Publié le 29 Juin 2016

Vidéo : De nouvelles images de maltraitance animale dans deux abattoirsVidéo : De nouvelles images de maltraitance animale dans deux abattoirsVidéo : De nouvelles images de maltraitance animale dans deux abattoirs

L'association L214, connue pour son combat contre l'abattage des animaux, publie mercredi 29 juin, une nouvelle vidéo de cas de maltraitance animale. Les images concernent deux abattoirs : celui de Pézenas dans l'Hérault et à Puget-Théniers dans les Alpes-Maritimes.

Les images, commentées par Rémi Gaillard, ont été "tournées entre novembre 2015 et mai 2016" précise l'association. Sur la vidéo, on peut voir des chevaux recevant des charges de pistolets à tiges perforantes censés les rendre inconscients avant la saignée, mais provoquant de nombreux ratés ou des équidés traînés jusqu'à la mort par des treuils.

À Pézenas toujours, les bovins sont, d'après les images, tués sans étourdissement, sont égorgés par cisaillement, avant que le sacrificateur ne revienne découper dans la gorge des animaux encore vivants. Un mouton reçoit même un coup de couteau dans l'œil avant d'être égorgé. Des chevaux sont tirés par un treuil jusque dans le box d’abattage. Des cochons sont poussés à coups d’aiguillons électriques

"À l'abattoir du Mercantour, les conditions d'abattages des bovins sont moyenâgeuses" indique L214. Sur les images de cette deuxième structure, de nombreux moutons sont suspendus conscients au moment de la saignée. Un veau, accroché au rail par la patte arrière, tente de se relever pendant deux minutes entières, à moitié décapité, la tête dans un bac de sang. Plus tard, un mouton cherche à fuir, la gorge ouverte et en pleine conscience. D'autres sont tués sans étourdissement.

Dans cet établissement, les services de l'Etat n'avaient relevé aucun manquement lors des contrôles indique Le Monde.

L'association L214 a déposé plainte pour mauvais traitement et cruauté envers animaux mercredi 29 juin auprès des Tribunaux de grande instance de Béziers et Nice.

"Ces images ne sont pas exceptionnelles. La souffrance des animaux est toujours présente au moment des mises à mort. L'exception, c'est d'avoir accès aux images", déplorait Brigitte Gothière cofondatrice et porte-parole de l’association L214 en mars dernier, interrogée par BFMTV lors de la diffusion des images tournées dans les Pyréenées-Atlantiques.

"Les scandales se suivent et se ressemblent. Il est illusoire de penser que l’on peut tuer trois millions d’animaux par jour en respectant la réglementation", dénonce mercredi 29 juin Sébastien Arsac, porte-parole de L214, interrogé par Le Monde.

En visite surprise le 17 mai à l'abattoir de Pézenas, le député LR de l'Hérault Elie Aboud, membre de la commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs, n'avait constaté "aucun dysfonctionnement".

Une commission d'enquête parlementaire sur "les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français" a été créée après la diffusion ces derniers mois par l'association L214 de vidéos révélant des mauvais traitements dans les abattoirs gardois d'Alès et du Vigan, puis à Mauléon-Licharre dans les Pyrénées-Atlantiques.

Les abattoirs de Pézenas et du Mercantour sont par ailleurs certifiés bio et de taille humaine. L’abattoir municipal de Pézenas, qui emploie une vingtaine de salariés, traite 2.000 à 2.200 tonnes de viande par an. Celui du Mercantour compte six salariés et traite 250 tonnes de carcasse par an (dont 25 à 30 % de halal).

Comme le rappelle Le Monde, le code rural et un règlement européen datant de 2009 précisent que dans les abattoirs, "toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort".

Attention ces images sont choquantes

Installation de vidéo-surveillance en continu, formation des personnels, amélioration des matériels utilisés et renforcement des contrôles : les associations de défense des animaux ont demandé mercredi 29 juin une augmentation des moyens dévolus aux abattoirs.

Les souhaits aussi de Brigitte Bardot. Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l'agriculture, Stephane Le Foll, elle n'hésite pas à interpeller et à demander des mesures concrètes à celui qu'elle qualifie de "Monsieur le ministre de la Souffrance".

Vidéo : De nouvelles images de maltraitance animale dans deux abattoirs

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 27 Juin 2016

Les coordonnées de 112.000  policiers se retrouvent sur internet

Les données personnelles de près de 112.000 policiers, mais aussi de certains de leurs proches, ont été piratées et diffusées sur le Net depuis trois semaines.

