Publié le 28 Mars 2018

Malgré les injonctions du président du CRIF ( Conseil représentatif des institutions juives de France ) à ne pas se joindre au rassemblement, frontistes et "insoumis" sont venus avant de repartir sous les sifflets de la foule, mercredi soir place de la Nation, à Paris.

Ils étaient des milliers, venus de tous horizons à s’être rassemblés ce mercredi 28 mars à Paris pour participer à la marche blanche en mémoire de Mireille Knoll. Cette femme âgée de 85 ans de confession juive a été assassinée vendredi 23 mars. Le parquet de Paris a retenu le caractère antisémite du meurtre.

Lorsque le CRIF a annoncé ce rassemblement, le président de l’instance de la communauté juive Francis Kalifat a fait savoir qu’il ne souhaitait pas y voir de personnalités politiques d’extrême droite et d’extrême gauche, ces derniers n’étant pas "les bienvenus".

"La surreprésentation des antisémites tant à l'extrême gauche qu'à l'extrême droite rend ces deux partis infréquentables", a assumé mercredi 28 mars Francis Kalifat sur RTL Matin. Ajoutant en guise d'explication : "En ce qui concerne l'extrême gauche, il s'agit peut-être d'éclaircir leur position en ce qui concerne le boycott d'Israël".

Dans Bourdin Direct sur RMC mercredi 28 mars, le fils de l'octogénaire assassiné, Daniel Knoll, a tenu une position inverse : "Nous appelons tout le monde, je dis bien tout le monde, sans exception", à se joindre à la marche blanche. A la question "vous n'allez pas sur la position du Crif ?", il a répondu : "Absolument pas, les gens qui ont une mère peuvent me comprendre (…). Le Crif fait de la politique et moi, j'ouvre mon cœur".

Des représentants de LFI et du FN ont alors annoncé leur venue, à l’instar de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Mais une fois sur place, mercredi soir, les deux personnalités politiques ont été huées et sifflées par la foule et poussées à quitter le rassemblement, sous protection policière, quelques minutes après leur arrivée.

Plusieurs dizaines de jeunes avaient crié "Insoumis, dehors !" à la venue de M. Mélenchon, tandis que des "nazis, fachos" ont été lancés à l’adresse de Mme Le Pen. Interrogé pendant l’avancée du cortège, le président du CRIF a maintenu qu’il ne désirait pas la présence de ces représentants politiques.

Des personnes ont tenté de frapper le député de la France insoumise, il a dû être exfiltré du cortège dès les premières minutes du défilé. La sécurité de Marine Le Pen a pris la même décision pour la présidente du Front national quelques minutes plus tard.

"Le CRIF ne représente que lui-même, a déclaré Marine Le Pen. Nous avons notre place ici car, encore une fois, ils se trompent d’ennemi. C’est nous qui luttons depuis des années et qui dénonçons l’antisémitisme islamiste."

Le chef de file des "insoumis" a, pour sa part, estimé que ces huées n’étaient qu’un épiphénomène. "Il ne faut pas confondre 40 énergumènes avec les milliers de braves gens que compte ce pays, il ne faut pas leur donner de l’importance", a dit Jean-Luc Mélenchon.

Face aux insultes des manifestants, Alexis Corbière député LFI a vivement réagi sur Twitter. "Vous êtes des minables qui font le jeu des antisémites. Des violents qui n'ont que la haine comme argument. La lutte contre l'antisémitisme est trop sérieuse pour être menée par des brutes comme vous..Dignité et recueillement pour Mireille Knoll.

Cette violence exprimée dans ce moment de recueillement a été condamnée par plusieurs participants, dont l'ex-président de la Licra Alain Jakubowicz. "J'ai honte de ce qui se passe à la 'marche blanche' à la mémoire de Mireille Knoll à Paris, ça me donne envie de pleurer", a-t-il publié sur Twitter, avant d'interroger: "est-il indispensable de se polariser sur la seule présence de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon?".

"La décence et l'honneur voudraient que cette marche blanche soit un moment de recueillement et d'unité face à la haine antisémite. La mémoire de Mireille Knoll mérite tellement mieux", a de son côté regretté l'élu PCF à la mairie de Paris Ian Brossat.

