Retraites : à compter du 1er janvier 2019, un véritable serrage de vis est envisagé sur les retraites...
Retraites : à compter du 1er janvier 2019, un véritable serrage de vis est envisagé sur les retraites complémentaires pour les générations nées à partir de 1957.
Si le patronat a lâché un peu de lest, l'objectif est toujours de reculer l'âge des départs : à 65 ans, contre 67 ans dans la dernière version.
Création d'un malus jusqu'à 65 ans :
Ainsi les générations nées à partir de 1957 se verront appliquer des malus, ou abattements dégressifs et temporaires ( d'une durée maximale de trois ans), sur le montant de leur retraite complémentaire, calculés en fonction de l'âge.
Exemple : si le futur retraité a 62 ans, sa retraite complémentaire serait amputée de 30% la première année, de 20% la seconde, 10% la troisième année.
Les salariés ayant commencé à travailler à 16 ou 17 ans pourront, eux toujours partir à 60 ans, ou 61 ans, mais avec des abattements (de 30%, 20% et 10% entre 60 et 62 ans).
Autre mesure choc sur la table, la valeur des points des régimes Agirc et Arrco, sera indexée sur les prix à la consommation et diminuée de 1,5 point. Ce qui revient à une baisse du montant des pensions.
Encore les retraités !
Complémentaires : le traitement de choc du Medef pour les retraites
Douche froideen vue pour les futurs retraités ! A compter du 1 er janvier 2019, un véritable serrage de vis est envisagé sur les retraites complémentaires pour les générations nées à partir de 1957. La potion proposée dans le projet d'accord du Medef que nous nous sommes procuré, pour redresser les comptes des caisses Agirc (cadres) et Arrco, risque d'être amère.