Publié le 3 Avril 2016

Trois hommes ont été tués par balles vers 22h30, samedi 2 avril, au cours d'une fusillade à la cité Bassens dans les quartiers nord de Marseille. Trois autres personnes ont été légèrement blessées, alors que les premiers éléments de l'enquête suggère un nouveau règlement de comptes. En effet, le drame s'est déroulé au pied d'un immeuble dans une cité réputée pour être un point de rendez-vous entre dealers et clients.

La fusillade a éclaté au pied d'un immeuble de quatre étage de cette cité populaire des quartiers nord de Marseille, à une dizaine de mètres d'un point de vente tenu par des dealers rapporte France Bleu Provence. Les trois personnes blessées sont âgées de 18, 23 et 36 ans, touchées notamment aux mains et aux jambes. Leur pronostic vital n'est pas engagé selon la radio. Toujours selon France Bleu Provence, les tueurs ont poursuivi au moins deux des trois victimes dans une épicerie de nuit.

Pour l'heure, les circonstances exactes de la fusillade ne sont pas connues, pas plus que les armes utilisées. Le procureur adjoint de la République de Marseille confirme en effet que deux personnes ont été retrouvées mortes "dans une alimentation de nuit", au micro de France Info.

Le préfet de police a rejoint les enquêteurs sur les lieux du drame. Quant au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, il a réaffirmé dans la nuit "la détermination absolue du gouvernement à éradiquer la criminalité organisée, alors qu'une fusillade a provoqué le décès de trois personnes". Avant d'assurer, dans le même communiqué, que "la République rattrapera et jugera les auteurs de ces crimes".

Depuis le début de l'année, au moins huit personnes sont mortes par balle en pleine rue à Marseille. "C'est dramatique et désespérant", déclare la maire du huitième secteur de la ville, la sénatrice socialiste Samia Ghali. "Ca ne donne pas beaucoup d'espoir pour les générations à venir. Il y a un vrai travail de fond à faire", ajoute Samia Ghali.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 2 Avril 2016

Le procès est prévu pour le mois de mai. Le policier mis en cause dans une vidéo où on le voit frapper un lycéen à Paris en marge de manifestations contre le projet de loi travail, le 24 mars, a été renvoyé par le parquet devant le tribunal correctionnel, a-t-on appris ce samedi de source judiciaire.

Ce gardien de la paix de 26 ans sera jugé en mai pour violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique sur le lycéen de 15 ans. Il avait été placé en garde à vue jeudi 31 mars à l'Inspection générale de la police judiciaire (IGPN). La police des polices cherche également à identifier un autre policier, filmé lui en train d'utiliser sa matraque télescopique de manière "illégale".

Sur cette vidéo - prise jeudi 24 mars, près du lycée Henri-Bergson - qui avait été partagée de nombreuses fois, on y entend notamment les policiers crier à l’adolescent de 15 ans : "Lève-toi ! Lève-toi !". Et alors qu’il s’exécute pacifiquement, un policier lui assène un violent coup qui le projette au sol. Le lendemain, les lycéens s’étaient rassemblés devant Bergson pour dénoncer les violences policières. Un cortège de jeunes, s’était ensuite dirigé vers le commissariat central du 10e arrondissement, puis vers celui du 19e.

Là, au son de slogans anti-police, ils avaient renversé des poubelles, des barrières et jeté des projectiles contre les façades du bâtiment. Depuis, de nouvelles vidéos faisant état de violences policières ont été relayées par des parents d’élèves (F.C.P.E - Fédération des Conseils de Parents d'Élève).

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 2 Avril 2016

"Le 31 mars, on ne rentre pas chez nous", avaient-ils promis. Ils ont tenu parole. Jeudi, après la manifestation contre la loi Travail, des centaines de personnes, 4.000 selon les organisateurs, se sont rassemblées sur la place de la République, à Paris, où ils ont passé une bonne partie de la nuit. Un mouvement baptisé "Nuit Debout" et imité dans plusieurs villes de France.

