Publié le 23 Octobre 2018

Des pétitions font le plein contre la hausse du prix des carburants

Entre la flambée du pétrole et les hausses régulières des taxes, les prix à la pompe battent des records. En l'espace d'un an, les tarifs des carburants ont flambé de 23% pour le diesel (1,53 euros le litre) et de 14% (1,57 euros le litre) pour l'essence. 

Face à la hausse du prix des carburant et notamment le gasoil,  Priscillia LUDOSKY a lancé une pétition en ligne pour manifester son mécontentement, elle a recueilli plus de 133.000 signatures. 

sur le site change.org, elle explique que les automobilistes ne sont pas responsables des fluctuations des cours du pétrole, ni de la hausse des taxes du gouvernement. "Quand j’ai vu mon plein passer de 45 à 70 euros, j’ai cherché à savoir de quoi était composé ce prix", explique la jeune femme au Parisien. 

"On m’a dit il y a quelques années d’acheter une voiture diesel moins polluante et, maintenant, on nous dit le contraire. Je me suis rendu compte que le gouvernement pouvait agir en baissant les taxes. C’est donc ce que je lui demande", ajoute-t-elle.

Le quotidien dévoile qu’elle a déjà été contactée par une association d’automobilistes pour une éventuelle opération escargot sur le périphérique parisien le 17 novembre prochain.

"Il est tout à fait honorable que nous cherchions des solutions pour circuler en polluant le moins possible notre environnement. Mais la hausse des taxes imposée par le gouvernement n'est pas la solution !", écrit-elle sur sa pétition.

L'appel de Sophie pour réclamer une baisse du prix des carburants a recueilli près de 65.600 signatures sur la plateforme mesopinions.com.

Lancée par Jean-Marc sur citizaction.fr, la pétition intitulée "Stop à l'inflation délirante des taxes sur le carburant" a elle été signée par plus de 24.300 internautes.

Actuellement, la TICPE (taxe sur les produits énergétiques) et la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) représentent deux tiers du prix final. Or, ces taxes devraient continuer à augmenter, le gouvernement souhaitant aligner les prix du diesel et de l'essence d'ici 2022. 

Pour l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers, la CLCV, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE, ex TIPP) est bien trop élevée et menace dangereusement le pouvoir d'achat des Français automobilistes.

En plus de la TICPE, la TVA à 20% est appliquée sur l'achat de carburant, avec une particularité: la valeur ajoutée est calculée TICPE comprise, et les Français payent donc un impôt sur l'impôt.

La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TIPCE) est devenue la quatrième recette de l'État avec 13,3 milliards d'euros de rentrées prévues pour 2018

 D'après les chiffres de l'Insee, la dépense annuelle de carburant par foyer est aujourd'hui de 1.700 euros. D'ici à la fin du quinquennat, l'augmentation des taxes devrait représenter, selon RTL, un coût supplémentaire de 240 euros par an.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 12 Octobre 2018

Le député François Ruffin (FI) de la Somme s'est emporté contre les députés LREM, jeudi 11 octobre, à l'Assemblée nationale, après le rejet d'une proposition de loi sur les élèves handicapés porté par un député Les Républicains.

"Nous avons, nous les Insoumis, mais également les communistes, les socialistes, les UDI, les Républicains, nous avons déposé des tas d'amendements en commission".

"Vous les Marcheurs, aucun, aucun amendement! Vous êtes 300 et aucun amendement. Vous n'avez même pas participé aux échanges. Vous vous êtes contentés, en groupe et en troupeau, de voter contre, contre, contre, contre; de lever la main en cadence comme des Playmobil! J'espère que le pays ne vous le pardonnera pas"

Ruffin a souligné le fait que cette proposition émanait d'un "collègue" de droite . "Mais moi, je m'en fiche qu'il soit de droite, du centre, du sud, de l'est, de l'ouest... peu importe ! Notre collègue Aurélien Pradié propose d'élever un peu leur statut." 

Le parlementaire a également rappelé que plusieurs groupes s'étaient emparés de cette question contrairement aux membres de la majorité qui n'ont déposé "aucun" amendement. "Nous avons, nous les Insoumis mais également les communistes, les socialistes, les UDI, les Républicains, nous avons déposé des tas d'amendements en commission." En soulignant la difficulté de faire passer des amendements.

François Ruffin, a accusé la majorité parlementaire de n'avoir formulé "aucune" proposition de loi pour améliorer la situation de professionnels concernés et promis de publier les noms des députés Marcheurs qui ont voté contre le projet de loi de la droite. "Ce vote, j'en suis convaincu, vous collera à la peau comme une infamie", a-t-il prévenu.

Pour sa part, le député de droite Pradié a défendu son projet en jugeant que "personne" ne pouvait "décemment regarder dans les yeux ces familles, ces enfants, ces adolescents, ces accompagnants et leur dire que l'urgence est ailleurs". Il a également rappelé que le nombre d'élèves en situation de handicap avait plus que triplé en douze ans, passant de 100.000 jeunes en 2006 à 340.000 en 2018.

La réponse du gouvernement est venue du ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, soutenu par la secrétaire d'État aux Personnes handicapées, Sophie Cluzel. Selon les ministres, des mesures ont déjà été prises et une concertation aura lieu fin octobre devant le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH). 

Vendredi matin le député a tenu parole. Il a indiqué sur twitter "Voici les noms des 70 députés qui ont empêché qu'un débat ait lieu sur le statut des accompagnantes pour enfants handicapés. Nulle délation, juste de l'information sur les choix de vos élus".

Une pratique que n'a pas appréciée Anne-Christine Lang, députée LREM de Paris, "C'est quoi l'idée ? Qu'ils soient insultés, agressés, violentés ? Sur Internet ? Physiquement ? Ça s'appelle de la délation, de l'incitation à la haine. Ce sont des méthodes de voyous", a-t-elle twitté.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 2 Octobre 2018

 Les carburants changent de nom à la pompe dès le 12 octobre

À partir du 12 octobre, les carburants changent de noms sur toutes les pompes de l'Union européenne, ainsi que sur celles de sept pays voisins : L'Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Macédoine, la Serbie, la Suisse et la Turquie, conformément à une directive européenne datant de 2014.

Chaque type de carburant sera désormais représenté par une figure géométrique, une lettre et un chiffre.

- L'essence. Elle sera représentée par la lettre "E", entourée d'un cercle. À côté, figurera un chiffre (5, 10 ou 85) qui indique la teneur en éthanol (E) en pourcentage.

Le SP98 et le SP95 seront donc dénommés E5. Le SP95-E10 deviendra l'E10. Enfin, le super-éthanol portera le nom de E85.

- Le diesel. Il sera figuré par la lettre "B" dans un carré. Le chiffre à côté représentera la teneur, en pourcentage, de biocarburant : B7 ou B10. Le diesel synthétique, qui n'est donc pas dérivé du pétrole, sera disponible sous le sigle XTL.

- Les carburants gazeux. Ils seront représentés par un losange qui fera figurer les mentions H2 (hydrogène), CNG (gaz naturel), LPG (gaz de pétrole liquéfié) ou LNG (gaz naturel liquéfié).

Tous ces nouveaux sigles apparaîtront sur chacune des pompes à carburant ainsi que sur la tête des pistolets. Ils seront également indiqués à côté de la trappe à carburant, sur les véhicules neufs commercialisés à partir du 12 octobre 2018.

L’ancien étiquetage ne disparaîtra pas tout de suite. Selon les distributeurs, il faudra s’attendre à une période de transition. Le changement d’étiquetage ne sera peut-être pas effectif dans toutes les stations-service à compter de cette date

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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