Publié le 25 Février 2016

Des fouilles préliminaires à la construction d'un parking souterrain ont permis de découverte à Nîmes les tombes musulmanes les plus anciennes de France.
Ces sépultures constituent les premiers indices de la présence de communautés de musulmans dans le sud du parus au début du Moyen-Âge.

"On savait que les musulmans sont venus en France au VIIIe siècle mais on n'avait jusqu'alors aucune trace matérielle de leur passage", explique à l'AFP l'anthropologue Yves Gleize, de l'Institut français de recherches archéologues (INRAP), principal auteur de cette recherche publiée mercredi aux Etats-Unis dans la revue Plos One.

On disposait de quelques pièces de monnaie et de fragments de céramique, signes d'échanges commerciaux mais rien de plus, précise-t-il, et ce contrairement à la Péninsule Ibérique au sud des Pyrénées qui a été sous occupation arabe pendant des siècles.

Les trois hommes enterrés, âgés de 20 à 29 ans pour l'un, d'une trentaine d'années pour le deuxième et de plus de 50 ans pour le troisième, étaient placés sur le côté, la tête en direction de la Mecque.

La datation radiométrique des ossements les fait remonter entre les VIIe et IXe siècles, précisent les chercheurs. Jusqu'à présent, la plus ancienne sépulture musulmane découverte en France, à Marseille, datait du XIIIe siècle.

Les anthropologues estiment, avec ces données, que les trois squelettes appartenaient à des Berbères enrôlés dans l'armée du califat d'Omeyyades durant la conquête arabe en Afrique du Nord au VIIIe siècle.

Pour Yves Gleize, "l'analyse archéologique, anthropologique et génétique de ces sépultures du début de l'époque médiévale à Nîmes fournit des preuves matérielles d'une occupation musulmane au VIIIe siècle dans le sud de la France".

Cependant il n'est pas possible avec ces indices de savoir quelle était la taille de ces communautés dont la présence est aussi attestée dans des textes anciens qui relatent la présence de musulmans à Nîmes entre 719 et 752. Mais ils ne sont pas restés très longtemps.


Charles Martel a pris le contrôle de la ville en 737, cinq ans après la victoire décisive de Poitiers contre les Sarrasins, la détruisant peut-être pour punir la population qui avait accepté la protection des musulmans, supputent ces anthropologues.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 24 Février 2016

L'annonce de la fermeture prochaine de la "Jungle" de Calais, vaste camp situé près de l'entrée française du tunnel sous la Manche, a fait réagir les autorités belges. "On a informé la Commission européenne qu'on va temporairement déroger à Schengen", a indiqué lors d'une conférence de presse le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, en référence aux règles de l'espace Schengen de libre-circulation.

Depuis plusieurs semaines, les autorités belges craignent un afflux de migrants aux abords du grand port de Zeebruges, d'où partent des ferrys pour la Grande-Bretagne. Les contrôles seront également renforcés dans la zone portuaire, selon M. Jambon. "On veut éviter à tout prix des camps de tentes à la Calais en Belgique.

Le ministre a justifié cette mesure par le démantèlement annoncé de la "Jungle" de Calais, que les migrants ont été sommés de quitter d'ici mardi soir par les autorités françaises. Les milliers d'occupants des abris de fortune de ce camp ont obtenu un répit, le temps que la justice française rende sa décision sur la légalité de l'opération.

Mais "le démantèlement de ce qu'on appelle la jungle est possible", a expliqué le ministre belge, indiquant qu'il craignait que les migrants se dirigent vers le littoral belge, alors que "la saison touristique va bientôt commencer". "On observe déjà un mouvement de migrants de transit.

"Le potentiel, ce sont des milliers de migrants. Pour la plupart, ce ne sont pas des demandeurs d'asile, ce sont des migrants de transit, ils ne veulent pas rester en France ou en Belgique mais voyager au Royaume-Uni", a-t-il poursuivi. "On va contrôler la frontière à différents lieux stratégiques, sur des lieux utilisés par les passeurs et que la police a détectés", a-t-il expliqué.

On compte désormais sept pays membres de l'espace Schengen de libre-circulation à avoir rétabli des contrôles temporaires à leurs frontières (Belgique, Danemark, Norvège, Suède, Autriche, Allemagne, France) comme ils y sont autorisés dans des situations exceptionnelles.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 24 Février 2016

"Sortir de l’impasse" : c’est le titre de la tribune au vitriol publiée dans le Monde, par plusieurs intellectuels ou responsables socialistes et écologistes, au premier rang desquels Martine Aubry et Daniel Cohn-Bendit.