La déclaration du Crif a été très mal perçue par l'ensemble de la classe politique alors que l'heure est au recueillement. 

"Nous combattons les communautarismes, je ne crois pas que cette marche concerne uniquement la communauté juive ou concerne uniquement le Crif", a déclaré Rachida Dati sur BFMTV. 

De son côté, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Grivaux a lancé sur Radio Classique : "Je ne partage pas les propos, en tout cas la recommandation faite par le président du Crif. Chacun est libre de se rendre à une manifestation dans ce pays". 

"Tous les responsables politiques ont leur place dans ce rassemblement républicain", avait pourtant plaidé quelques instants plus tôt le président La République en Marche de l'Assemblée nationale François de Rugy. 

"Lorsqu'il s'agit de lutter contre l'obscurantisme ou contre l'antisémitisme ou contre le fanatisme, tout ce qui rassemble grandit", avait également déclaré dans l'après-midi, devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe. 

Le cortège est parti de Nation et s’est arrêté au pied de l’immeuble dans lequel vivait Mireille Knoll. Les leadeurs de plusieurs groupes religieux ont ensemble rendu hommage à la mémoire de l’octogénaire. Des milliers de personnes ont participé à la manifestation parisienne et des rassemblements étaient également prévus un peu partout en France, notamment à Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Strasbourg, et Toulouse.

Mireille Knoll a été retrouvée poignardée de plusieurs coups de couteau dans son appartement avant que celui-ci soit incendié.

Deux suspects ont été mis en examen pour "homicide volontaire à raison de l'appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion". L'un d'eux, un voisin, connaissait très bien la vieille dame de 85 ans. Ils ont été placés en détention provisoire.

 

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 27 Mars 2018

 

La ministre du travail Muriel Pénicaud a autorisé mardi 20 mars, le licenciement de Gaël Quirante 42 ans, syndicaliste SUD Poste dans les Hauts-de-Seine, contre l'avis de son ministère.

 

Le responsable syndicale l'a appris par un courrier recommandé, samedi 24 mars, rapporte Médiapart. C'est la quatrième fois que La Poste demandait son licenciement pour faute grave depuis 2010. L'inspection du travail a toujours refusé cette procédure. 

"L’administration juge d’une part que les faits reprochés à Gaël Quirante ne sont pas assez graves pour le licencier et d’autre part qu’il est visé en raison de ses activités syndicales", explique le site d'information. 

Dans un communiqué, le syndicat fait valoir que cette autorisation de licenciement va à l'encontre d'un "avis de l'inspection du travail" et des conclusions de la "contre-enquête" réalisée par la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) préalablement à la décision du ministère. Tous deux établissaient "un lien" entre la demande de licenciement et "les mandats exercés" par M. Quirante et se prononçaient contre son renvoi. 

En 2010, l'inspection du travail avait refusé une première fois le licenciement de Gaël Quirante. Une décision confirmée par le ministre du travail de l'époque, Xavier Bertrand, suite à un premier recours de La Poste, et par le tribunal administratif. Mais en 2013, la Cour administrative d'appel de Versailles a annulé ces décisions, renvoyant la procédure au point de départ.

Le syndicaliste est dans le viseur de La Poste depuis de nombreuses années. Lors d'une grève qui a duré plus de deux mois dans les Hauts-de-Seine, plusieurs cadres du groupe ont été retenus pendant 2 heures 30 minutes, le 10 mai 2010. Plusieurs militants, dont Gaël Quirante, mais aussi le porte-parole du NPA Olivier Besancenot, ont écopé d'une amende de 1.500 euros avec sursis pour "séquestration". La peine du syndicaliste de SUD a été confirmée en appel en février 2013. 

"Dans son courrier d’autorisation, la ministre revient sur les faits de 2010, les jugeant d’une gravité suffisante pour justifier le licenciement, mais elle ne dit rien sur le lien établi avec mon mandat", assure Gaël Quirante à Médiapart.

Le lundi 26 mars, le centre postal d'Asnières dans les hauts-de-Seine était en grève à "90%", selon SUD. Dans la soirée, plusieurs dizaines de travailleurs de La Poste, accompagnés de militants associatifs et politiques, se sont rassemblés devant le ministère du Travail à Paris.

