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Corse : la presse dénonce des "scènes inimaginables" - "une haine xénophobe". Après trois jours de ...

Publié le par PIERRE HAMMADI

Corse : la presse dénonce des "scènes inimaginables" - "une haine xénophobe".

Après trois jours de manifestations à Ajaccio en soutien aux pompiers et au policier blessés lors d'un guet-apens, la presse dénonce "une haine xénophobe".

Les trois jours de manifestations, à la suite d'un rassemblement de soutien à deux pompiers et un policier blessés lors d'un " guet-apens " dans un quartier populaire d'Ajaccio, suscitent la stupeur d'une presse dénonçant " une haine xénophobe " d'insulaires en mal de " boucs émissaires ".

" La haine xénophobe défigure l'île de Beauté ", titre le journal L'Humanité dans ses pages intérieures.

Même indignation chez Olivier Auguste, de L'Opinion, pour qui ces événements sont à peine croyables : " Transposées dans n'importe quelle banlieue dite difficile du continent, les scènes qui se sont déroulées vendredi et samedi à Ajaccio semblent tout bonnement inimaginables."

Pour Jean-Michel Helvig, de La République des Pyrénées, de tels débordements ne pouvaient pas se produire ailleurs. Ils étaient " une occasion de surfer sur une colère de nature très insulaire, en ce sens où la vendetta y est une loi au-dessus de toutes les autres ". 

Jean-Louis Hervois, de La Charente libre, dénonce ce " particularisme insulaire qui encourage l'île à interpréter à sa façon les lois de la République ". Et d'ajouter : " La Corse s'arrange des assassinats de rue et des règlements mafieux mais tient en horreur la petite délinquance, véritable trouble à l'ordre naturel des choses... "

Isabelle de Gaulmyn, dans La Croix, déplore la " grande confusion qui s'installe dans le pays, entre religion, origine et délinquance. Avec la tentation de faire des croyants musulmans les boucs émissaires, sacrifiés sur l'autel de l'identité nationale ". 

Même son de cloche pour Jean-Louis Hervois de La Charente libre : " Dans un monde à peine plus grand et moins peuplé que la Charente, entouré par la mer, y aurait-il meilleur bouc émissaire que l'immigré ? "

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Incendie d'une maison palestinienne : les inculpations sont proches. La mort d'un bébé palestinien,...

Publié le par PIERRE HAMMADI

Incendie d'une maison palestinienne : les inculpations sont proches.

La mort d'un bébé palestinien, brûlé vif dans sa maison, a déclenché une vague de violence toujours en cours entre Palestiniens et Israéliens.

Le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a estimé samedi que des inculpations contre les auteurs juifs de l'incendie qui a coûté la vie à un bébé palestinien et à ses parents en Cisjordanie occupée en juillet étaient proches.

"Il ne se passera pas beaucoup de temps avant que soient déposés des actes d'accusation contre les meurtriers, à notre regret, des terroristes juifs", a déclaré Moshé Yaalon lors d'une interview à la deuxième chaîne de télévision israélienne. 
Selon des sources judiciaires citées par le site d'information Ynet, ces actes d'accusation pourraient être émis dès le milieu de la semaine prochaine.

Un bébé palestinien de 18 mois, Ali Dawabsheh, et ses parents avaient péri dans l'incendie de leur maison, à Douma, un village situé en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

La diffusion en fin de semaine d'images d'extrémistes juifs célébrant la mort de cette famille lors d'un mariage a relancé le débat sur la violence juive en Israël. 
Moshé Yaalon a invité certaines personnalités politiques appartenant à la mouvance nationaliste religieuse à procéder à un "examen de conscience" et à "tracer des lignes claires" pour faire respecter l'État de droit.

Selon lui, certaines personnalités ont en effet affaibli l'État de droit en adoptant une attitude laxiste à l'égard des infractions commises par des juifs contre des Palestiniens. "Il y a un lien direct entre la non-soumission à l'État de droit et le fait que des jeunes brûlent une famille et célèbrent ce crime", a-t-il déclaré.

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Corse : après deux jours d'incidents, le préfet interdit les manifestations. Cela fait deux jours que...

Publié le par PIERRE HAMMADI

Corse : après deux jours d'incidents, le préfet interdit les manifestations.