À Paris, un concert, une projection du film Merci Patron ! mais surtout des débats politiques étaient organisés, jusqu'à l'expulsion des derniers irréductibles par la police à 5 heures du matin.

La "Nuit Debout" est d'abord née d'une frustration, explique Camille à francetvinfo : "On était un peu déprimés par les résultats des élections régionales. Autour de nous, on a eu l'impression d'une torpeur généralisée. A cela s'ajoutaient les attentats…" Autour de la rédaction du journal indépendant Fakir (qui se définit comme un "journal fâché avec tout le monde. Ou presque"), l'envie d'une réaction monte.

Ce sentiment va croiser une autre dynamique. Le fondateur de Fakir, François Ruffin, se prépare à sortir son premier film, "Merci Patron !". Le documentaire, qui raconte comment deux chômeurs, licenciés par le groupe LVMH, ont piégé son patron Bernard Arnault, est devenu un "phénomène" en salles, avec 150.000 entrées en un mois, raconte Télérama.

"C'est un film réjouissant, et qui répond bien au contexte actuel autour de la loi Travail", explique Camille. Avant même sa sortie, l'équipe de Fakir, dont la jeune femme fait partie, "a senti une énergie chez les gens qui sortaient du film. On s'est dit que ce serait dommage de la laisser filer".

Frustrés par les manifestations, les initiateurs de la "Nuit Debout" expliquent avoir voulu créer "un espace de débat et de fête". Ils se défendent d'avoir une ligne politique. "On est de gauche et on n'aime pas le PS, mais j'imagine qu'on n'est pas tous sur la même ligne", confie Camille.

Pour la deuxième fois consécutive, les manifestants qui occupaient la place de la République à Paris, ont été évacués à partir de 6 heures ce samedi matin par la police, rapporte France Info. "80 militants ont été évacués à 5h25" selon une source policière. Quelques centaines de personnes s'étaient massées sur la place vendredi à 18 heures précise Le Monde.

La place avait d'abord été occupée à l'issue de la manifestation du jeudi 31 mars contre la loi Travail, jusqu'à être évacuée dans le calme le vendredi vers 5 heures du matin, alors qu'une cinquantaine de personnes s'y trouvait encore.

Ce samedi 2 avril, l'évacuation aurait été "plus musclée", indique un journaliste d'iTELE sur place, alors qu'un militant du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) indique lui à France Info que les CRS distribuaient des "coups de matraque". "L'évacuation s'est bien passée" avance de son côté une source policière.

Les "indignés" français, en référence au mouvement espagnol du même nom qui pratiquait l'occupation des places publiques en mai 2011, ne s'avouent pas vaincus pour autant. Le leader du NPA Olivier Besancenot appelle en effet les intéressés à réinvestir la place dès 14h ce samedi.

Les organisateurs appellent ce dimanche sur leur compte Twitter à réinvestir la place de la République à partir de 13h30.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 1 Avril 2016

La France a promis jeudi 31 mars de faire "toute la lumière" sur les accusations de viols commis par ses soldats en Centrafrique, les Nations unies étant une nouvelle fois ébranlées par plus d'une centaine d'allégations de sévices visant aussi ses Casques bleus dans le pays.

"Les cas d'abus et d'exploitation sexuels allégués sont particulièrement révoltants et odieux", a dénoncé l'ambassadeur français auprès des Nations unies François Delattre, à propos d'accusations de violences sexuelles et même de bestialité révélées par l'ONU quelques heures plus tôt.

Ainsi, l'organisation a reçu des La France a promis jeudi 31 mars de faire "toute la lumière" sur les accusations de viols commis par ses soldats en Centrafrique, les Nations unies étant une nouvelle fois ébranlées par plus d'une centaine d'allégations de sévices visant aussi ses Casques bleus dans le pays.

"Les cas d'abus et d'exploitation sexuels allégués sont particulièrement révoltants et odieux", a dénoncé l'ambassadeur français auprès des Nations unies François Delattre, à propos d'accusations de violences sexuelles et même de bestialité révélées par l'ONU quelques heures plus tôt.

