Publié le 31 Janvier 2016

Vendredi 29 janvier, trois adolescentes âgées de 16 et 17 ans ont été mises en examen, notamment pour violences en réunion. Les trois jeunes filles sont soupçonnées d'avoir maltraité les pensionnaires de la maison de retraite d'Annet-sur-Marne, en Seine-et-Marne, où elles étaient en stage.

Un stage "d'apprentissage professionnel" qui avait commencé lundi et qui a très vite dérapé. En effet, les trois mineures ont posté des vidéos sur Snapchat, une application qui permet d'envoyer à sa communauté virtuelle des photos et vidéos éphémères, montrant "des personnes handicapées ou atteintes de maladies type Alzheimer", détaille auprès de l'AFP la gendarmerie. Au total, ces films ont été visionnés 340 fois.

Des vidéos très difficiles, "extrêmement courtes, moins de 20 secondes". Selon une source proche du dossier, on y verrait les adolescentes infligeant des "tapes" ou encore des "pincements de nez" aux malades. Devant la violence des images, des "camarades" qui les avaient visionnées ont alerté leurs enseignants, qui ont mis un terme au stage des jeunes filles, avant de prévenir la direction de l'établissement.

Interpellées par les gendarmes et placées en garde à vue, elles ont été mises en examen vendredi pour violences en réunion avec préméditation, diffusion sur internet de scènes de violence et atteinte à la vie privée, et placées sous contrôle judiciaire, a détaillé le parquet de Meaux à l'AFP.

"Cela paraît énorme que des jeunes filles en stage en arrivent à violenter des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer", a réagi Joëlle Le Gall, présidente honoraire de la Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef), contactée par l'AFP.

"Si le personnel de l'établissement, aides soignants, infirmiers, médecins coordinateurs ne sont pas en capacité de bien encadrer les stagiaires, de prendre du temps pour les former, c'est un véritable problème", a-t-elle poursuivi. "Les moyens dans les EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont très largement insuffisants et c'est là le problème", a souligné la représentante d'associations.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 31 Janvier 2016

Plus de dix ans après la loi Leonetti, le Parlement a voté définitivement, mercredi 27 janvier une proposition de loi portée à la fois par le PS et Les Républicains accordant de nouveaux droits aux personnes en fin de vie. Les députés et les sénateurs l'ont validé à la quasi-unanimité.

"Avant de franchir d'autres étapes, soyons modestes: essayons d'appliquer "cette loi et de la "faire connaître" car "il y a une grande attente" des Français, a plaidé le député PS et co-auteur de la loi Alain Claeys, qui avait été missionné par le président de la République avec son confrère LR Jean Leonetti dans un souci de rassemblement.
"Ce texte n'ouvre pas un droit à la mort, à l'euthanasie ou au suicide assisté", a-t-il aussi affirmé face aux craintes notamment d'une partie de la droite.

La proposition de loi prévoit un "droit à la sédation profonde et continue" jusqu'au décès pour les patients en toute fin de vie avec une souffrance insupportable. Concrètement, il s'agit d'endormir un malade qui souffre d'une maladie incurable et dont le pronostic vital est engagé à court terme. La pratique existe déjà dans les hôpitaux mais n'était pas encadrée par un texte. C'est désormais chose faite.

Autre point du texte: les "directives anticipées", par lesquelles chacun pourra stipuler son refus d'un acharnement thérapeutique, s'imposeront au médecin, sauf en cas d'urgence vitale ou lorsqu'elles apparaissent manifestement inappropriées. Jusqu'ici, elles ne faisaient office que de "souhaits" de la part du malade.

Mais de nombreux parlementaires restent cependant sur leur faim. Radicaux de gauche et écologistes, partisans d'une assistance active à mourir, ont regretté à l'Assemblée "un rendez-vous manqué", avec un texte restant "ambigu" selon eux et n'offrant pas "la liberté à chacun".

A l'opposé, une minorité des parlementaires de droite aurait voulu en rester à la législation de 2005, voire revenir en arrière, craignant des dérives "euthanasiques".

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 31 Janvier 2016

Manifester sous une pluie battante alors qu’ils auraient pu rester au chaud ? La question ne s’est même pas posée. "Ce n’est pas tous les jours qu’on touche à notre Constitution pour y inscrire des sujets aussi importants, souligne Adrien. Ce n’est pas anodin : ça restera inscrit pour très longtemps." Il rappelle aussi que l’état d’urgence a été utilisé "dans les pires moments de notre histoire", raison de plus pour s’opposer à sa pérennisation.

