Publié le 29 Mai 2019

Nouvelle vidéo choc de L214 : Des poulets vivants ramassés à la moissonneuseNouvelle vidéo choc de L214 : Des poulets vivants ramassés à la moissonneuse

L’association L214, engagée sur le terrain de la défense des animaux a tourné de nouvelles images dans deux élevages et les a publiées mercredi 28 mai. Les conditions de vie de ces volailles sont effroyables.

Les images ont été tournées en avril dernier dans deux élevages intensifs qui sont sous contrat avec la marque de volailles Duc, l'un dans le département de l'Aube, l'autre dans l'Yonne, à Chailley, où se trouve le siège social de la marque bien connue des consommateurs..

L'association explique que dans le premier élevage quelque 40.000 poulets et dans le deuxième 80.000, s'entassent, ne verront jamais la lumière, agonisent et certains meurent sur place.

Des conditions de vie affreuses : élevés uniquement pour leur chair, les volailles sont tellement gavées que certaines renversées sur le dos ne peuvent même pas se lever, d'autres trop petites ne peuvent atteindre les abreuvoir et meurent de soif.

On peut également apercevoir des volailles aux pattes difformes qui ont du mal à marcher. Les poulets vivent un enfer. Beaucoup n'y survivent pas et meurent, se décomposant ensuite à même le sol.

Et dans l'Yonne les poulets sont carrément ramassés grâce à une de moissonneuse à poulets. Aspirés sur des tapis roulants, les poulets sont ensuite propulsés et entassés dans des caisses de transport avant d'être mis dans un camion les transportant vers l'abattoir. Et lorsque les caisses sont surchargées. Les poulets en trop sont jetés violemment à terre.

Pourtant sur son site internet, l'entreprise Duc réserve une partie de sa communication dans ses engagements au bien-être animal.

Il est ainsi précisé  : "Les éleveurs Duc s’engagent et veillent au respect des animaux en adhérant à la charte d’élevage Duc. Le poulailler fait l’objet d’une habilitation annuelle pour le respect des normes définies dans cette charte pour garantir les bonnes conditions de confort des volailles.

Le bien-être animal passe avant tout par un bon état de santé. Les poulets Duc bénéficient de règles d’élevage adaptées. Les éleveurs Duc y portent la plus grande attention en les surveillant autant que nécessaire. Toutes les interventions réalisées au contact des animaux s’effectuent avec l’objectif d’éviter les stress inutiles."

Selon l'association, 83 % des 800 millions de poulets élevés pour être consommés en France, le sont de manière intensive.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 17 Mai 2019

#34 listes de candidats à l'élection des représentants au Parlement européen du 26 mai prochain ont été officiellement enregistrées, à l'issue de la période du dépôt des candidatures le 3 mai.

Chacune de ces listes candidates comporte 79 noms, avec une alternance de candidats de chaque sexe.

L'ordre de présentation de ces listes candidates a été arrêté par tirage au sort à l'issue du dépôt au ministère de l'Intérieur.  Il détermine à la fois l'ordre d'affichage sur les panneaux électoraux à compter du 13 mai (début de la campagne électorale) et de présentation des bulletins sur la table de décharge dans les bureaux de vote le jour du scrutin.

29 - Union de la droite et du centre (Les Républicains)
  François-Xavier Bellamy (Les Républicains)
1 - La France insoumise (La France insoumise et Gauche républicaine et socialiste)
  Manon Aubry (La France insoumise)
23 - Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen (Rassemblement national)
  Jordan Bardella (Rassemblement national)
5 - Renaissance soutenue par La République en marche, le MoDem et ses partenaires
  Nathalie Loiseau (La République en marche
30 - Europe Écologie (Europe Écologie Les Verts)
  Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts)
12 - Envie d'Europe écologique et sociale (Parti socialiste et Place publique)
  Raphaël Glucksmann (PS-Place publique)
21 - Liste citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération.s et DiEM25
  Benoît Hamon (Génération.s)
15 - Le courage de défendre les français avec Nicolas Dupont-Aignan (Amoureux de la France)
  Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)
19 - Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent (Parti communiste français)
  Ian Brossat (Parti communiste)
11 - Les Européens (Union des démocrates et indépendants)
  Jean-Christophe Lagarde (UDI)
7 - Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France, sortons de l'Union européenne (Les Patriotes)
  Florian Philippot (Les Patriotes)
18 - Lutte ouvrière – contre le grand capital, le camp des travailleurs (Lutte ouvrière)
  Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière)
20 - Ensemble pour le Frexit (Union populaire républicaine)
  François Asselineau (UPR)
27 - Évolution citoyenne
Christophe Chalençon (Evolution citoyenne)
28 - Alliance jaune, la révolte par le vote (Alliance écologiste indépendante)
Francis Lalanne (Alliance jaune)
 