Parmi les manifestants, Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a dénoncé "une décision particulièrement injuste et lourde de sens pour tout salarié qui demain sera appelé à lutter, à résister, à faire grève ou tout simplement à l'ouvrir".

Quant au leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, il s'en est pris au micro à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui "dans cette circonstance est à l'image de la violence de classe qu'elle incarne", et a dénoncé "une vision des rapports de classe qui est entièrement basée sur la violence et la répression".

Les représentants du personnel sont des salariés protégés dont le licenciement est soumis à autorisation de l'inspection du travail. L'employeur, s'il est en désaccord avec cette décision, peut ensuite la contester auprès du ministre du Travail.

Le 13 mars dernier, un appel publié par Mediapart et signé par plusieurs personnalités politiques, syndicales et associatives appelait à renoncer à ce "licenciement politique". "Nous refusons de voir se multiplier les cas de répression à la Poste comme ailleurs", écrivaient les signataires.https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/130318/non-au-licenciement-de-gael-contre-la-repression-la-poste-et-ailleurs

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 24 Mars 2018

L’autopsie du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a "mis en évidence des lésions par balles non létales" et "révélé une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche". Ce sont les blessures par arme blanche au niveau de la gorge qui lui ont été fatales.

Quatre personnes ont été tuées et seize autres blessées, dont deux grièvement, dans des attaques perpétrées dans l'Aude, vendredi 23 mars. La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie de la fusillade et de la prise d'otages dans l'Aude. Le groupe État islamique a revendiqué les attaques.

Le suspect, Redouane Lakdim, est né au Maroc le 11 avril 1992, il a été naturalisé en 2004 car son père était devenu français.

Il est "fiché S depuis 2014, en raison de sa radicalisation et de ses liens avec la mouvance salafiste", a indiqué le procureur de la République, François Molins.

L'homme aurait agi seul. Il a été abattu par les forces de l'ordre qui ont donné l'assaut contre le supermarché Super U dans lequel il était retranché.

Selon RTL, Redouane Lakdim était fiché au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste).Près de 20.000 personnes sont aujourd’hui inscrites dans ce fichier.

Une version que pondère le ministre de l'Intérieur : "Il avait 26 ans et était connu pour des faits de petite délinquance et nous l'avions suivi et nous pensions qu'il n'y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l'acte brusquement."

L'homme était connu de la justice notamment pour détention d'armes et trafic de stupéfiants. "Aucun signe précurseur ne laissait présager un passage à l’acte terroriste", a souligné le procureur de Paris François Molins.

"Aucun signe précurseur pouvant laisser présager d’un passage à l’acte terroriste" n’avait été décelé chez lui, a ajouté François Molins dans la soirée. Lakdim était soupçonné d’avoir effectué un voyage en Syrie, mais rien n’est encore sûr.

Il vivait à Carcassonne et il était suivi par les services de renseignement depuis 2013. Il a fait un bref séjour en prison en 2016 pour des faits de droit commun. "un deal de stupéfiants" a évoqué le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.

Le terroriste retranché sollicitait la libération de "frères", a précisé le procureur. D'après plusieurs médias, il demandait notamment la libération de Salah Abdeslam, du commando terroriste du 13-Novembre 2015.

Une témoin, joint par Franceinfo raconte : "Un homme a crié et a tiré des coups de feu à plusieurs reprises. J'ai vu une porte de frigo, j'ai demandé aux gens de venir se mettre à l'abri. Nous étions dix et nous sommes restés une heure. Il y a eu encore des coups de feu et on est sorti par la porte de secours derrière. [...] Il a crié Allah je ne sais pas quoi, je ne l'ai pas vu."

L'auteur des attaques a d'abord braqué un automobiliste vendredi 23 mars à Carcassonne, pour

lui voler sa voiture, une Opel Corsa blanche. Il a ouvert le feu, et le passager est mort. Le conducteur a été blessé.

L'assaillant a ensuite tiré sur des CRS qui faisaient leur footing près de leur caserne, vendredi vers 10h35, blessant l'un d'entre eux. Le policier a deux côtes cassées et un poumon perforé. Il a été pris en charge par le Samu, mais ses jours ne sont pas en danger. Il est âgé de 43 ans, est marié et père de trois enfants. Six coups de feu ont été tirés. Ce sont des hommes originaires de la CRS 53 de Marseille.

