Attentats de Bruxelles : Abdeslam veut rentrer en france - Les trois kamikazes identifiés

Publié le 24 Mars 2016

Attentats de Bruxelles : Abdeslam veut rentrer en france - Les trois kamikazes identifiés
Attentats de Bruxelles : Abdeslam veut rentrer en france - Les trois kamikazes identifiés
Attentats de Bruxelles : Abdeslam veut rentrer en france - Les trois kamikazes identifiés

Au lendemain des attentats de Bruxelles (Belgique), qui ont fait 31 morts et plus de 300 blessés (dont 61 en soins intensifs et 4 non-identifiés) selon un bilan établi mercredi soir, la police fédérale a identifié trois assaillants.

Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, l'artificier des attentats du 13-Novembre ont perdu la vie en déclenchant des bombes à l'aéroport de Zaventem. Quant au kamikaze de la station de métro Maelbeek, il s'agit de Khalid El Bakraoui, le frère d'Ibrahim.

Attentats de Bruxelles : Abdeslam veut rentrer en france - Les trois kamikazes identifiés
Attentats de Bruxelles : Abdeslam veut rentrer en france - Les trois kamikazes identifiés
Attentats de Bruxelles : Abdeslam veut rentrer en france - Les trois kamikazes identifiés

La police a lancé un appel à témoins pour retrouver l'homme au chapeau. Sur les images de vidéosurveillance à l'aéroport de Bruxelles, il porte un chapeau et des lunettes et pousse un chariot de bagage aux côtés d'Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, deux des trois kamikazes identifiés. Il a laissé son sac, rempli de la plus grosse charge explosive, avant de quitte les lieux. Un appel à témoins a été lancé pour le retrouver.

Un complice avec le kamikaze du métro. Il a été filmé, portant un gros sac, par les caméras de vidéosurveillance du métro bruxellois en compagnie de Khalid El Bakraoui, peu avant que ce dernier ne se fasse exploser dans la station de Maelbeek.

Salah Abdeslam veut "partir en France". Selon son avocat Sven Mary, Salah Abdeslam a fait part de son souhait de "partir en France le plus vite possible", trois jours après les attentats de Bruxelles. Le jihadiste avait dans un premier temps refusé son extradition.

L'avocat de Salah Abdeslam, Sven Mary, a indiqué ce jeudi matin que son client n'avait pas été informé en amont des attentats qui ont touché Bruxelles mardi. "Il n'était pas au courant" a-t-il répondu en anglais, à une journaliste qui l'interrogeait à ce propos.

L'avocat de Salah Abdeslam, Sven Mary, a indiqué ce jeudi matin sur Europe 1 que son client refuse dorénavant de collaborer avec les enquêteurs. Depuis les attentats de Bruxelles, Salah Abdeslam s'est renfermé face aux enquêteurs, refusant de répondre à ceux qui lui ont rendu visite mercredi. "Je ne veux pas qu'il se referme pour pleins de choses, a réagi l'avocat. Se renfermer ça nous mettrait encore devant d'autres Zaventem et d'autres Bataclan, et c'est cela que je veux éviter".

Si Manuel Valls s'empêchait encore mercredi matin de faire un lien entre les attentats de Bruxelles et ceux de Paris, l'identification de trois kamikazes proches de Salah Abdeslam semble l'établir.

L'un des deux frères El Bakraoui, Khalid, 27 ans, a loué sous une fausse identité la planque qui a servi à cacher le suspect clé des attentats de Paris, Salah Abdeslam, à Forest en Belgique. Les deux frères étaient recherchés depuis le 15 mars, quand une fusillade a éclaté dans cet appartement.

Par ailleurs, Najim Laachraoui, le second kamikaze de l'aéroport, était également recherché dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris, mais sous l'identité de Soufiane Kayal. Son ADN et ses empreintes ont été retrouvés dans l'appartement qui a servi à confectionner les explosifs et sur au moins un des gilets des kamikazes du Stade de France.

Il a en outre été en contact téléphonique avec au moins l'un des terroristes le soir du 13 novembre et aurait pu être le destinataire du SMS "C'est parti, on commence", envoyé par le commando du Bataclan.

L'avocat de Salah Abdeslam, Sven Mary, surnommé "l'avocat des crapules", a l'habitude d'être détesté. Mardi l'agressivité a dégénéré. Le Soir rapporte que l'avocat a été agressé par "un individu qui lui reprochait de se porter à la défense du terroriste". Sven Mary explique s'être défendu. "J'ai dû fermer mon cabinet pour assurer la sécurité de mes collaborateurs", a-t-il précisé au quotidien belge. En revanche il ne souhaite pas de protection, ajoute Le Soir.

L'avocat, dont les enfants ont déjà été menacés à la suite de victoires juridiques dans des affaires sensibles, demande à ce que "les gens fassent la part des choses" et évitent "les amalgames", explique-t-il à La Libre. Au Soir, il indique avoir reçu des centaines de mails injurieux et de menace depuis qu'il défend Salah Abdeslam.

Rédigé par Pierre HAMMADI

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article