Dans ce long texte, l’ancienne candidate à la primaire de 2011 et l’ancien député européen, avec leurs proches, prennent à partie François Hollande et Manuel Valls et livrent un très sévère réquisitoire contre la politique menée par l’exécutif depuis deux ans. "Trop, c’est trop !", estiment-ils.

A quatorze mois de l’élection présidentielle, cet appel, destiné à devenir une pétition populaire, réclame un changement radical de ligne, sous peine d’une défaite programmée en 2017, à la fois morale et politique, selon eux.

"Ce n’est plus simplement l’échec du quinquennat qui se profile, mais un affaiblissement durable de la France qui se prépare, et bien évidemment de la gauche, s’il n’est pas mis un coup d’arrêt à la chute dans laquelle nous sommes entraînés", écrivent ses auteurs dont certains, tels l’écologiste Yannick Jadot ou le sociologue Michel Wieviorka, ont récemment appelé à l’organisation d’une primaire de la gauche en vue de l’élection présidentielle de 2017.

Dans cette tribune sont ainsi directement visés le pacte de responsabilité de janvier 2014, "pacte avec le Medef qui se révéla un marché de dupes", le "désolant débat sur la déchéance de nationalité", "la meurtrissure de l’indécent discours de Munich" de Manuel Valls sur l’accueil des réfugiés en Europe, et, bien sûr, le projet de réforme du code du travail.

"C’est toute la construction des relations sociales de notre pays qui est mise à bas en renversant la hiérarchie des normes…Pas ça, pas nous, pas la gauche !", tonnent les signataires.

Outre Martine Aubry et Daniel Cohn-Bendit figurent notamment parmi les signataires de cet appel l’ancien ministre de l’éducation nationale, Benoît Hamon, le leader de l’aile gauche du PS, Christian Paul, plusieurs élus proches de la maire de Lille, comme Jean-Marc Germain, Laurence Dumont ou François Lamy, le premier adjoint à la maire de Paris, Bruno Julliard. Côté écologiste, on trouve le député européen EELV Yannick Jadot, alors que pour les chercheurs on peut citer le sociologue Michel Wieviorka, le généticien Axel Kahn et l’économiste Daniel Cohen.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 23 Février 2016

La colère monte dans les rangs socialistes au sujet du projet de loi sur le code du travail de la ministre Myriam El Khomri. Ce mardi matin, le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis appelle à la «négociation» et à prendre en compte ce que disent les syndicats.

Mais Yann Galut, député PS du Cher, estime que cela ne suffira pas. Dans une interview au Parisien.fr, cet élu, qui ne fait pas partie des frondeurs, "conjure François Hollande de retirer ce texte".

Manuel Valls qui affirme que le gouvernement "ira au bout", ne mesure pas à quel point ce texte heurte nos militants, et au delà tous les sympathisants de gauche. Depuis plusieurs jours, je ne peux pas faire un pas dans la rue à Bourges sans qu'on ne m'en parle.

Une militante a même pleuré pour me dire on ne peut pas faire ça. Le débat sur la déchéance a aussi libéré la parole de nos militants. Trop c'est trop, les militants n'en peuvent plus. La déchéance de nationalité a déchiré nos valeurs, et là ça déchire notre histoire. Le PS a toujours avancé en reculant la durée du travail, et là d'un coup on fait l'inverse.

Manuel Valls et François Hollande ne semblent pas réaliser que désormais, il y a un risque d'atteindre un point de non retour avec le peuple de gauche. Si ce texte est voté, le PS est mort.

 

Côté syndicats :

Ce mardi en fin de journée, les principaux syndicats se réunissent au sujet du projet de loi sur la réforme du droit du travail qu'ils ont déjà largement critiquée. Les représentants des salariés ont déjà largement exprimé leurs désaccords avec le gouvernement dans les médias. De nombreux syndicalistes ont signé la pétition «Loi travail : non, merci !» qui, mardi matin, approchait les 300.000 signatures.

"Il faut mettre en oeuvre une réaction forte et unitaire du monde du travail" a estimé vendredi la CGT. Seule la CFTC, qui s'est pourtant dit elle aussi inquiète, ne sera pas présente au rendez-vous intersyndical. Mais elle "n'exclut pas" par la suite de participer à d'autres réunions pour "appuyer ses revendications".