Adrien et Valentine n’ont pas d’autocollants criards sur leurs vestes ni de pancartes "Déçu de ma nationalité" et "Assignés à résistance" à bout de bras. Ils ne reprennent pas à tue-tête les slogans "état d’urgence, Etat policier" crachés par les haut-parleurs des camions syndicaux (CGT, FSU…). Mais ils n’en pensent pas moins.

Eux aussi réclament la levée immédiate de l’état d’urgence, instauré après les attentats du 13 novembre, et l’abandon du projet de déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour des activités terroristes. C’est à cause de ce "désaccord politique majeur" que Christiane Taubira a démissionné du ministère de la justice mercredi 27 janvier. Et c’est aussi pour la soutenir elle, "ce dernier rempart de la gauche", que le couple est là aujourd’hui. Ils n’auraient "jamais pu imaginer", quand ils ont voté à gauche en 2012, que cette même gauche porterait un jour "de tels projets".

Alors que la place du Palais-Royal commence à se vider, les organisateurs égrènent au micro les chiffres de la mobilisation qui s’est aussi tenue dans quelque 70 villes à travers le pays : 20.000 manifestants à Paris (5.500 selon la police), 3.000 à Bordeaux (pas de chiffre police), 1.800 à Toulouse (1.300 selon la police), 1.000 à Nantes (800 selon la police). D’autres cortèges ont aussi défilé à Strasbourg, Auxerre, Bayonne, Metz, Nancy, Nice, Nîmes, Montpellier, Limoges, Grenoble, Saint-Etienne ou encore Montauban.

Pour ne pas laisser retomber la mobilisation, un prochain rassemblement parisien est prévu devant l’Assemblée nationale vendredi 5 février, jour du début de l’examen du projet de révision constitutionnelle.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 29 Janvier 2016

Les deux pays ont ainsi proclamé jeudi « une relation nouvelle » lors d'une visite officielle à Paris du président iranien Hassan Rohani dominée par des accords économiques et des échanges diplomatiques sur la Syrie. "C'est un nouveau chapitre de nos relations qui s'ouvre aujourd'hui", a assuré lors d'une conférence de presse commune le président français François Hollande.

"Oublions les rancœurs", avait déclaré dans la matinée Hassan Rohani, en appelant à une "relation nouvelle" et à profiter de "l'atmosphère positive" suscitée par la levée des sanctions contre son pays pour donner "un nouvel élan" aux relations bilatérales.

L'Iran et ses 79 millions d'habitants s'ouvrent aux industriels occidentaux. "A nous Français de nous ruer (en Iran) et de ne pas perdre de temps", a résumé Pierre Gattaz, président du patronat français.

Téhéran s'est engagé à acquérir 118 Airbus pour un montant évalué à 25 milliards de dollars à prix catalogue, à répartir entre les actionnaires du consortium aéronautique européen, parmi lesquels figurent les États français, allemand et espagnol.

- Le géant pétrolier Total a signé un contrat pour acheter à Téhéran "entre 150.000 et 200.000 barils par jour" de pétrole brut. L'Iran dispose des quatrièmes réserves mondiales d'or noir et exporte un peu plus d'un million de barils sur les 2,8 millions produits chaque jour.
- Le constructeur automobile français PSA Peugeot-Citroën a officialisé son retour dans le pays, via une coentreprise avec l'entreprise Iran Khodro qui pourra investir jusqu'à 400 millions d'euros sur cinq ans. PSA espère produire à terme 200.000 véhicules par an.

- Les géants de la construction Bouygues et Vinci, ainsi que le gestionnaire des aéroports de Paris ADP, ont aussi signé des protocoles d'accord pour développer trois aéroports en Iran.
- De leur côté, la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et les chemins de fer iraniens (RAI) ont signé un protocole de coopération dans quatre domaines, dont l'exploitation de gares et le développement de lignes à grande vitesse.

La question des droits de l'homme en Iran, qui a été abordée lors des entretiens. Le président Hollande a ainsi souligné devant son homologue "l'attachement de la France aux droits de l'homme". "Nous avons parlé de tout, parce que c'est toujours la règle de conduite de la France ", a-t-il précisé.

Selon Amnesty International, la République islamique est le pays qui exécute le plus de mineurs au monde. Reporters sans frontières a dénoncé un pays devenu "l'une des cinq plus grandes prisons au monde pour les journalistes".

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 29 Janvier 2016

La croissance progresse de 1,1% en 2015

L'institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a annoncé ce vendredi que la croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 1,1% en France en 2015. Au quatrième trimestre, elle s'est établie à 0,2%.