33 - Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (UDLEF)
  Christian Person (UDLEF)
32 - Les oubliés de l’Europe – artisans, commerçants, professions libérales et indépendants – ACPLI
  Olivier Bidou (Les oubliés de l'Europe)
31 - Parti animaliste
  Hélène Thouy (Parti animaliste)
26 - Espéranto – langue commune équitable pour l'Europe (Europe Démocratie Espéranto)
  Pierre Dieumegard (Espéranto)
25 - Parti révolutionnaire Communistes
  Antonio Sanchez (Parti révolutionnaire-communistes)
22 - À voix égales
  Nathalie Tomasini ("A voix égales")
17 - Décroissance 2019
  Thérèse Delfel (Décroissance 2019)
16 - Allons enfants
  Sophie Caillaud (Allons enfants)
14 - Mouvement pour l'initiative citoyenne
  Gilles Helgen (Mouvement pour l'initiative citoyenne)
13 - Parti fédéraliste européen – Pour une Europe qui protège ses citoyens (Parti fédéraliste européen)
  Yves Gernigon (Parti fédéraliste européen)
9 - Urgence écologie (Génération écologie, Mouvement écologiste indépendant et Mouvement des progressistes)
Dominique Bourg ("Urgence écologique")
6 - Démocratie représentative
  Hadama Traoré ("Démocratie représentative")
4 - Parti pirate
  Florie Marie (Parti pirate)
2 - Une France royale au cœur de l'Europe (Alliance royale)
  Robert de Prévoisin (Alliance royale)
8 - PACE – Parti des citoyens européens
  Audric Alexandre (Parti des citoyens européens)
3 - La ligne claire (Souveraineté, identité et liberté et Parti de l'in-nocence)
  Renaud Camus ("La ligne claire")
10 - Liste de la reconquête (Dissidence française)
  Vincent Vauclin (Dissidence française)
24 - Neutre et actif
  Cathy Corbet ("Neutre et actif")
34 - Union des démocrates musulmans de France (UDMF)
  Nagib Azergui (UDMF)
L'ordre de présentation des 34 listes a été arrêté par tirage au sort
 
1 - La France insoumise (La France insoumise et Gauche républicaine et socialiste) - Manon Aubry
2 - Une France royale au cœur de l'Europe (Alliance royale) - Robert de Prévoisin
3 - La ligne claire (Souveraineté, identité et liberté et Parti de l'in-nocence) - Renaud Camus
4 - Parti pirate - Florie Marie
5 - (Renaissance) soutenue par La République en marche, le MoDem et ses partenaires - Nathalie Loiseau
6 - Démocratie représentative - Hadama Traoré
7 - (Les Patriotes) Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France, sortons de l'Union européenne - Florian Philippot
8 - PACE – Parti des citoyens européens - Audric Alexandre
9 - Urgence écologie (Génération écologie, Mouvement écologiste indépendant et Mouvement des progressistes - Dominique Bourg
10 - (Dissidence française) Liste de la reconquête - Vincent Vauclin
11 - Les Européens (Union des démocrates et indépendants - UDI) - Jean-Christophe Lagarde
12 - (Parti socialiste et Place publique) Envie d'Europe écologique et sociale - Raphaël Glucksmann
13 - (Parti fédéraliste européen) Parti fédéraliste européen – Pour une Europe qui protège ses citoyens - Yves Gernigon
14 - Mouvement pour l'initiative citoyenne - Gilles Helgen
15 - (Amoureux de la France) Le courage de défendre les français avec Nicolas Dupont-Aignan - Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)
16 - Allons enfants - Sophie Caillaud
17 - Décroissance 2019 - Thérèse Delfel
18 - (Lutte ouvrière) Lutte ouvrière – contre le grand capital, le camp des travailleurs - Nathalie Arthaud
19 - (Parti communiste français) Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent - Ian Brossat
20 - (Union populaire républicaine - UPR) Ensemble pour le Frexit - François Asselineau
21 - (Génération.s) Liste citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération.s et DiEM25 - Benoît Hamon
22 - À voix égales - Nathalie Tomasini
23 - (Rassemblement national) Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen - Jordan Bardella
24 - Neutre et actif - Cathy Corbet
25 - Parti révolutionnaire Communistes - Antonio Sanchez
26 - (Europe Démocratie Espéranto) Espéranto – langue commune équitable pour l'Europe - Pierre Dieumegard
27 - Évolution citoyenne - Christophe Chalençon
28 - Alliance jaune, la révolte par le vote (Alliance écologiste indépendante) - Francis Lalanne
29 - Union de la droite et du centre (Les Républicains) - François-Xavier Bellamy
30 - Europe Écologie (Europe Écologie Les Verts) - Yannick Jadot
31 - Parti animaliste - Hélène Thouy
32 - Les oubliés de l’Europe – artisans, commerçants, professions libérales et indépendants – ACPLI - Olivier Bidou
33 - Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (UDLEF) - Christian Person
34 - Union des démocrates musulmans de France (UDMF) - Nagib Azergui