Vers 11 heures, le suspect s'est rendu à Trèbes, à 8 km de Carcassonne, et a fait irruption dans le supermarché Super U. Il a alors retenu plusieurs clients en otages. Certains ont réussi à fuir. Au cours de cette prise d'otages, le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame est entré dans le magasin, en échange de la libération d'un otage. Quand il pénètre dans le magasin, l'assaillant a déjà abattu deux personnes, un employé et une cliente. Vers 14h45, les gendarmes du GIGN ont donné l'assaut. Le preneur d'otages a été abattu. Deux hommes du GIGN ont été blessés.

L’agence de propagande de l’organisation terroriste État islamique a revendiqué ces attaques. "L’homme qui a mené l’attaque de Trèbes, dans le sud de la France, est un soldat de l’État islamique (EI), qui a agi en réponse à l’appel de l’organisation à viser les pays membres de la coalition internationale anti-EI", ont indiqué les djihadistes.

Le ministre de l'intérieur Gérard Collomb a salué "l'acte d'héroïsme" d'un lieutenant-colonel de gendarmerie qui s'est substitué à un otage et qui a été grièvement blessé. 

En conférence de presse, le procureur, François Molins, a indiqué que la compagne de Radouane Lakdim ainsi que l’un de ses amis, mineur, ont été placés en garde à vue pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle".

De nombreuses investigations sont en cours afin de déterminer la provenance de l’arme utilisée par l’assaillant, les circonstances dans lesquelles il se l’est procurée ainsi que les éventuelles complicités dont il a pu bénéficier.

Une perquisition réalisée au domicile de Radouane Lakdim a permis de trouver des "notes faisant allusion à [l’organisation] État islamique" et s’apparentant à un testament, ainsi que des supports numériques, a fait savoir une source judiciaire.

La mère du gendarme Arnaud Beltrame, raconte à RTL que "défendre la patrie" est la "raison de vivre" de son fils, grièvement blessé par l'assaillant. Il est mort à l'âge de 44 ans des suites de ses blessures samedi matin 24 mars. Marié civilement sans enfant, il devait se marier religieusement cette année.

Après les attaques perpétrées à Trèbes et Carcassonne, dans l’Aude, vendredi 23 mars, les élus de toute la France ont témoigné leur soutien aux familles des victimes et aux forces de l’ordre.

"Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame nous a quittés. Mort pour la patrie.Jamais la France n’oubliera son héroïsme, sa bravoure, son sacrifice", déclare le ministre de l'Intérieur.

Dans un communiqué du palais de l'Elysée, Emmanuel Macron salue le "courage et l'abnégation exceptionnels" d'Arnaud Beltrame qui est "tombé en héros". Il "mérite respect et admiration de la nation tout entière".

"Son héroïsme marquera nos mémoires à jamais", a de son côté réagi le premier ministre Edouard Philippe sur Twitter.

Le frère du gendarme, Cédric Beltrame, a déclaré samedi sur RTL qu’Arnaud Beltrame était "parti en héros et c’est la réalité aujourd’hui", "ce qu’il a fait, ça va au-delà de l’engagement de son métier.

Le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a condamné samedi l’assassinat "odieux et lâche" d’Arnaud Beltrame, un acte qui, selon lui, "vient une fois de plus jeter l’opprobre sur toute une communauté qui se bat chaque jour pour se prémunir contre les propagateurs de la haine", a-t-il écrit dans un communiqué.

Nommé adjoint au commandement du groupement de gendarmerie de l’Aude en 2017, Arnaud Beltrame avait été commandant de compagnie au sein de la Garde républicaine et avait assuré la sécurité du palais de l’Elysée pendant quatre ans. En 2010, il avait pris le commandement de la compagnie d’Avranches (Manche) jusqu’en 2014, avant de devenir conseiller auprès du secrétaire général du ministère de l’écologie. Il a accédé au rang de lieutenant-colonel en 2016.