Ce chiffre, conforme aux dernières prévisions du gouvernement, est le plus haut niveau atteint depuis quatre ans. Il est cependant inférieur à celui de la zone euro, qui devrait atteindre 1,5% en 2015.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages, qui contribuent traditionnellement à la solidité de l'activité, ont augmenté de 1,4% en 2015. Les investissements des entreprises, moteur attendu d'une reprise économique durable, ont pour leur part progressé de 2% par rapport à 2014.

Les exportations ont quant à elles bondi de 5,9% en 2015, alors que les importations ont augmenté de 6,1%. De fait, "le solde extérieur contribue encore négativement à la croissance en 2015 (-0,2 point) mais moins qu'en 2014 (-0,5 point)", selon l'Insee.

"2015 est plutôt une forme d'année transitoire", avec des éléments qui peuvent réamorcer un début de croissance, selon Mathieu Plane, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

La question est maintenant de savoir si la France en 2016 arrivera véritablement "à enclencher une reprise et à sortir de cette croissance molle", s'interroge l'économiste.

Pétrole, euro et taux d'intérêt bas associés à la montée en charge des dispositifs fiscaux mis en place par le gouvernement, avec notamment le pacte de responsabilité et le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), devraient permettre de transformer l'essai, a-t-il estimé.

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Rédigé par PIERRE HAMMADI

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Publié le 29 Janvier 2016

L'institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a annoncé ce vendredi que la croissance du produit intérieur brut (PIB) a atteint 1,1% en France en 2015. Au quatrième trimestre, elle s'est établie à 0,2%.

Ce chiffre, conforme aux dernières prévisions du gouvernement, est le plus haut niveau atteint depuis quatre ans. Il est cependant inférieur à celui de la zone euro, qui devrait atteindre 1,5% en 2015.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages, qui contribuent traditionnellement à la solidité de l'activité, ont augmenté de 1,4% en 2015. Les investissements des entreprises, moteur attendu d'une reprise économique durable, ont pour leur part progressé de 2% par rapport à 2014.

Les exportations ont quant à elles bondi de 5,9% en 2015, alors que les importations ont augmenté de 6,1%. De fait, "le solde extérieur contribue encore négativement à la croissance en 2015 (-0,2 point) mais moins qu'en 2014 (-0,5 point)", selon l'Insee.

"2015 est plutôt une forme d'année transitoire", avec des éléments qui peuvent réamorcer un début de croissance, selon Mathieu Plane, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

La question est maintenant de savoir si la France en 2016 arrivera véritablement "à enclencher une reprise et à sortir de cette croissance molle", s'interroge l'économiste.

Pétrole, euro et taux d'intérêt bas associés à la montée en charge des dispositifs fiscaux mis en place par le gouvernement, avec notamment le pacte de responsabilité et le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), devraient permettre de transformer l'essai, a-t-il estimé.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 28 Janvier 2016

La France compte 3,8 millions de mal logés

Deux décennies que la Fondation Abbé Pierre rend un volumineux rapport en forme de cri d'alarme sur le mal-logement. Un chiffre-choc en 2016 : la France compte 3,8 millions de mal-logés. La crise, rappelle l'association dans son enquête annuelle, publiée jeudi 28 janvier, s'est traduite par une forte hausse de la pauvreté au cours de la période 2008-2012 et le logement s'inscrit au cœur du décrochage des couches populaires.

Au total, à des degrés divers, près de 14,5 millions de personnes sont victimes de cette crise du logement, selon la Fondation Abbé Pierre.

Si l'association évalue à 3,8 millions le nombre de mal-logés, ce chiffre englobe deux grandes catégories. Il recense d'une part 2,9 millions de personnes qui vivent dans des conditions de logement très difficiles (privation de confort et/ou surpeuplement) et d'autre part 900.000 personnes privées de "logement personnel".

Sur ces 900.000 personnes, quelque 650.000 sont contraintes d'habiter chez un tiers, dont une partie croissante (+19% en dix ans) d'adultes retournant résider chez leurs parents, faute de moyens. Et 141.000, sans domicile, vivent dans la rue, dans des habitations de fortune ou hébergées dans des hôtels. Un chiffre en augmentation de 50% cette dernière décennie, selon l'enquête.

Au-delà des 3,8 millions de mal-logés, plus de 12 millions de personnes sont fragilisées par la crise du logement, estime la Fondation Abbé Pierre.

L'association estime en outre que 4,2 millions de personnes vivent dans un logement en surpeuplement modéré, et donc qu'il leur manque une pièce par rapport à la norme admise. Elle ajoute enfin les 3,5 millions de personnes souffrant du froid pour des raisons de précarité énergétique, et 5,7 millions en situation d'effort financier excessif (consacrant plus de 35% de leurs ressources au logement).