Révélée par RTL, ce lundi 27 juin, l'information embarrasse au plus haut point le ministère de l'Intérieur.

Cette fuite intervient seulement deux semaines après le meurtre de deux policiers à leur domicile de Magnanville dans les Yvelines.

Lors de l’hommage que leur avait rendu François Hollande le vendredi 17 juin, le chef de l’Etat avait promis que des mesures seraient prises pour assurer l’anonymat des représentants des forces de l’ordre.

En conflit avec sa direction, un responsable d'agence de la Mutuelle générale de la police, installée à Limoges, aurait volontairement copié l’ensemble des données personnelles de policiers sur Google.

Ces informations ne sont protégées que par un simple mot de passe. Elles contiennent les adresses et numéros de téléphone de l’ensemble des fonctionnaires concernés, qu’ils soient actifs ou retraités.

La direction a décidé de le mettre à pied, après avoir mis trois semaines à découvrir l'acte de malveillance. Une plainte a également été déposée à Toulouse par la mutuelle selon les informations de RTL.

"C'est extrêmement préoccupant", a déclaré à l'antenne de RTL Nicolas Conte, secrétaire général adjoint du syndicat Unité SGP Police-FO.

Selon la station, Google aurait reçu instruction du ministère de l'intérieur d'effacer les données ainsi téléchargées. L'opération de "nettoyage "serait en cours

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 26 Juin 2016

Lutte contre la pollution : Les pastilles auto disponibles dès le 1er juillet

Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, a annoncé mardi 21 juin que le dispositif, prévu dans la loi sur la transition énergétique, sera mis en place à partir du 1er juillet prochain.
Le but : classer les voitures en fonction de leur niveau de pollution afin de limiter la circulation automobile dans certaines zones.
Ce sera le cas dans les zones dites de "circulation restreinte" a précisé la Ministre.

Basé sur une classification en fonction des émissions polluantes (oxydes d'azote, particules), ce certificat permettra, en fonction de sa couleur et des règles prises par les maires, de circuler dans les zones de circulation restreinte ou encore de bénéficier de modalités de stationnement favorables.

D'après une étude de l'agence Santé publique France, la pollution de l'air tue 48.000 personnes chaque année en France. Ces vignettes représenteront un moyen de lutte contre ce problème sanitaire.

Si vous habitez une collectivité "active" dans la lutte contre la pollution de l'air, vous pourrez vous procurer une de ces pastilles de couleur pour votre véhicule.

Au total, 6 types de certificats sont proposés : vert pour les véhicules les moins polluants (hybrides, à gaz, ou électriques). Puis elles se déclinent en violet, jaune, orange, bordeaux et gris pour les autres.

Dans les collectivités concernées, ces autocollants seront disponibles pour toutes les voitures, exceptées celles immatriculées avant le 31 décembre 1996.

Les conducteurs sont libres d’apposer ces pastilles sur leur pare-brise ou de ne pas le faire. De même, les maires garderont toute latitude pour s’emparer de ce dispositif anti-pollution.

Le certificat sera disponible à partir du 1er juillet 2016. On pourra l’obtenir sur internet pour 4,50 euros, mais le site officiel (www.certificat-air.gouv.fr) n’est pas encore en ligne. Les certificats seront ensuite envoyés par la poste. La pastille sera valable plusieurs années.

La ville de Paris a d'ores et déjà indiqué qu'elle mettra en place le dispositif. Baptisées "Crit'air", ces vignettes seront disponibles, à partir du 1er juillet prochain, pour les automobilistes de la capitale. Elles seront obligatoires dès janvier 2017.

D'autres villes, à l'image de Grenoble, Bordeaux et Strasbourg, seraient aussi en bonne voie de s'y mettre, indique l'AFP.

Selon la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, le nouveau dispositif sera "plus efficace ", que celui de la "pastille verte", grâce à une classification en sept catégories, avec des critères bien plus sévères que ceux de la pastille verte. Les différentes couleurs devraient permettre aux contrôles d’identifier "plus facilement" les véhicules les moins polluants.

La "pastille verte" a été mise en place en 1998 par la ministre de l’écologie de l’époque Dominique Voynet (gouvernement Jospin), elle récompensait les véhicules dont le moteur était équipé d’un catalyseur, ainsi que les voitures électriques ou hybrides et fonctionnant au gaz naturel (GN) ou au gaz de pétrole liquéfié (GPL).

