande avec ce déplacement rompt l'apaisement et insulte les morts", déplore Philippe Schmitt, directeur de l'UNC. "On va raviver les fractures sur la guerre d'Algérie!", s'inquiète de son côté Thierry Rolando, président national du cercle algérianiste. "François Hollande est en train de tourner le dos à une partie de la communauté nationale, il reconnaît qu'une seule souffrance, celle des Algériens et jette un voile d'ombre sur les drames des harkis et des Français d'Algérie".

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La légion d'honneur au prince héritier d'Arabie saoudite

Publié le par Pierre HAMMADI

La décoration s’est faite dans la discrétion. François Hollande a remis, vendredi 4 mars, la Légion d’honneur au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Nayef, également ministre de l’intérieur, reçu à l’Elysée. Cette visite, inscrite à l’agenda présidentiel, n’avait fait l’objet d’aucune communication de l’Elysée. Elle a été confirmée dimanche à l’Agence France-Presse (AFP).

Cette décoration n’a pas manqué de susciter de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux alors que, depuis le début de l’année, le régime saoudien a procédé à 70 exécutions, la dernière ayant eu lieu ce dimanche avec la décapitation d’un Saoudien condamné à mort pour meurtre.

L’Agence de presse saoudienne SPA avait pour sa part rendu compte de cette visite, signalant qu’elle avait été l’occasion de cette décoration.

Le prince héritier a reçu cette décoration "au titre de personnalité étrangère, une pratique protocolaire courante", a souligné l’entourage de François Hollande à l’AFP. Le président de la République avait lui-même été "décoré de l’ordre suprême du Royaume" lors d’une de ses visites en Arabie saoudite.

La France entretient des relations très suivies avec l’Arabie saoudite, avec lequel la France a conclu d’importants contrats d’armement et qui est allié important en Syrie dans la lutte contre l’organisation djihadiste Etat islamique (EI).

Le 2 janvier, 47 personnes avaient été mises à mort en une seule journée pour "terrorisme" dans le royaume, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr Al-Nimr, dont l’exécution a provoqué une crise diplomatique entre Riyad et Téhéran.

En 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, selon un décompte s’appuyant sur des chiffres officiels.

Un Saoudien condamné à mort pour meurtre a été décapité au sabre dimanche 6 mars, à Jeddah, en Arabie saoudite. C’est la 70e exécution depuis le début de l’année.

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Les deux lycéennes Louisa et Israé sont rentrées dans leurs famille

Publié le par Pierre HAMMADI

Les deux lycéennes Louisa et Israé sont rentrées dans leurs famille

En un week-end, Louisa et Israé ont semé la panique dans toute la France. Les deux lycéennes de 16 et 15 ans, scolarisées en Haute-Savoie, ont quitté précipitamment leur lycée vendredi et ont disparu pendant 48 heures. Selon la gendarmerie nationale, qui a lancé un appel à témoin, les deux amies sont "radicalisées".

La gendarmerie a annoncé la nouvelle ce dimanche un peu avant minuit. Israé, l'une des deux adolescentes de Haute-Savoie soupçonnées de vouloir partir en Syrie, est finalement rentrée à son tour dans sa famille, saine et sauve.

Louisa, l'autre lycéenne qui l'accompagnait dans sa fugue, était rentrée chez elle un peu plus tôt dans la journée, dans l’agglomération d'Annecy, en Haute-Savoie. Le père de la jeune fille de 16 ans avait indiqué à France 2 que sa fille était rentrée au domicile familial. "Elle a vu sa mère à la télévision et elle a laissé tomber sa copine", avait-t-il confié. La gendarmerie nationale avait confirmé l'information.

"Ses parents ont alerté la gendarmerie pour dire qu'elle est rentrée vers 16 heures", avait indiqué un peu plus tard le parquet, précisant que Louisa, "apparemment en bonne santé", était entendue par les enquêteurs. Elle était soupçonnée d'avoir voulu rejoindre la Syrie, en compagnie de son amie Israé.

Aucune précision n’a été donnée sur le périple des deux jeunes filles, ni sur la manière dont elles ont regagné leurs domiciles. "Des investigations sont en cours", a indiqué le parquet au "Dauphiné Libéré»". Selon France 2, elles ont passé leurs 48 heures de fugue dans la région de Chambéry (Savoie).

Le parquet soupçonnait les deux mineures "d'être parties ou de vouloir partir en Syrie" et évoquait leur "projet de prendre un train pour Paris depuis Chambéry". Israé était déjà suivie pour radicalisation et avait été placée en foyer, avec "interdiction de sortie du territoire". Pareille mesure avait a été prise samedi pour Louisa.