Un hommage national sera organisé en l’honneur du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, a annoncé samedi 24 mars l’lysée à l’issue d’un conseil restreint de défense.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 10 Mars 2018

Photo de Noé, publiée par ses propriétaires sur le site de la pétition

 

Un Jack Russell de sept mois, a été battu à mort par des promeneurs dimanche 4 mars dans les environs de La-Seyne-sur-Mer, dans le Var. 

Une pétition en ligne a déjà réuni plus de 70.000 signatures. Elle est adressée au maire de la ville et relate le "dernier voyage de Noé" et a pour revendication de retrouver les auteurs de cet acte de cruauté.

Le chiot a été retrouvé mort dans la forêt par une promeneuse. Selon cette témoin, quatre promeneurs accompagnés de deux bouledogues ont porté les coups mortels à Noé, sans doute échappé de sa maison, proche de la forêt, par un trou dans la clôture du jardin creusé par des sangliers.

Elle avait dépassé le groupe un peu plus tôt, et aurait eu le temps de les entendre se plaindre que le chiot "gênait" leur promenade parce qu’il suivait leurs chiens de près. 

La femme a également vu l’un des suspects repousser Noé du pied avant d’entendre le chiot pousser "des hurlements stridents".

En faisant demi-tour, elle a trouvé le Jack Russell baignant dans son sang mais vivant. La promeneuse a prévenu les propriétaires de Noé dont les coordonnées figuraient sur le collier. 

Victime d’une hémorragie interne et d’un décollement de la plèvre, l’animal a été transporté d’urgence chez un vétérinaire, qui n’a rien pu faire. "Aucune autopsie n’a été possible compte tenu de l’état de son petit corps meurtri", précise la pétition.

Une plainte pour "sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif" a été déposée lundi 5 mars à La Seyne-sur-Mer dans le var.

Les deux couples recherchés sont respectivement âgés d’une trentaine et d’une cinquantaine d’années. Les deux hommes sont de forte corpulence et la plus jeune des femmes possède "des cheveux mi-longs, noirs bouclés".

Le Code pénal, dans l'article 521-1 prévoit que "le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.

............................................Attestation du vétérinaire..............................................

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 4 Mars 2018

Invité sur le plateau de l'émission "On n’est pas Couché" samedi sur France 2, l’ancien leader du NPA a appelé les Français à "prendre de la hauteur" et à "ne pas se jalouser pour des miettes."

Olivier Besancenot a livré un plaidoyer vibrant contre "le poison de la division" exploité selon lui par le gouvernement pour imposer sa réforme de la SNCF. Un monologue de presque trois minutes, sans interruption et qui a visiblement calmé tout le monde sur le plateau.

Interrogé par Laurent Ruquier sur le soutien affiché de l'opinion à la réforme qui prévoit de supprimer le statut des cheminots et les réticences face au conflit social qui s'annonce, Olivier Besancenot a répondu que c'était précisément pour cela qu'il avait accepté de venir sur le plateau de France2.

Il s’est livré à un vibrant plaidoyer pour les cheminots qui protestent contre une réforme de la SNCF annoncée par le ministère des Transports.

Le plan annoncé par le Premier ministre Édouard Philippe prévoit notamment la fin du statut de cheminot pour les nouveaux embauchés, la transformation de la SNCF en société anonyme à capitaux publics et la possibilité de mener la réforme par ordonnances.

"C'est vrai que c'est galère quand on est coincé dans un mouvement de grève. Mais parfois il faut prendre un peu de hauteur et réfléchir à ce qui nous attend pour la suite. En fait, c’est le poison de la division, ce poison qui fait qu’on monte les Français entre eux, ça marche, mais mortel ! Et moi je voudrais dire ça : ne tombez pas dans le poison de la division". a argumenté l'ancien candidat à la présidentielle.

"Si en tant que travailleur, salarié, chômeur, retraité, tu commences à penser qu’un autre salarié, parce qu’il a un acquis social est un privilégié, n’oublie jamais qu’en retour, tu vas avoir le même discours qui va te concerner dans pas longtemps." Alors ouais, on peut se dire ça. 'Moi je ne vais pas bouger un petit doigt pour les cheminots parce que je n'ai rien à voir avec leur statut. Je ne vais pas bouger pour les enseignants parce qu'ils ont trop de vacances. Je ne vais pas bouger pour les chômeurs parce qu'il y a des abus. Les étudiants ils pourraient faire un petit effort avec les 5 euros d'APL'. Le jour où vous allez être attaqué par une mesure, ne venez pas pleurer si vous êtes tout seul, a-t-il détaillé.