Avec le renouvellement du parc automobile, 80 % à 90 % des voitures particulières ont fini par posséder l’autocollant "pastille verte", avec notamment la généralisation des pots catalytiques. Les préfectures ont alors cessé de le distribuer en 2003.

Dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, le gouvernement veut également encourager le renouvellement du parc automobile. L’objectif est en effet d’éliminer le diesel d’ici à cinq ans et de favoriser les véhicules électriques.
En ligne de mire : les véhicules diesels datant d’avant 2005 et non équipés de filtres à particules.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 25 Juin 2016

Deux hommes ont été tués par des tirs de kalachnikov et une jeune fille de 14 ans a été grièvement blessée, dans la nuit de vendredi à samedi, dans la cité Consolat, dans les quartiers nord de Marseille.

Les deux hommes, dont les identités n'ont pas été révélées, ont été abattus dans leur voiture sur le parking de la cité Consolat, dans le 15e arrondissement, peu après minuit. Ils étaient âgés de 30 ans, selon le quotidien La Provence.

Selon les premiers éléments de l'enquête, ils ont été victimes d'un règlement de compte entre clans des cités des quartiers nord de la ville. Les agresseurs ont pris la fuite et un véhicule a été retrouvé brûlé dans un commune voisine.

L'adolescente, victime collatérale de l'agression, a reçu une balle alors qu'elle se trouvait à une centaine de mètres du lieu de la fusillade. "Elle doit être opérée dans la journée mais son pronostic vital n'est plus engagé", a indiqué dans la matinée une source judiciaire.

Ce règlement de compte "s'inscrit dans la longue liste de meurtres dont la cause initiale est le contrôle des plans de distribution du cannabis à Marseille", a réagi le député PS Patrick Mennucci dans un communiqué. "La rentabilité des trafics est telle pour les voyous qu'elle justifie tous les excès", estime-t-il, réclamant de nouveau "d'ouvrir le débat sur la légalisation du cannabis, seule solution permettant d'éradiquer les trafics".

Depuis le début de l'année, seize personnes ont été tuées par balle à Marseille, la plupart dans des règlements de compte. Le dernier règlement de compte a eu lieu le 15 juin, dans une cité des quartiers nord (13e arrondissement) où un homme de 23 ans a été abattu par plusieurs individus, touché par un tir en rafale, selon la police.

Capture d'écran ITélé

Capture d'écran ITélé

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 24 Juin 2016

Les Britanniques ont voté jeudi à 51,9% des voix pour sortir de l'Union européenne, contre 48,1% pour rester, selon les résultats définitifs publiés vendredi 24 juin par la commission électorale.

17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit et 16,1 millions pour rester dans l'UE. Le taux de participation au référendum est particulièrement élevé et atteint 72.2 %.

Conséquence directe de cette décision : Après que les Bourses asiatiques ont plongé, les places financières européennes ont commencé dans le rouge.

À l'ouverture, l'ensemble des Bourses européennes ont plongé. Londres et Paris ont perdu 7% peu après l'ouverture, les Bourses de Lisbonne et Francfort près de 10%. Les principales banques londoniennes s'effondrent elles de 30%.

Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mark Carney a déclaré que l'institution était prête à injecter 250 milliards de livres (326 milliards d'euros) de fonds additionnels afin d'assurer des liquidités suffisantes pour le fonctionnement des marchés suite à la victoire du Brexit.

David Cameron a annoncé sa prochaine démission. "Le pays a besoin d'un nouveau leadership", a déclaré le Premier ministre, indiquant toutefois qu'il assurerait la transition jusqu'en octobre.

À l'issue du référendum, le Royaume-Uni apparaît coupé en deux, entre le Nord et le Sud. En effet, l'Irlande du Nord a voté pour rester à 55,8%, tout comme l'Ecosse qui s'est prononcée pour le maintien à 62%. De son côté, l'Angleterre opte pour la sortie de l'Union européenne à 53,4%.

"Nous attendons maintenant que le gouvernement du Royaume-Uni rende effective cette décision du peuple britannique dès que possible", ont écrit les présidents du Conseil européen, Donald Tusk, de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, du Parlement européen, Martin Schulz, et de la présidence tournante de l'UE, le Néerlandais Mark Rutte.

"Nous nous tenons prêts à lancer les négociations, ont-ils ajouté dans un communiqué commun.

Le gouvernement britannique va devoir entamer la procédure pour sortir de l'Union européenne. Un processus qui pourrait prendre plusieurs années selon les observateurs. Dans un premier temps, il va falloir enclencher l'article 50 du traité de Lisbonne, qui fixe les règles d'une sortie de l'UE. Selon cet article, les parties auront deux ans pour se mettre d'accord.

