François Fillon dénonce une "machination" et accuse l'État
Mercredi 22 mars en Conseil des ministres. Le président de la République a expliqué qu'"une République exemplaire" exige qu'il ne puisse pas y avoir de "suspicion à l'égard des personnes qui exercent les plus hautes fonctions ou qui briguent les plus hautes responsabilités".
"Les masques tombent, la machination est maintenant aux yeux de tous les Français, a lancé sur franceinfo François Fillon. Chaque semaine, il y a des fuites contre le secret de l'instruction organisées par les services de l'État. Et comme par hasard, le PS, M. Macron, M. Hollande se jettent sur ces pseudos révélations pour exiger qui n'y ait pas de candidats à droite. La vérité, c'est que la gauche est dans l'incapacité de gagner cette élection et qu'elle n'a plus qu'une seule possibilité pour y parvenir, ce serait de ne pas avoir d'adversaires à droite. Je lui dis : ça ne se produira pas".
Alors que l'enquête qui le vise a été élargie mardi 21 mars à des faits "d'escroquerie aggravée", de "faux" et "usage de faux". Le Canard enchaîné a par ailleurs affirmé dans sa dernière édition que François Fillon avait été rémunéré 50.000 dollars par le biais de sa société de conseil, pour organiser une rencontre entre un industriel libanais, le PDG de Total et Vladimir Poutine.
Le Kremlin a réagi ce mercredi aux accusations du Canard Enchaîné visant François Fillon, déclarant que Poutine n'a pas besoin "d'intermédiaire" pour rencontrer des hommes d'affaires.