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 13 Mai 2019

Florence Charton, la compagne du commando marine Cédric de Pierrepont, mort dans la nuit de jeudi à vendredi au Burkina Faso lors d'une opération de libération de deux touristes français qui avaient été enlevés au Bénin, témoigne au micro de France 3 Provence-Alpes Côte d'Azur.
 
"C'était le job, c'est ce qu'il disait. Ils sont préparés pour ça, ils s'entraînent tous les jours pour ça, c'est en eux. Je sais que si c'était à refaire, il le referait. On sait que c'est risqué, qu'ils font des métiers dangereux. On est préparés à les attendre, à qu'ils ne soient pas là mais on n'est pas préparés à ce qu'ils ne rentrent jamais."

"C'était l'homme parfait. Il était très généreux, très affectueux, très famille. Il aimait la vie, il aimait profiter de tout. C'était quelqu'un de très humble, de très grand. C'était mon homme, un homme parfait"

En larmes, Florence Charton a également déclaré "il y a laissé sa vie, c'est notre héros ainsi qu'Alain qui était avec lui. Ceux sont nos héros mais on ne pense pas qu'à 33 ans... voir son homme à la télé car c'est un héros pour la France, qu'on ne le verra plus jamais ici chez nous ou dans sa famille en Bretagne. Tous nos projets, voilà maintenant il faut se reconstruire sans lui".

 

"On avait tout à faire ensemble", regrette Florence Charton sur BFMTV  "On a acheté une maison qu'on a pas encore pu habiter ensemble à cause de travaux, on essayait de faire un bébé. Ça aurait été un père extraordinaire, vu comme il aimait les enfants et se comportait avec ses neveux et nièces. Ça me tue qu'il n'ait pas eu le temps d'être papa."

 C'était mon homme, un homme parfait, témoigne la compagne du militaire tué Cédric de Pierrepont

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 13 Mai 2019

 

“Il a donné sa vie pour la France. Pour nous.” Trois jours après le décès de Cédric de Pierrepont et d’Alain Bertoncello, et à la veille de l’hommage national qui leur sera rendu par Emmanuel Macron aux Invalides, l’émotion est loin d’être retombée. 

Lundi 13 mai, dans les colonnes du Parisien, c’est Léa, la compagne du second commando Marine tué dans l’opération de libération des otages Patrick Picque et Laurent Lassimouillas qui témoigne. Après avoir lu un court texte présentant le militaire de 28 ans, elle décrit un Alain Bertoncello “humble, serviable, attentif, perfectionniste”. 

Un homme dont elle espère surtout que la France se souviendra, dont elle n’oubliera pas le sacrifice immense. “Je suis bouleversée de voir que tous les Français sont touchés par sa disparition”, explique-t-elle.

Léa Latourte, également militaire, parle d’un “homme joyeux, souriant et drôle”. Un homme “parfait”, son “soleil”. “Je l’ai eu au téléphone la veille de son décès, il a allait très bien. On s’est dit des mots d’amour heureusement. Et voilà, le lendemain à mon travail j’ai su que c’était fini. Que je ne le reverrai plus.”