"Il n'y aura pas de changement immédiat dans la manière dont notre population voyage, dont nos biens circulent et dont nos services sont vendus", a insisté David Cameron, soulignant que les discussions allaient démarrer avec l'UE. Il a aussi précisé qu'il laisserait ces discussions à son futur successeur.

Le président de la République française François Hollande s'est exprimé sur la décision des britanniques de sortir de l'Union européenne.

"C'est un choix douloureux et je le regrette profondément (...) Nous devons respecter ce choix et en tirer toutes les conséquences : le Royaume-Uni ne fera plus partie de l'Union européenne, commence-t-il. Le vote des Britanniques met gravement l'Europe à l'épreuve."

"Il faut rebâtir le projet européen, a déclaré le Premier ministre. Manuel Valls a estimé que la victoire du Brexit en Grande-Bretagne était le "révélateur d'un malaise trop longtemps ignoré" au sein de l'Union européenne.

"C'est le moment d'être digne des pères fondateurs, de refonder une nouvelle Europe en écoutant les peuples", a déclaré lors d'un déplacement dans l'Essonne le Premier ministre, pour qui "l'Europe ne doit plus intervenir partout, tout le temps".

En France, comme ailleurs en Europe, les réactions ne se sont pas faites attendre. Le Front national s'est immédiatement réjoui du résultat du vote.

Dans un entretien au Monde, Nicolas Sarkozy regrette " l’absence complète de leadership en Europe", ajoutant qu’il "déplore", sur ce point, "l’effacement de M. Hollande". "Quand il n’y a plus ni gauche, ni droite, quand il n’y a plus de débat, vous laissez un espace immense aux extrêmes", affirme l’ancien président de la République, pour qui "ce qui se passe en Autriche pourrait arriver en France".

À la différence de Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy est en revanche hostile à l’organisation d’un référendum sur la question européenne : "Je ne crois pas que le référendum soit la meilleure façon de répondre à des questions si complexes portant sur la refondation de l’Europe, qui sont de la compétence de la représentation parlementaire.

"Marine Le Pen, la présidente du parti d'extrême droite demande qu'un référendum similaire soit désormais proposé en France. De son côté, Florian Philippot, vice-président du Front national, s'est également déclaré très heureux sur Itélé, allant dans le sens de Marine Le Pen, et demandant un vote similaire.

L' extrême droite néerlandaise a également fait savoir ce vendredi son souhait de voir intervenir un même référendum aux Pays-Bas, "Les Néerlandais ont le droit à un référendum aussi. Le Parti pour la liberté demande ainsi un référendum sur un Nexit, une sortie néerlandaise de l'UE", a-t-il avancé dans un communiqué de presse selon Le Huffington Post .

Le candidat à l'élection présidentielle Jean Luc Mélenchon a profité du choix des Britanniques de quitter l'Union européenne pour renouveler sa demande de "sortie des traités européens", estimant que l'Europe, "on la change ou on la quitte".

Dans toute l'Europe, plusieurs voix se sont élevées, ce vendredi matin, pour faire part de leurs inquiétudes face aux conséquences du choix des Britanniques.

Sur Twitter : Jean-Pierre Raffarin, a fait part sur de sa tristesse face au résultat annoncé.

Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères a quant à lui appelé l'Europe à prendre des mesures face aux conséquences, en soulignant l'urgence de la situation.

Christian Estrosi, président LR de la région PACA, a de son côté accablé un couple Hollande-Merkel en souffrance, en reprochant à la France son manque de leadership et à L' Europe sa faiblesse.

Sur Europe 1, Alain Juppé a évoqué un choc pour l'Europe et pour la France. Face aux réactions diverses qui fusent depuis l'annonce du brexit, il a également déclaré que reproduire un tel référendum en France serait "offrir la victoire sur un plateau à Marine Le Pen".

La maire de Paris Anne Hidalgo a estimé que la victoire du Brexit était "un jour triste pour l'Europe et pour toutes les villes européennes". "Si je respecte ce choix démocratique, je ne peux que regretter que nous soyons arrivés à une telle situation", indique la maire PS dans un communiqué.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a exhorté vendredi l'Union européenne et la Grande-Bretagne à assurer ensemble une "transition en douceur" vers une nouvelle relation économique, après la victoire du Brexit.

"Nous exhortons les autorités au Royaume-Uni et en Europe à collaborer ensemble pour assurer une transition en douceur vers une nouvelle relation économique (...), notamment en clarifiant les procédures et les objectifs généraux qui guideront ce processus", a déclaré la dirigeante dans un communiqué.