Ainsi, l'organisation a reçu des informations indiquant que des soldats français de la force Sangaris auraient forcé en 2014 des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec des animaux en échange d'une petite somme d'argent, a indiqué à l'AFP un de ses responsables à New York.

Selon l'ONG AIDS-Free World, trois jeunes filles ont affirmé à un officier des Nations unies qu'elles avaient été déshabillées et attachées par un militaire de Sangaris dans un camp puis forcées d'avoir des relations sexuelles avec un chien.

François Delattre a promis de "faire toute la lumière" sur ces allégations visant des soldats de la force Sangaris, qui faisait déjà l'objet d'une enquête de la justice française pour d'autres cas présumés de viols dans ce pays meurtri par des années de guerre.

L'ONU enquête de son côté sur les nouvelles accusations "révoltantes" de sévices commis par ces soldats français ainsi que des Casques bleus de l'ONU, son secrétaire général Ban Ki-moon se disant "profondément choqué".

Des responsables de l'ONU ont pu interroger 108 victimes présumées d'abus sexuels, en "grande majorité" des mineures, a indiqué son porte-parole, Stephane Dujarric.

La France a envoyé sa force d'intervention Sangaris en Centrafrique en décembre 2013 pour stopper les massacres intracommunautaires. Ces soldats ne font pas partie des Casques bleus mais le Conseil de sécurité les a chargés d'aider au rétablissement de la paix.

Le Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Zeid Ra'ad Al Hussein, a déclaré prendre les dernières accusations, "dont certaines sont particulièrement odieuses, extrêmement au sérieux". "Aucun effort ne doit être ménagé" dans l'enquête des Nations unies, a-t-il dit.

Concernant les abus attribués aux soldats français, "il est clair que si les faits étaient établis, des sanctions disciplinaires exemplaires seraient prononcées, en complément de la réponse pénale", a assuré l'ambassadeur François Delattre.

S'attaquant pour la première fois à ce fléau, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté avec difficulté le 11 mars une résolution qui prévoit de rapatrier des contingents entiers de Casques bleus en cas de soupçon de viols ou d'abus.
informations indiquant que des soldats français de la force Sangaris auraient forcé en 2014 des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec des animaux en échange d'une petite somme d'argent, a indiqué à l'AFP un de ses responsables à New York.

Selon l'ONG AIDS-Free World, trois jeunes filles ont affirmé à un officier des Nations unies qu'elles avaient été déshabillées et attachées par un militaire de Sangaris dans un camp puis forcées d'avoir des relations sexuelles avec un chien.

François Delattre a promis de "faire toute la lumière" sur ces allégations visant des soldats de la force Sangaris, qui faisait déjà l'objet d'une enquête de la justice française pour d'autres cas présumés de viols dans ce pays meurtri par des années de guerre.

L'ONU enquête de son côté sur les nouvelles accusations "révoltantes" de sévices commis par ces soldats français ainsi que des Casques bleus de l'ONU, son secrétaire général Ban Ki-moon se disant "profondément choqué".

Des responsables de l'ONU ont pu interroger 108 victimes présumées d'abus sexuels, en "grande majorité" des mineures, a indiqué son porte-parole, Stephane Dujarric.

La France a envoyé sa force d'intervention Sangaris en Centrafrique en décembre 2013 pour stopper les massacres intracommunautaires. Ces soldats ne font pas partie des Casques bleus mais le Conseil de sécurité les a chargés d'aider au rétablissement de la paix.

Le Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Zeid Ra'ad Al Hussein, a déclaré prendre les dernières accusations, "dont certaines sont particulièrement odieuses, extrêmement au sérieux". "Aucun effort ne doit être ménagé" dans l'enquête des Nations unies, a-t-il dit.