Léa assure qu’Alain Bertoncello, était prêt à faire le sacrifice de sa vie. "Je pense que si c’était à refaire, il le referait [...] Il était conscient des dangers encourus, il était prêt physiquement et mentalement. Il a accompli cette mission jusqu'au bout et c'est donc une mission réussie malgré sa disparition et celle de Cédric.”

Témoignage de Léa Latourte, jeune militaire de 26 ans, au journal télévisé de 13h du lundi 13 mai 2019 présenté par Jean-Pierre Pernaut sur TF1. 

La compagne d'Alain Bertoncello témoigne : C’était un homme parfait et c’était mon soleil

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 11 Mai 2019

Les deux Français disparus le 1er mai au Bénin et deux autres otages, une sud-coréenne et une américaine ont été libérés dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 mai par les forces françaises. Deux sous-officiers français sont tombés au combat.

Des hommes du commando Hubert, "qui avaient déjà connu le combat, qui avaient survécu". Ce qui fait de "cette opération un exploit, c'est que pour être sûrs de ne pas atteindre les otages, ils y sont allés au contact. Il y a eu un corps-à-corps et dans ce corps-à-corps, ils ont perdu", a raconté vendredi 10 mai sur franceinfo l'amiral Jean-Louis Vichot, ex-chargé des relations internationales pour le chef d’état-major de la Marine.

Il s'agit du "maître Cédric de Pierrepont et du maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales", précise l'lysée dans un communiqué.

"La Marine nationale est en deuil", ajoute cette dernière dans une publication sur Facebook.

Le Commando Hubert est l'une des sept unités de commandos de la Marine nationale, basée à Saint-Mandrier, dans le Var. Maître Cédric de Pierrepont avait rallié cette unité en août 2012. "Il y occupait les fonctions de chef de groupe commando depuis le 1er avril 2018", précise la Marine nationale. De son côté, maître Alain Bertoncello faisait partie du commando depuis juillet 2017. 

Cédric de Pierrepont est né en 1986 à Ploemeur (Morbihan) et est entré dans la Marine nationale en 2004. "Il cumulait quinze ans de service, au cours desquels il a plusieurs fois été engagé sur des théâtres d’opérations en Méditerranée, au Levant et au Sahel ; théâtre sur lequel il était déployé depuis le 30 mars dernier", ajoute la Marine.

Une cagnotte en ligne, intitulée "Pour la famille de notre pote" a été ouverte pour la famille de Cédric de Pierrepont sur le site lepotcommun.fr

L'argent récolté ira à la famille de Cédric de Pierrepont, et plus particulièrement à sa maman. "C'est une manière de l'accompagner dans cet insurmontable coup du sort" explique les créateurs de la cagnotte. 

Alain Bertoncello, 28 ans, originaire de Montagny-les-Lanches en Haute-Savoie. Il est entré dans la Marine nationale le 14 février 2011, "il cumulait plus de sept ans de service". "Le maître Bertoncello a participé à des missions de défense des intérêts maritimes français aux Seychelles et à plusieurs opérations extérieures au Qatar, au Levant et au Sahel ; théâtre sur lequel il était engagé depuis le 30 mars dernier." 

Samedi 11 mai, le père d'Alain Bertoncello, Jean-Luc Bertoncello, a rendu hommage à son fils. "Il a eu la vie qu'il voulait. Il y a une chose dont je suis sûr, même si on n'en parlait pas tous les jours, bien entendu, quelque chose qu'il appréciait énormément, c'est finalement le lien qui existe entre tous ces gens qui vivaient avec lui, qui s'entraînaient avec lui, qui travaillaient avec lui. C'est vraiment quelque chose de très, très fort".

Et, d'ajouter, à propos du qualificatif de "héros" que l'on pourrait attribuer à son fils : "Moi, tout ce qu'on m'a dit est simple : c'est qu'il y avait deux têtes d'équipe, c'est eux qui ont reçu. Chacun en tire les conclusions qu'il veut.  Comment pourrait-on ne pas être fier. On vient de perdre son fils, si en plus on n'est pas fier... Oui je suis fier de mon fils. Mais je vais vous dire : je l'étais avant. J'ai trois enfants et j'en suis fier".