Pour Alexis Tsipras, le résultat du référendum britannique devra servir de "réveil" à l'UE pour "changer sa politique", au risque d'entrer sinon sur "une voie dangereuse de régression pour nos peuples", a mis en garde vendredi le Premier ministre grec.

Moscou espère que le Brexit permettra une amélioration des relations entre la Grande-Bretagne et la Russie, a assuré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Nous espérons que, dans cette nouvelle réalité, la nécessité de construire de bonnes relations l'emportera", a déclaré Dimitri Peskov.

Matteo Renzi président du Conseil italien, a déclaré qu'il est désormais essentiel de "rénover" la "maison Europe". "L' Europe est notre maison", mais "cette maison doit être rénovée, rafraîchie", a affirmé Matteo Renzi, lors d'une brève allocution devant la presse.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 21 Juin 2016

Meurtre de policiers à Magnanville : trois proches du tueur présumé interpellés

Trois proches de Larossi Abballa, le tueur du couple de policiers à Magnanville (Yvelines), ont été interpellés, mardi 21 juin, selon des sources policières. Ils sont soupçonnés d'avoir effectué des repérages visant des forces de l'ordre. L'un d'entre eux fait l'objet d'une fiche S.

Ces trois hommes, condamnés par le passé pour des faits à caractère terroriste, ont été interpellés aux Mureaux et à Mantes-la-Jolie, selon M6, qui a révélé l'information. Ils avaient effectué des surveillances de policiers notamment à l'occasion d'un rassemblement festif dans les Yvelines.

Les enquêteurs doivent s'attacher à déterminer s'ils ont ou non un lien avec le double assassinat de Jean-Baptiste Salvaing et de Jessica Schneider à leur domicile de Magnanville dans les Yvelines le 13 juin. Ce double assassinat a été perpétré au nom du groupe Etat islamique (EI) par Larossi Abballa, 25 ans, tué dans une intervention du Raid.

Saad Rajraji 27 ans et Charaf-Din Aberouz 29 ans, complices présumés de Larossi Abballa, tué le 13 juin lors de l'intervention policière au domicile du couple de policiers, ont par ailleurs été mis en examen et écroués samedi 18 juin dans l'enquête sur ce double meurtre.

Selon une source policière, les enquêteurs ont retrouvé lors d'une perquisition au domicile de Saad Rajraji l'adresse internet de Fabien Clain. Ce djihadiste français, dont le nom apparaît dans de nombreux dossiers terroristes, est l'auteur du message de Daech revendiquant les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis.

L'attaque jihadiste contre Jean-Baptiste Salvaing, commandant de police adjoint du commissariat des Mureaux, et Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif du commissariat voisin de Mantes-la-Jolie, a provoqué un vif émoi parmi les policiers et dans la population.

Jeudi 16 juin, une marche blanche a ainsi rassemblé 2.500 personnes à Mantes-la-Jolie, puis un millier de personnes a participé samedi 18 juin à une marche silencieuse dans la ville.

Dimanche 19 juin, 2.500 personnes ont participé à la marche organisée par les associations musulmanes de Mantes-la-Jolie (Yvelines) pour exprimer leur solidarité avec les forces de l'ordre.

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Publié le 19 Juin 2016

Magnanville - Policiers tués : deux proches de Larossi Abballa mis en examen et écroués

Saad Rajraji 27 ans et Charaf-Din Aberouz 29 ans, deux proches de Larossi Abballa, le djihadiste qui a tué un policier et sa compagne dans les Yvelines lundi 13 juin, ont été mis en examen samedi 18 juin par les juges antiterroristes et écroués dans l'enquête sur cette nouvelle attaque en France au nom de Daech.

Mis en garde à vue depuis mardi matin, les deux hommes sont connus de l'antiterrorisme français. Ils avaient été condamnés avec Larossi Abballa en septembre 2013, à cinq ans de prison, pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes" dans le dossier d’une filière d’acheminement de djihadistes vers les zones tribales pakistano-afghanes du Waziristan.

Larossi Abballa avait également été condamné à trois ans de prison dans le cadre de cette affaire.

Après ce double assassinat de policiers, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire, notamment pour "assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique et complicité" et "séquestration d'un mineur de moins de 15 ans", en lien avec une entreprise "terroriste".

