Utiliser un téléphone tenu en main au volant, se servir d'un détecteur de radar, regarder un film en conduisant vont dorénavant coûter très cher en amendes et en points du permis de conduire,
selon l'application de plusieures mesures concernant la sécurité routière. < décret publié mercredi 4 janvier 2012 au journal officiel et mis en vigueur jeudi 5 janvier 2012 >.
- Téléphoner au volant devient une contravention de 4 ème classe punie de 135 euros d'amende et du retrait de trois points du permis de conduire.
L'utilisation d'un kit mains libres reste autorisée.
- La détention, le transport et l'usage des avertisseurs de radars sont interdits. En cas de non respect, il en coûtera 1.500 euros, le retrait de six points de permis de conduire et la saisie de
l'appareil.
Grâce à des mises à jour de leurs
logiciels, ces avertisseurs deviennent des < assistants d'aide à la conduite > signalant les zones dangereuses, où peuvent se trouver des radars fixes, mais pas forcément.
Les radars fixes restent signalés en amont par des panneaux qui seront progressivement remplacés par des radars < pédagogiques > indiquant la vitesse sans sanctionner.
- Un conducteur ayant
dans son champ de vision un écran autre que le GPS, un lecteur vidéo allumé, une console de jeux vidéo ou un smartphone utilisé pour lire une vidéo, écopera d'une amende de 1.500 euros ( contre
135 précédemment ) et d'un retrait de trois points de son permis de condiure au lieu de deux.
- Le chevauchement ou le franchissement de la bande d'arrêt d'urgence < 135 euros et un point de retrait de permis au lieu de 35 euros >. En cas de circulation illicite sur la bande d'arrêt
d'urgence < 135 euros et trois points de retrait du permis de conduire >.
- Dès le 1er juillet 2012, l'usage de plaques d'immatriculation non conformes sur deux, trois ou quatre roues coûtera 135 euros d'amende, contre 68 auparavant.
- Les juridictions administratives, dans le cadre notamment des contentieux relatifs aux retraits de points, auront la possibilité d'accéder directement aux dossiers individuels des conducteurs
répertoriés dans le fichier national des permis de conduire, ce qui leur était interdit jusque-là.