Au total, conclut-elle, "ce sont 14.466.000 personnes qui sont victimes de la crise du logement".

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Rédigé par PIERRE HAMMADI

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Publié le 28 Janvier 2016

Deux décennies que la Fondation Abbé Pierre rend un volumineux rapport en forme de cri d'alarme sur le mal-logement. Un chiffre-choc en 2016 : la France compte 3,8 millions de mal-logés. La crise, rappelle l'association dans son enquête annuelle, publiée jeudi 28 janvier, s'est traduite par une forte hausse de la pauvreté au cours de la période 2008-2012 et le logement s'inscrit au cœur du décrochage des couches populaires.

Au total, à des degrés divers, près de 14,5 millions de personnes sont victimes de cette crise du logement, selon la Fondation Abbé Pierre.

Si l'association évalue à 3,8 millions le nombre de mal-logés, ce chiffre englobe deux grandes catégories. Il recense d'une part 2,9 millions de personnes qui vivent dans des conditions de logement très difficiles (privation de confort et/ou surpeuplement) et d'autre part 900.000 personnes privées de "logement personnel".

Sur ces 900.000 personnes, quelque 650.000 sont contraintes d'habiter chez un tiers, dont une partie croissante (+19% en dix ans) d'adultes retournant résider chez leurs parents, faute de moyens. Et 141.000, sans domicile, vivent dans la rue, dans des habitations de fortune ou hébergées dans des hôtels. Un chiffre en augmentation de 50% cette dernière décennie, selon l'enquête.

Au-delà des 3,8 millions de mal-logés, plus de 12 millions de personnes sont fragilisées par la crise du logement, estime la Fondation Abbé Pierre.

L'association estime en outre que 4,2 millions de personnes vivent dans un logement en surpeuplement modéré, et donc qu'il leur manque une pièce par rapport à la norme admise. Elle ajoute enfin les 3,5 millions de personnes souffrant du froid pour des raisons de précarité énergétique, et 5,7 millions en situation d'effort financier excessif (consacrant plus de 35% de leurs ressources au logement).

Au total, conclut-elle, "ce sont 14.466.000 personnes qui sont victimes de la crise du logement".

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 28 Janvier 2016

2015 : une nouvelle année noire pour le chômage

le chômage continue à grimper pour atteindre un nouveau record. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c'est-à-dire sans aucune activité en décembre, a augmenté de 15.800 par rapport au mois de novembre, soit +0,4 %. Les chômeurs sans aucune activité sont désormais 3,59 millions.

Le chômage a atteint également des records en incluant les demandeurs d'emploi ayant exercé une activité au cours du mois (5,48 millions, +0,6% sur un mois), et l'outre-mer (5,78 millions, +0,6%). En novembre, il avait pourtant légèrement baissé. La France compte désormais près de 6,2 millions demandeurs d'emploi.

Ce résultat du mois de décembre traduit notamment les effets de la baisse d'activité enregistrée par plusieurs secteurs dans le contexte que nous avons connu en novembre et décembre, signale le ministère du Travail.

la situation des seniors se dégrade inexorablement (+0,6% sur un mois, +8,4% sur un an). Autre point noir: le chômage de longue durée, qui continue de gagner du terrain. L'ancienneté des inscrits a augmenté d'un mois (31 jours) sur un an. En moyenne, un demandeur d'emploi pointait à Pôle emploi depuis environ 19 mois (570 jours).

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Rédigé par PIERRE HAMMADI

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Publié le 28 Janvier 2016

Le chômage continue à grimper pour atteindre un nouveau record. Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c'est-à-dire sans aucune activité en décembre, a augmenté de 15.800 par rapport au mois de novembre, soit +0,4 %. Les chômeurs sans aucune activité sont désormais 3,59 millions.

Le chômage a atteint également des records en incluant les demandeurs d'emploi ayant exercé une activité au cours du mois (5,48 millions, +0,6% sur un mois), et l'outre-mer (5,78 millions, +0,6%). En novembre, il avait pourtant légèrement baissé. La France compte désormais près de 6,2 millions demandeurs d'emploi.

Ce résultat du mois de décembre traduit notamment les effets de la baisse d'activité enregistrée par plusieurs secteurs dans le contexte que nous avons connu en novembre et décembre, signale le ministère du Travail.

la situation des seniors se dégrade inexorablement (+0,6% sur un mois, +8,4% sur un an). Autre point noir: le chômage de longue durée, qui continue de gagner du terrain. L'ancienneté des inscrits a augmenté d'un mois (31 jours) sur un an. En moyenne, un demandeur d'emploi pointait à Pôle emploi depuis environ 19 mois (570 jours).

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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