Les deux hommes ont été mis en examen, mais pour "association de malfaiteurs terroriste" criminelle, les juges ne retenant pas à ce stade une complicité directe dans le double assassinat. Comme l'avait requis le parquet de Paris, ils ont été placés en détention provisoire.

La garde à vue d'un troisième homme de 24 ans a été levée sans poursuite à ce stade de l'enquête.

Lundi 13 juin, après 20 heures, Larossi Abballa, 25 ans, a tué à coups de couteau Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant de police adjoint du commissariat des Mureaux, devant son pavillon à Magnanville, près de Paris.

Il a ensuite séquestré à l'intérieur de la maison sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif du commissariat voisin de Mantes-la-Jolie, qu'il a égorgée, et leur petit garçon de trois ans, retrouvé dans un état de "sidération".

Larossi Abballa, qui a déclaré avoir prêté allégeance à Daech, a été tué par les policiers d'élite du Raid. Ces mêmes policiers ont ainsi pu sauver la vie du petit Mathieu.

Les enquêteurs ont retrouvé sur les lieux une liste de cibles mentionnant des personnalités ou des professions (des rappeurs, des journalistes et des policiers). Ce document a été laissé par le tueur. "Trois téléphones, trois couteaux et un, en particulier, ensanglanté et posé sur la table", ont aussi été découverts.

Daech qui exhorte fréquemment ses partisans à tuer des policiers et des militaires dans les pays de la coalition engagée contre ses positions en Syrie et en Irak, a revendiqué ce double homicide.

De son côté, Larossi Abballa a revendiqué l’attaque dans une vidéo publiée sur un compte Facebook. Il y proférait également des menaces contre l’Euro de football, contre les maires et les députés, ainsi que contre plusieurs personnalités.

L'homme faisait l’objet d’une fiche "S" pour "sûreté de l’Etat" émise en janvier par la Direction générale de la sécurité intérieure. Le procureur de la République de Paris a précisé qu’il avait été placé sur écoute par la justice, sans qu’une quelconque menace ait été décelée.

Samedi 18 juin, un millier de personnes se sont rassemblées à Mantes-la-Jolie, en hommage aux deux fonctionnaires.

Entre 2.500 personnes, selon la police, et 4.000 à 5.000, selon les organisateurs, ont participé ce dimanche 19 juin, à la marche organisée par les associations musulmanes de Mantes-la-Jolie (Yvelines) pour exprimer leur solidarité avec les forces de l'ordre six jours après le meurtre d’un couple de policiers.

Habitants de Nantes ou des communes environnantes, fidèles et scouts musulmans, mais aussi chrétiens, ont répondu à l’invitation des associations musulmanes de la ville.

Magnanville - Policiers tués : deux proches de Larossi Abballa mis en examen et écroués

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 18 Juin 2016

Meurtre de Jo Cox : "Mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni !" a lancé le meurtrier présumé devant la justice

"Mort aux traîtres, liberté pour le Royaume-Uni !" a lancé le meurtrier présumé de la députée pro-Union européenne Jo Cox samedi devant la justice.

Thomas Mair, 52 ans, a prononcé ces mots lorsqu'il a été invité à décliner son identité lors de sa première comparution devant le tribunal de Westminster, selon l'agence britannique Press Association.

Le quinquagénaire avait été inculpé dans la nuit d'homicide volontaire sur la députée travailliste de 41 ans. Jo Cox a été tuée jeudi dans sa circonscription de Birstall, dans le nord de l'Angleterre, à une semaine du référendum britannique sur l'Union européenne.

L'émotion était toujours extrêmement vive au Royaume-Uni, quarante-huit heures après le décès de cette mère de deux jeunes enfants. Elle a reçu plusieurs balles et a été poignardée en pleine rue devant la bibliothèque de la ville.

À Birstall, des habitants se sont recueillis dans le centre-ville. Des centaines de personnes ont également déposé des fleurs et observé une minute de silence vendredi soir à Londres, à l'extérieur du Parlement que Jo Cox avait découvert en 2015 en tant que nouvelle députée.

La campagne ne devrait véritablement reprendre que mardi 21 juin, à deux jours du référendum, avec un débat organisé dans la Wembley Arena devant 6.000 personnes. Dans l'intervalle, le Parlement, rappelé en session extraordinaire, rendra lundi 20 juin un hommage national à "l'un de ses membres les plus brillants et les plus passionnés", selon les mots de David Cameron.

Une sortie de l'UE aurait un impact «"négatif et important" sur l'économie britannique qui pourrait, au pire, tomber en récession l'année prochaine, a averti de son côté le FMI.