Cela fait deux jours que les manifestations et les dérapages racistes s'enchaînent à Ajaccio et notamment dans le quartier populaire des Jardins de l'Empereur. Le préfet de Corse Christophe Mirmand a annoncé samedi qu'il allait prendre un arrêté d'interdiction de manifester dans ce quartier.

Depuis deux jours des manifestations aux forts relents racistes et parfois émaillées d'actes de vandalisme s'enchaînent à Ajaccio et particulièrement dans le quartier populaire des Jardins de l'Empereur. Les manifestants entendent dénoncer l'agression de deux pompiers et d'un policier dans la nuit de jeudi à vendredi.

L'un des deux pompiers blessés dans une cité populaire d'Ajaccio raconte l'intervention qui s'est transformée en guet-apens dans la nuit du 24 au 25 décembre.

"Ils ont essayé d'ouvrir le camion. On a frôlé la catastrophe", se souvient-il. Jets de pierres, tentatives d'attaques à coup de barres de fer ou de battes de base-ball : il témoigne de la peur vécue par ses co-équipiers et lui. "Ce qui s'est passé dans la nuit du 24 décembre, ça n'a jamais était comme ça", a-t-il ajouté.

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Ajaccio : nouveaux incidents en marge d'une manifestation. Le calme aura été de courte durée à Ajaccio...

Publié le par PIERRE HAMMADI

Ajaccio : nouveaux incidents en marge d'une manifestation.

Le calme aura été de courte durée à Ajaccio. Des manifestants se sont rendus samedi après-midi dans le quartier des Jardins de l'Empereur, scandant "on est toujours là", au lendemain du saccage d'une salle de prière musulmane en marge d'une première manifestation.

Selon France 3 Corse, plus de 300 manifestants ont forcé le barrage de policiers pour accéder au quartier où une salle de prière musulmane a été saccagée vendredi soir.

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Béziers : Ménard s'attaque aux musulmans qui protègent une messe de Noël. L'initiative de musulmans...

Publié le par PIERRE HAMMADI

Béziers : Ménard s'attaque aux musulmans qui protègent une messe de Noël.

L'initiative de musulmans de Béziers (Hérault) se voulait un geste d'apaisement. Elle aura suscité la colère du maire Robert Ménard. L'ancien journaliste, élu à la tête de la ville avec le soutien du Front national, a vivement critiqué ce samedi le fait que la messe de Noël à l'église de la Devèze se soit tenue sous la protection de fidèles musulmans.

Dans un communiqué intitulé "Garde musulmane : que fait l'Etat ?" et publié sur la page Facebook de la ville de Béziers, Robert Ménard s'en prend à ce qu'il nomme des "patrouilles musulmanes" et annonce qu'il va saisir la préfecture à ce sujet.

Une initiative similaire qui a eu lieu à Lens (Pas-de-Calais) a pourtant été particulièrement appréciée. Le curé de la paroisse Saint-François d'Assise a même terminé sa prière en invitant les représentants musulmans près de l'autel pour leur remettre la lumière de Bethléem, symbole de paix. 

Un esprit de fraternité qui s'exprime visiblement mieux dans le Nord que dans le Sud.

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Rians : deux salariées de la Poste risquent le licenciement pour une vidéo postée sur Facebook Deux...

Publié le par PIERRE HAMMADI

Rians : deux salariées de la Poste risquent le licenciement pour une vidéo postée sur Facebook

Deux employées de la Poste de Rians dans le Var risquent un licenciement pour faute professionnelle.

Aujourd'hui un mouvement de grève a touché la poste de Rians, dans le Var. Un mouvement de soutien à deux salariées menacées de licenciement pour faute. En cause : une vidéo tournée sur leur lieux de travail et postée sur Facebook.

 Une vidéo qui montrerait les deux salariées en train de danser devant un véhicule de la Poste.

La direction de la Poste considère que cette vidéo nuit à l'image de l'entreprise. 

Les deux salariées seront prochainement convoquées pour un entretien avant sanction. 

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la Corse : Une salle de prière musulmane saccagée par des manifestants à Ajaccio Une manifestation ...

Publié le par PIERRE HAMMADI

la Corse : Une salle de prière musulmane saccagée par des manifestants à Ajaccio

Une manifestation a dégénéré, vendredi 25 décembre à Ajaccio, quand plusieurs individus réunis dans une cité située sur les hauteurs de la ville ont saccagé une salle de prière musulmane et tenté de mettre le feu à des exemplaires du Coran.