Trois des quatre ex-otages libérés le 10 mai au Burkina Faso sont arrivés en France. Patrick Picque, Laurent Lassimouillas ainsi que l’ex-otage sud-coréenne dont l’identité n’a pas été révélée ont atterri, samedi 11 mai à la base aérienne de Villacoublay (Yvelines) aux alentours de 18 h.

Le chef de l’État, Emmanuel Macron, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et de la ministre des Armées, Florence Parly, étaient sur place pour accueillir les ex-otages libérés.

À la base aérienne de Villacoublay, Emmanuel Macron, qui était également accompagné du chef d'état-major des armées, le général François Lecointre, a échangé quelques mots avec les ex-otages, mais n'a pas pris la parole publiquement. L'ambassadeur de Corée du Sud était également présent.

Après, le chef de l'État s'est entretenu quelques instants avec les ex-otages dans un salon privé de l'aéroport où étaient réunies leurs familles.

Laurent Lassimouillas, l'un des ex-otages français enlevés au Bénin, et dont la libération a coûté la vie à deux soldats, a affirmé que son compatriote et lui auraient "certainement" dû "éviter" de se rendre dans la région.

"Certainement aurions-nous dû prendre davantage en compte les recommandations de l'État et la complexité de l'Afrique, et éviter de nous rendre dans cette magnifique région du monde, qui malheureusement bascule dans l'instabilité", a-t-il estimé.

L'accueil réservé aux ex-otages, samedi, n'a en effet pas manqué de faire réagir. À commencer par la classe politique, comme en témoigne notamment la réaction de Hubert Falco, maire LR de Toulon - chef-lieu du département où étaient basés les militaires tués.

Le seul hommage que l’on attend de la Nation, c’est pour nos deux héros ! Si on se félicite bien sûr de la libération de 2 compatriotes retenus en otage, on ne peut cautionner l’accueil solennel envisagé par les autorités à Villacoublay, le Président de la République en tête, a écrit l'élu sur Twitter.

Un hommage national aux deux commandos marine tués dans l'opération, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello sera organisée mardi 14 mai aux Invalides.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 3 Mai 2019

Mercredi 1er mai vers 21 heures Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, a tweeté :

"Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital. On a agressé son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger. Indéfectible soutien à nos forces de l’ordre : elles sont la fierté de la République."

Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (et ancien président d'Emmaüs France), qui a porté plainte après l'intrusion, a estimé jeudi 2 mai, sur Franceinfo qu'on était "passé au bord d'une catastrophe".

"Il aurait pu se produire un drame dont je n'ose même pas imaginer les conséquences", a-t-il dit.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui s'est rendue sur place jeudi, a rappelé qu'il y avait bien eu intrusion dans l'enceinte de l'hôpital et que les manifestants s'en étaient ensuite pris à la porte d'entrée vitrée défendue par le personnel soignant mais elle a refusé de parler d'attaque.

"Aujourd'hui une enquête est en cours, je ne suis pas là pour qualifier les circonstances de cette tentative d'intrusion", a-t-elle dit à la presse.

"On peut aussi observer que les grilles de cet hôpital étaient fermées, étaient cadenassées (...) et il y a eu une volonté claire de forcer les grilles puisque les chaînes ont été cassées."

La directrice de l'hôpital, qui se trouvait derrière la grille, a signalé aux manifestants qu'ils pénétraient dans l'enceinte d'un hôpital. "Ils le savaient et ils ont souhaité pénétrer tout de même", a-t-elle dit.

Après avoir dénoncé une "attaque" de l'hôpital en marge du défilé du 1er-Mai, le ministre de l'Intérieur est accusé de mentir, car des vidéos contredisent la version d'une "attaque" par des manifestants du service réanimation de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Et jeudi 2 mai, les 32 gardes à vues ordonnées dans le cadre de l’enquête ont d’ailleurs été levées.

Du haut d'une passerelle qui dessert la sortie de secours du service de réanimation de l'hôpital, plusieurs soignants filment les manifestants qui sont déjà entrés dans l'enceinte de l'établissement, vaste de plusieurs hectares, par l'accès de la résidence universitaire du Crous. La vidéo de l'un d'entre eux, relayée sur Facebook, montre des manifestants fuir soudainement vers eux, dans la panique, alors que des policiers entrent sur le site.