"On ne sort pas facilement de cet engrenage (...) elle s'est fait embobiner", a déploré Nadia, la mère d'Israé, racontant comment, deux ans plus tôt, elle avait déjà rattrapé sa fille "in extremis" à la gare, "alors qu'elle voulait partir en Syrie" pour "aider les enfants et servir une bonne cause".

Israé a 15 ans et est née à Annemasse. Elle était suivie par le Centre de Prévention contre les dérives sectaires liées à l'Islam (CPDSI), une association qui aide à déradicaliser les candidats au djihad. D'après sa présidente, Dounia Bouzar, la jeune femme était aussi sujette à de profonds troubles psychologiques. "Ils ont très vite décelé un fond dépressif, qui a été reconnu par Israé. Elle demandait elle-même une hospitalisation parce qu'elle avait 'trop envie de mourir', selon ses propres termes", souligne Dounia Bouzar auprès du Dauphiné Libéré.

Elle a 16 ans et est née à Annecy. Contrairement à Israé, Louisa n'était pas connue pour un quelconque basculement dans l'extrémisme religieux. "Il y a une erreur dans le communiqué de la gendarmerie, ils ont mis 'radicalisées au pluriel', déplore le procureur d'Annecy. Louisa n'a aucun antécédent judiciaire et on ne lui connaît pas la moindre once de début de radicalisation. On sait que c'est la meilleure amie d'Israé." La lycéenne pourrait avoir simplement fugué en raison de problèmes familiaux.

Sur France Info, la tante de Louisa décrit d'ailleurs une jeune fille qui "aime la vie" mais qui souffre "d'un-mal être lié à l'adolescence". Selon elle, sa nièce pourrait avoir été influencée par son amie.

Dimanche, la mère de Louisa avait supplié sa fille à la télévision : "Louisa, si tu nous entends, va dans la première gendarmerie, dans le premier poste de police que tu trouves et rentre à la maison." "On t'aime, tu nous manques Louisa", avait-elle martelé, persuadée que sa fille "n'a rien à voir là-dedans" et qu'elle "ne fait partie d'aucun réseau".

L'enquête se poursuit afin de déterminer précisément les raisons de leur fugue et de retracer leur parcours. "Il faudra une dizaine de jours pour comprendre, confronter les versions et les vérifier. Ce sont des adolescentes. On s'apercevra peut-être qu'il n'y a aucun lien avec la Syrie", prévient le procureur d'Annecy.

Les deux amies ne feront pas l'objet de poursuites judiciaires, aucune infraction n'ayant été commise. En revanche, elles vont bénéficier d'une aide psychologique.

Selon le ministère de l’Intérieur cité par Le Monde, quelque 867 adolescentes ont été signalées en France pour radicalisation. Les filles constituent la majorité (51 adolescentes) des 84 mineurs français présents en Syrie.

La Gendarmerie nationale a remercié les internautes sur Twitter pour leur mobilisation.

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Sécurité : bientôt des vigiles armés

Publié le par Pierre HAMMADI

Aujourd'hui, ils ont le droit de vérifier vos sacs, vos manteaux. Mais bientôt, les vigiles pourraient être armés dans les magasins, les stades et les salles de concert. Le ministère de l'Intérieur prépare un texte qui risque de faire débat dans la population. Certains pensent que cela n'aurait pas d'impact en cas d'attaque, quand d'autres ne sont pas contre compte-tenu du contexte.

Le ministère de l’Intérieur s’apprête à créer un nouveau statut pour les vigiles privés armés. Le Figaro révèle vendredi que le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), un établissement public administratif qui dépend de la place Beauvau, planche actuellement sur ces agents de sécurité (ou de surveillance) renforcée.

Un statut similaire à celui des convoyeurs de fonds. Les agents de sécurité privés ont déjà le droit de porter des armes, comme le prévoit l’article L613-5 du Code de sécurité intérieure. Mais en dehors du cas des convoyeurs de fonds, qui bénéficient d’un statut spécifique, les préfets sont encore peu enclins à leur délivrer des permis de port d’arme.

Dans un communiqué publié six jours après les attentats du 13 novembre, le Cnaps a préconisé "la création d’un métier d’agent de surveillance renforcée (ASR) dédié à des espaces statiques particulièrement exposés à des risques et pouvant être autorisé, dans les mêmes conditions que les transporteurs de fonds, à être armé".

Selon Le Figaro, l’enjeu de l’armement des agents privés est également de décharger les policiers et les gendarmes des "tâches indues". Ces dernières comprennent le transfert de détenu, les gardes statiques ou la protection de personnalités. Les policiers demandent depuis plusieurs années de pouvoir être exemptés de ces obligations pour se concentrer sur leurs missions principales.

Près de 150.000 personnes seraient concernées, avec une formation poussée dans le maniement des armes.

Sécurité : bientôt des vigiles armés

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