Concernant les abus attribués aux soldats français, "il est clair que si les faits étaient établis, des sanctions disciplinaires exemplaires seraient prononcées, en complément de la réponse pénale", a assuré l'ambassadeur François Delattre.

S'attaquant pour la première fois à ce fléau, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté avec difficulté le 11 mars une résolution qui prévoit de rapatrier des contingents entiers de Casques bleus en cas de soupçon de viols ou d'abus.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 1 Avril 2016

La justice enquête sur une nouvelle affaire de prêtre soupçonné d'agressions sexuelles. Le prêtre suspecté officie dans le deuxième arrondissement de la ville selon M6info, qui ajoute que "de nouveaux témoignages portés récemment à la connaissance de la justice" ont conduit le parquet à rouvrir une enquête ouverte en 2006.

Selon une source proche du dossier, les faits d'agressions mis en cause concernent "une fille", dont l'âge n'a pas été précisé.

Cette enquête s'ajoute à l'information judiciaire ouverte à l'encontre du père Bernard Preynat, mis en examen fin janvier pour des faits d'agressions sexuelles commis il y a plus de 25 ans sur de jeunes scouts qu'il encadrait dans la banlieue de Lyon.

Deux autres enquêtes préliminaires sont également ouvertes, visant cette fois le cardinal Philippe Barbarin parmi d'autres responsables religieux, pour des faits de "non-dénonciation" d'agressions sexuelles. Dans ce cadre, la police a perquisitionné, mercredi, les locaux de l'évêché à Lyon.

A l'origine de ces enquêtes, des plaintes de victimes qui reprochent à Mgr Barbarin de ne pas avoir informé la justice des agissements du père Bernard Preynat, mis en examen, le 27 janvier, pour des agressions sexuelles commises entre 1986 et 1991 sur des scouts. Et d'avoir laissé ce religieux en poste jusqu'en 2015.

Une autre victime, qui exerce aujourd'hui une fonction importante au ministère de l'Intérieur, accuse aussi l'évêque d'avoir fermé les yeux sur les agressions d'un autre prêtre lyonnais dont il dit avoir été victime dans les années 1990.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 1 Avril 2016

Des grèves et des manifestations ont eu lieu jeudi 31 mars dans toute la France pour demander le retrait du projet de loi Travail porté par Myriam El Khomri. Dans les gares, les métros, les aéroports ou sur la route, le trafic a été très perturbé. Des rassemblements ternis par quelques échauffourées.

Ils étaient entre 390.000 et 1,2 million de personnes dans les rues. Comme souvent en pareilles circonstances, les chiffres des syndicats et de la police divergent. Pour la police, les manifestants n'étaient que 390.000 à battre le pavé à travers la France, dont 26.000 à 28. 000 à Paris. Au total, la police a dénombré 233 rassemblements. Le décompte des syndicats CGT et FO fait état de 1,2 million de personnes dans les rues, dont 160.000 à Paris.

Le 9 mars, la police avait compté 224.000 manifestants, les syndicats 400.000 à 500.000.

Des heurts ont éclaté en marge de plusieurs cortèges. Dans la capitale, des jeunes cagoulés ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, de même qu'à Rennes ou Grenoble. A Nantes, certains ont affronté la police qui a fait usage de canons à eau. En tout, une cinquantaine de personnes ont été interpellées, et une vingtaine de policiers blessés.

À Nantes, dès le début de la manifestation à 11H00, plusieurs dizaines de jeunes, le visage dissimulé, ont lancé divers projectiles (cailloux, bouteilles en verre ...) devant l'opéra, les forces de l'ordre répliquant avec des gaz lacrymogènes. Plusieurs véhicules ont été incendiés.

"ll faut que le gouvernement prenne en compte ce qui se passe", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

Dans un communiqué, la CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, FIDL et l'UNL ont annoncé la tenue de nouvelles "actions, grèves et manifestations, notamment le 5 avril en direction des parlementaires, le samedi 9 avril et après, jusqu'au retrait de ce projet de loi et pour l'obtention de nouveaux droits sociaux".

 

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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