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Financement de la campagne 2012 : On ne va pas contester le droit au droit du président Sarkozy

Publié le par Pierre HAMMADI

Au lendemain de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, ses proches ont fait la tournée des médias pour rappeler que la mise en examen n'empêche pas la présomption d'innocence.

"Etre mis en examen n'empêche pas de se présenter à la présidentielle", selon l'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog. Sur Europe 1, il va plus loin en rappelant même qu'"avoir été condamné n'empêche pas d'être candidat à la primaire".
Une pique directement adressée à l'adversaire principal de l'ancien président, Alain Juppé. Ce dernier, candidat déclarée à la primaire de la droite, a en effet été condamné en 2004 à une peine de 14 mois de prison avec sursis et à un an ans d'inéligibilité dans l'affaire des emplois fictifs de la maire de Paris.

Par ailleurs, Thierry Herzog rappelle que le Conseil constitutionnel s'est "déjà exprimé" sur les dépassements des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Il demande à ce que son client soit traité comme les autres. "On ne va pas contester le droit au droit du président Sarkozy", insiste-t-il, estimant qu'il "y a la vérité et les contre-vérités médiatiques et qu'il y a la vérité judiciaire". "Il a été mis en examen, comme tout le monde il bénéficié de la présomption d'innocence", martèle-t-il.

Eric Ciotti, le député les Républicains, sur France Info, estime "bien entendu, qu'il peut se présenter aux primaires", car "une mise ne veut pas dire présomption de culpabilité ou encore moins condamnation. Il n'y a aucun obstacle juridique, et Nicolas Sarkozy aura à coeur de se défendre de faire valoir son honneur. L'adversité, les attaques le motivent plutôt".

Eric Ciotti signale également que, "quand la justice est mêlée volontairement ou involontairement, des adversaires et des concurrents essaient de jouer avec la justice, c'est malsain. Que la justice ne soit pas instrumentalisée". "J'espère que personne n'instrumentalisera cette affaire dans notre famille", met-il en garde.

Enfin, il s'en prend à Jean-François Copé qui, dimanche, a annoncé sa candidature en expliquant que s'il était mis en examen, il ne se présenterait pas. "Il y a des hasards de calendrier étonnant", souligne Eric Ciotti, sous-entendant que le député-maire de Meaux avait sans doute été informé avant que Nicolas Sarkozy serait mis en examen mardi.

"Jean-François Copé aurait pu éviter cette formule", juge également Henri Guaino. Le député LR regrette également sur BFMTV que dimanche soir, Copé ait déclaré qu'il ne serait pas candidat s'il était mis en examen. "Chacun se comporte comme il l'entend, poursuit il, mais je déteste les lynchages."

"Chacun doit faire la part des choses", martèle Jérôme Chartier. Le député LR du Val-d'Oise, sur Sud-Radio et Public Sénat, insiste lui aussi sur le fait qu'il n'y pas de "mise en examen pour l'affaire Bygmalion. dans cette affaire il est témoin assisté comme Jean-François Copé. Il est mis en examen sur les comptes de campagne, c'est normal car c'est lui qui signe les comptes, mais qu'il soit responsable de cela non, j'en ai l'intime conviction. Je suis convaincu que l'instruction le montrera."

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