Au bout d'une minute, des policiers arrivent sur la passerelle et commencent à les évacuer dans le calme. Au même moment, un bref échange a lieu entre soignants et manifestants, la porte ouverte cette fois-ci. "Ils nous gazent", dit l'un d'eux. "Ils ne vont rien vous faire", rassure une soignante, alors qu'un policier le raccompagne dans le calme.

La fin de la vidéo permet d'entendre les réactions des infirmiers et des aides soignants, certains avouant être "choqués", tandis que d'autres plaisantent. L'un d'entre eux : "j'ai encore cassé la porte, j'ai tiré comme un fou" ou d'autres essaient de comprendre ce qu'il vient de se passer : "ils n'ont pas compris, ils ne savaient pas, ils ont juste cherché une issue possible".

"Le ministre de l'Intérieur doit cesser de mettre de l'huile sur le feu et doit maintenant s'expliquer sur ses déclarations démenties par les faits", a écrit Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat sur Twitter.

"S'il s'agit d'un mensonge délibéré dans le seul et unique but de disqualifier et salir une mobilisation sociale, le ministre de l'Intérieur doit être démis de ses fonctions sans délai", a aussi estimé Benoit Hamon (Génération.s), demandant que "le gouvernement produise les preuves de ce qu'il affirme". 

"Le Gouvernement pris en flagrant délit de #FakeNews, assez de cette propagande ! @CCastaner a manipulé les faits pour discréditer ses opposants : il doit démissionner. Il y a suffisamment de violences à condamner pour ne pas en inventer", a jugé Nicolas Dupont-Aignan.  

Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis est allé encore plus loin, en martelant: "Castaner menteur, Castaner démission!".

Vendredi 3 mai, la majorité fait bloc derrière le ministre pour répondre par la négative et soutenir ses propos. "Je trouve cette polémique révoltante", a réagi, sur RTL, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation, Gabriel Attal. "Tout ce temps perdu à alimenter une polémique pour faire l’exégèse du terme “attaque”... Ce n’est pas acceptable d’entrer dans un hôpital en défonçant une grille. Un hôpital n’est pas une zone de non-droit, et je demande que les personnes qui essayent de détourner le débat en créant des polémiques puissent condamner ce qu’il s’est passé car c’est condamnable", affirme-t-il.

"Christophe Castaner a croisé un certain nombre de personnels de la Pitié-Salpêtrière qui étaient choqués. Entrer dans un hôpital, même pour se réfugier, ce n’est pas normal" a réagi, quant à lui, le ministre des relations avec le Parlement Marc Fesneau, sur Sud Radio. 

"vouloir s'introduire dans un hôpital de cette façon n'est pas excusable", a réagi sur BFMTV, le Premier ministre, Édouard Philippe.

Critiqué de toutes parts et accusé de "fake news", le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a fait marche arrière vendredi 3 mai, dans une conférence de presse depuis Toulon (Var).

"Intrusion violente, c’est le mot qu’a utilisé la directrice de l’hôpital. Attaque, c’est celui qui m’est venu après avoir entendu le récit ému des personnels. J’entends le reproche qui m’est fait pour avoir utilisé le mot "attaque", je souhaite qu’aucune polémique n’existe sur ce sujet, et en la voyant naître, je me dis que je n’aurais pas dû l’employer".

"Intrusion violente, terme utilisé par la directrice, est en effet mieux adapté et semble confirmer d’ailleurs par les vidéos qui sont apparues depuis".

"S'agissant des polémiques qui ont agité le monde médiatico-politique pendant les vingt-quatre dernières heures, je crois savoir que le ministre de l'Intérieur a corrigé son propos. Il a sans doute eu raison de le faire en choisissant le terme qu'il a utilisé. Et je n'ai pas d'autres commentaires à faire sinon qu'il a évidemment, et comme depuis le début, toute ma confiance", a affirmé le premier ministre à Montmoreau (Charente).

Au cœur de la polémique, des élus d'opposition ont réclamé vendredi 3 mai, l'audition devant le Parlement du ministre de l'Intérieur, d'autres exigeant sa démission.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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