Environ 600 manifestants s’étaient donné rendez-vous devant la préfecture, un peu plus tôt dans l’après-midi et dans le calme, pour protester contre l’agression qui avait visé, la veille, deux pompiers et un policier.

Appelés dans le quartier des Jardins de l’Empereur pour un incendie au milieu de la nuit, les pompiers sont tombés dans ce que le sous-préfet François Lalanne a qualifié de < guet-apens >. Leur véhicule a été visé par des jets de projectiles et deux d’entre eux ont été sérieusement blessés par des éclats de verre.
Un policier, intervenu sur les lieux pour faire revenir le calme, a été plus légèrement blessé.

Certains des manifestants réunis devant la préfecture ont appelé à se rendre dans le quartier où avait eu lieu l’échauffourée. Ce sont au final entre 500 et 600 personnes, selon les chiffres de la préfecture, qui s’y sont retrouvées en toute fin d’après-midi pour ce qui s’est transformé en expédition punitive.

Aux cris, pour certains, de " Arabi fora (les Arabes dehors) ! " ou " On est chez nous ! ".

Les habitants du quartier sont restés cloîtrés chez eux, tandis que des portes en verre, des boîtes aux lettres et des vitres de véhicules étaient endommagées par les manifestants.

Plusieurs manifestants ont, à cette occasion et malgré le dispositif policier, saccagé la salle de prière musulmane, tentant même de regrouper des exemplaires du Coran pour y mettre le feu, en n’y parvenant que très partiellement. " 50 livres de prières ont été jetés sur la voie publique (seules quelques feuilles ont été consumées) ", avait précisé M. François Lalanne.

La terrasse d’un restaurant kebab situé à proximité de la cité a également été endommagée. Les incidents ont pris fin vers 21 heures, même si la situation restait très tendue et le déploiement de forces de l’ordre important.

Le préfet de Corse Christophe Mirmand a assuré que " tous les moyens " étaient mis en oeuvre pour retrouver les auteurs des violences contre les pompiers ajoutant que les " menaces n’étaient pas acceptables ".

Des cars de CRS ont été déployés dans le quartier des Jardins de l’Empereur. Ailleurs sur l’île, une surveillance accrue des lieux de culte musulman a été décidée.

Le gouvernement, par la voix du premier ministre Manuel Valls et du ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, a dénoncé à la fois l’agression de pompiers et de policiers à Ajaccio, et les dégradations visant le lieu de culte musulman.

La France, où vit la plus grande communauté musulmane d’Europe, avec quelque cinq millions de membres, a connu 274 actes et menaces antimusulmans au premier semestre 2015, selon l’Observatoire national contre l’islamophobie (ONCI).

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Pierre HAMMADI : "Joyeux Noël "

Publié le par PIERRE HAMMADI

Pierre HAMMADI :  &quot;Joyeux Noël &quot;

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Pierre HAMMADI : Joyeux Noël

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Pierre HAMMADI : Joyeux Noël

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Déchéance de nationalité : ce que va changer l'extension de la mesure actuelle. Jusqu'ici, seuls les...

Publié le par PIERRE HAMMADI

Déchéance de nationalité : ce que va changer l'extension de la mesure actuelle.

Jusqu'ici, seuls les binationaux ayant acquis la nationalité française (depuis moins de quinze ans) pouvaient en être déchus pour "atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ", en vertu de l'article 25 du Code civil. 

A la condition expresse qu'ils aient une autre nationalité, la Déclaration des droits de l'homme interdisant de créer des apatrides. Six déchéances ont été prononcées depuis 2012 -  ( Une vingtaine de cas depuis 1990 ) .

Le projet de réforme constitutionnelle du gouvernement, dans son article 2, étend cette mesure aux personnes nées françaises, à condition qu'elles aient une autre nationalité, dès lors qu'elles sont " condamnées pour un crime constituant une atteinte grave à la vie de la Nation ", de nature terroriste dans le cas présent. 

Seuls sont visés les individus condamnés de façon définitive, une fois leur peine purgée en France. L'exécutif reconnaît lui-même que la mesure est "symbolique" et ne concernera qu'un nombre infime de personnes. Et en aucun cas les quelque 3,5 millions de binationaux en France, selon les estimations.

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