"Le comble du comble, c'est qu'on vit dans un monde où ceux qui gagnent avec 150.000 euros par mois en exploitant les autres arrivent à convaincre ceux qui vivent avec 1500 que la cause de leur problème sont ceux qui vivent avec 2000 ou avec 500", a-t-il déploré."

" On est tous les cheminots de quelqu'un d'autre à ce jeu-là. Qu'on gagne ou pas cette bataille, elle mérite d'être menée", a conclu Olivier Besancenot.

Intégralité de l'émission

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 3 Mars 2018

Macron et le gouvernement assument la hausse de la CSG des retraités

Cela commence à faire beaucoup sur le pouvoir d'achat des retraités qui constatent un véritable acharnement. Ils se disent pris pour cible à chaque fois en étant désignés comme des "privilégiés". 

L'augmentation de la CSG des retraités s'ajoute à plusieurs décisions, prises au cours des différents quinquennats :

- Sous Nicolas Sarkozy, on a supprimé la demi-part fiscale destinée aux veuves et aux veufs.

- La réforme des retraites de François Hollande en 2013 a ajouté sur les pensions une contribution dite "de solidarité pour l'autonomie" (CASA) de 0,3%. L'imposition des majorations familiales qui étaient accordées aux personnes ayant eu au moins trois enfants, et le Gèle des pensions de retraites depuis 2013.                             

- Depuis le 1er janvier, avec Emmanuel Macron, la CSG augmente de 1,7 points soit 25,75%.

Emmanuel Macron "assume" de demander "un effort aux plus âgés" et exhorte à "la patience". Le président de la République l'a déclaré à la presse à Châlons-en-Champagne, jeudi 1er mars, après avoir été interpellé par des retraités sur la question du pouvoir d'achat.

"Je sais que je demande un effort aux plus âgés, que parfois certains râlent, ça ne rend pas forcement populaire mais je l'assume", a déclaré le chef de l'État après une déambulation dans les rues de Châlons-en-Champagne.

"C'est comme quand on refait en profondeur une maison. Au début on voit les plans, on se projette. Et après on commence les travaux, il y a un moment ça sent la peinture, y a des courants d'air, il fait plus froid, on se demande pourquoi on a fait tout ça...", a expliqué le président de la République, alors qu'une hausse de la CSG de 1,7 point est intervenue en janvier. 

"Il faut avoir la patience de rappeler pourquoi on le fait, d'avoir des désagréments passagers parce, qu'a la fin c'est quand même mieux qu'au début", a poursuivi Emmanuel Macron, qui a rappelé que la première baisse de la taxe d'habitation interviendrait en octobre.

Selon une enquête ViaVoice publié ce vendredi dans Libération, La hausse de la CSG des retraités gagnant "plus de 1300 euros par mois" en particulier "n'est pas justifiée" pour 71% des Français, contre 21% d'un avis contraire. Plus globalement, 52% des Français estime que les mesures économiques et fiscales du gouvernement "détériorent globalement le pouvoir d'achat des Français". 

Dans la vague du mois de mars le baromètre Yougov réalisé pour Le HuffPost et CNews, Emmanuel Macron voit son indice de confiance auprès des Français interrogés lourdement chuter de 11 points à 30% d'opinions favorables.

Face à ce qui s'apparente à sa plus forte dégringolade depuis son arrivée à l'Élysée, le chef de l'État retrouve son niveau de popularité le plus faible depuis le début du quinquennat.

"Ça m’est totalement égal..Je ne commente pas les hausses, pas les baisses. Il n’en reste rien des sondages. Il y a des gens qui toute leur vie ont été obsédés par ça, il n’en reste rien." a réagi Emmanuel Macron jeudi.

Les seniors, qui manifesteront de nouveau le 15 mars, sont parmi les plus nombreux à retirer leur confiance à Emmanuel Macron.

 

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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