Pour le président russe Vladimir Poutine, David Cameron avait organisé le référendum pour "faire chanter l'Europe" ou "pour l'effrayer".

Le ministre français de l'Économie, Emmanuel Macron, a estimé dans un entretien au journal Le Monde que la Grande-Bretagne "s'isolerait et deviendrait un comptoir, une place d'arbitrage à la frontière de l'Europe" en cas de Brexit.

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Publié le 17 Juin 2016

Royaume-Uni - Meurtre de la député Jo COX : Le meurtrier présumé serait un partisan néonaziRoyaume-Uni - Meurtre de la député Jo COX : Le meurtrier présumé serait un partisan néonaziRoyaume-Uni - Meurtre de la député Jo COX : Le meurtrier présumé serait un partisan néonazi
Royaume-Uni - Meurtre de la député Jo COX : Le meurtrier présumé serait un partisan néonaziRoyaume-Uni - Meurtre de la député Jo COX : Le meurtrier présumé serait un partisan néonaziRoyaume-Uni - Meurtre de la député Jo COX : Le meurtrier présumé serait un partisan néonazi

Moins d'une semaine d'un référendum capital sur l'Union européenne (UE), le Royaume-Uni est bouleversé après le meurtre jeudi de la députée britannique travailliste pro-UE Jo Cox, 41 ans. La campagne où s'opposent partisans du "in" (pour le maintien dans l'UE) et du "out" est suspendue. On apprend dans le même temps que le tueur présumé de Jo Cox était un "partisan dévoué" d'un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis.

Selon le Southern Poverty Law Centre, groupe de défense des droits civiques, le tireur arrêté jeudi après-midi, peu après le meurtre, identifié comme Thomas Mair, est un homme de 52 ans qui avait une "longue histoire avec le nationalisme blanc". D'après des archives obtenues par le Southern Poverty Law Centre, "Mair était un partisan dévoué de l'Alliance nationale, qui a été pendant des dizaines d'années l'organisation néo-nazie la plus importante des Etats-Unis", a révélé sur son site internet le groupe de défense des droits.

Selon le Southern Poverty Law Center, Thomas Mair aurait dépensé plus de 620 dollars (550 euros) dans des ouvrages de l'Alliance nationale, groupe qui a appelé à la création d'une nation peuplée exclusivement de Blancs et à l'éradication du peuple juif.

Selon un témoin cité par les médias, le meurtrier aurait crié "Britain first", soit "Le Royaume-Uni d'abord" au moment de l'agression.

Le village de Birstall rend hommage ce vendredi à sa députée travailliste Jo Cox, mère de deux enfants, assassinée la veille dans la commune. Plus d'une centaine de personnes se sont réunies dès jeudi soir dans l'église Saint Peter's pour une cérémonie en sa mémoire.

Le Premier ministre David Cameron, qui a annulé une réunion publique à Gibraltar, a qualifié la mort de Jo Cox de "tragédie". "Elle était une députée engagée et bienveillante". Plusieurs leaders étrangers, dont François Hollande, ont eux aussi rendu hommage à la députée, étoile montante du Labour et avocate de la cause des réfugiés.

"C'est une attaque contre tous ceux pour qui la démocratie importe et qui ont foi en elle", a notamment déclaré le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

Le bilan de celle qui militait depuis plusieurs semaines pour le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne fait en tout cas l’unanimité dans la presse :

"Jo était une députée profondément impliquée dans son parti, et dans la façon dont les politiques peuvent faire la différence, pas juste ici, mais partout dans le monde », écrit la journaliste Laura Kuenssberg sur le site de la BBC.

Le Yorkshire Post salue la mémoire d’une "fille, mère, femme politique et humanitaire, qui s’est vraiment efforcée de faire de son mieux pour tous ceux qu’elle a pu rencontrer au cours de sa courte vie".

Pour le quotidien local, Jo Cox incarnait cette "nouvelle génération de députés qui cherchent à rétablir la confiance brisée par d’autres", "à l’heure ou la relation entre Westminster et les électeurs n’a jamais été aussi tendue".

Le Yorkshire Post s’interroge sur la protection des élus, dont les conditions "devront être revues de façon urgente": "Seuls ceux qui sont impliqués dans les questions de défense et de sécurité nationale bénéficient systématiquement d’une protection armée, mais il serait profondément regrettable que les élus deviennent moins accessibles à la suite de cette attaque horrible."

Royaume-Uni - Meurtre de la député Jo COX : Le meurtrier présumé serait un partisan néonazi

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 15 Juin 2016

Loi Travail : Violents heurts lors de la manifestationLoi Travail : Violents heurts lors de la manifestation
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Loi Travail : Violents heurts lors de la manifestationLoi Travail : Violents heurts lors de la manifestationLoi Travail : Violents heurts lors de la manifestation

"Plusieurs centaines" de personnes "encagoulées" ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre mardi après-midi lors de la manifestation contre la loi travail à Paris, a affirmé la préfecture de police de Paris qui a procédé à plusieurs interpellations.

En marge de la manifestation contre la loi travail, plusieurs centaines de militants anticapitalistes et antifascistes se sont réunis place de la République, à Paris, mardi soir 14 juin.

Des affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre et une voiture de la RATP a été brûlée. Dans le métro, une équipe de la RATP avait été "prise à partie", notamment avec des "jets de projectiles", par un groupe de personnes peu avant l'incendie du véhicule.

Au moins 125.000 manifestants ont manifesté en France contre la loi travail, selon les autorités, 1,3 million selon les syndicats.

Ils étaient entre 75.000 et 80.000 à Paris, précise la préfecture, mardi 14 juin. Les syndicats CGT, FO et Solidaires, annoncent de leur côté, un million de manifestants dans la capitale.

Cette mobilisation est de loin la plus importante depuis le début de la contestation il y a trois mois.

L'hôpital Necker-Enfants malades à Paris a été pris pour cible par des casseurs qui ont brisé des vitres de l'établissement en marge de la manifestation contre la loi travail. L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris ( AP-HP ) a annoncé vouloir "porter plainte" après cette "attaque inadmissible".

La ministre de la Santé Marisol Touraine a également dénoncé sur twitter une "attaque insupportable de casseurs" contre l'hôpital pédiatrique. "Honteux", a-t-elle déclaré, apportant son "soutien aux professionnels de santé mobilisés auprès des patients".

Deux véhicules électriques (Autolib) ont été brulés au nord de la place de la République.

En début de soirée, on dénombrait 40 blessés dans le cortège parisien, dont 29 policiers. Face à la violence des casseurs, les forces de l'ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Les autorités ont indiqué avoir procédé à 73 interpellations dans toute la France.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a dénoncé mardi les [ postures, "propos et "affiches ] qui mettent en cause les forces de l'ordre, après les incidents lors de la manifestation contre la loi Travail, et au lendemain du meurtre d'un policier et de sa compagne dans une attaque djihadiste :

"Au moment où il y a des manifestations à Paris, j'appelle tous ceux qui sont dans la violence, qui s'attaquent aux policiers, qui veulent s'en prendre à eux, à retrouver un peu au fond d'eux-mêmes d'humanité, de tolérance, de respect, simplement en respect de ceux tombés hier et en respect de ce petit enfant auquel nous nous devons de donner une image digne de la France."

Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré : "Je ne crains rien, j'écoute bien sûr, le dialogue avec les partenaires sociaux est permanent". Il a toutefois assuré que l'article 2 de la loi Travail, le plus contesté, "ne sera pas changé".

 

Le Premier ministre s'est montré très remonté, ce mercredi matin, après les violences en marge de la manifestation contre la loi Travail mardi à Paris, qui ont notamment visé l'Hôpital Necker-enfants malades.

Invité de France Inter, Manuel Valls fait d'abord un constat différent de celui des opposants. Selon lui, "il y a eu hier moins de manifestants qu'à l'occasion des autres rendez-vous". Une nouvelle fois, il s'affiche déterminé : "on a le droit de manifester, d'exprimer son opposition à un texte de loi, mais le gouvernement ne changera pas un texte qui est déjà le résultat d'un compromis avec les syndicats réformistes".

Manuel Valls s'en prend ensuite clairement à la CGT. "Ces manifestations ne peuvent plus durer ainsi, j'en appelle à la responsabilité de la CGT qui hier a manifestement été débordée", lâche-t-il.

Enfin, le Premier ministre, très fermement, "demande à la CGT de ne plus organiser ce type de manifestation à Paris".

La CGT lui a répondu dans la matinée : "comme il n'est pas de la responsabilité des supporters d'assurer la sécurité dans et autour des stades de l'euro de football, de la même façon il n'est pas de la responsabilité des manifestants d'assurer la sécurité dans et autour d'une manifestation autorisée par la Préfecture de police".

Dénonçant les accusations "inacceptables" du Premier ministre, la confédération syndicale estime que "menacer d'interdire les manifestations était le signe d'un gouvernement aux abois".

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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