Contrairement à son habitude depuis le début du quinquennat de François Hollande, la CFDT se montre cette fois très critique contre le projet de loi du gouvernement. Son numéro un Laurent Berger l'a ainsi qualifié de "scandaleux". La CFDT dénonce notamment les points sur le plafonnement des indemnités prud'homales lors de licenciements abusifs et le licenciement économique qui serait facilité. Lundi, elle a exigé le retrait de ses deux articles du texte.

Force Ouvrière (FO) a d'ores et déjà annoncé "rejeter globalement" la réforme et envisage une grève dans le public comme dans le privé.

En déplacement lundi à Mulhouse, le Premier ministre Manuel Valls a appelé à "dépasser les clivages et le conservatisme pour mettre en oeuvre une économique qui marche : nous sommes au XXIe siècle quand d'autres sont encore au XIXe siècle."

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 23 Février 2016

Aucun label ne préserve les animaux de la souffrance, la mort bio n’existe pas. C’est ce que prouve la vidéo diffusée ce mardi par l’association L214, 4 mois après avoir révélé le scandale de l’abattoir d’Alès. Réalisées entre juin 2015 et février 2016 dans le Gard, au sein de l’abattoir intercommunal du Vigan certifié bio par Ecocert, les images dévoilent une fois de plus l’insoutenable vérité. En prime : le sadisme de certains membres du personnel.

Pendant un peu plus de 4 minutes, les images sont insoutenables. On y voit, par exemple, un employé de cet abattoir intercommunal jeter violemment les moutons d'un box à l'autre où encore un cochon qui devrait être étourdi par un coup de pince électrique sur le front, mais qui finit lentement brûlé, car l’outil est défectueux. Des bovins et des porcs, théoriquement égorgés après avoir été étourdis, sont saignés alors qu'ils bougent encore. Un employé semble s'amuser à donner des coups de matraque électrique brefs et répétés pour tester la réaction des bêtes.

Pour faire marrer son collègue, un type chargé d’étourdir les animaux s’amuse à rater la manœuvre. L’homme place la pince électrique à plusieurs reprises contre la tête du mouton, en tabasse un autre, mime leurs souffrances. Éclats de rire abjectes.

Plus loin, c’est au tour des cochons de subir les sévices. Coups d’aiguillon électrique sur la tête, application du courrant durant plus de 20 secondes, il faut s’y reprendre à plusieurs fois. En vain. Les cochons aux tempes fumantes sont saignés encore conscients. Matériel défaillant aussi pour les bovins.

Piégés dans un box, ils doivent recevoir le coup de tige perforante censé les étourdir. Problème : le box n’est pas adapté à leurs cornes. Les animaux reculent, l’étourdissement devient hasardeux. Suspendus à la chaîne d’abatage, les bovins reprennent conscience. À aucun moment, le personnel de l’abattoir réalise l’étourdissement de secours.

Interrogé par BFMTV, le responsable de l'abattoir, Laurent Kauffman s'est "particulièrement choqué" par ces images. "On voit des actes inadmissibles, scandaleux et ce n'est pas possible", a-t-il réagi. "Je n'ai jamais vu ça, je ne suis pas tout le temps sur le site, loin de là. Mais je n'ai jamais vu ça et je suis déçu", a-t-il poursuivi.

Durant les mois de tournage de cette enquête, "aucun vétérinaire officiel n’intervient pour exiger des mesures correctives ", note L214. La réglementation européenne (854/2004 CE) exige pourtant la présence d’un vétérinaire chaque jour d’abattage afin de procéder à des inspections et garantir le respect des normes de protection animale.

Le procureur de la République d'Alès a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire dans la matinée. Elle sera menée par la brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires, en co-saisine avec la brigade des recherches de la gendarmerie du Vigan. L'association L214 avait porté plainte contre l'abattoir auprès du parquet d'Alès et lancé une pétition demandant la création d'une commission d'enquête sur les abattoirs.

Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture a expliqué avoir "diligenté une enquête de nos services vétérinaires au niveau national qui se rendront sur place", a-t-il expliqué au micro de RTL.

L'abattoir du Vigan traite 240 tonnes de viande par an et dessert une zone de 100 km autour du Vigan. "C'est d'autant plus révoltant que c'est un abattoir qui approvisionne un marché local. On y voit des scènes qui vont au-delà de ce qu'on voyait à Alès, des scènes de violence gratuite" décrit Sébastien Arsac, porte-parole de L214.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 22 Février 2016

Déjà plus de 210 000 signatures. La pétition sur internet contre le projet de loi sur la réforme du code du travail, mise en ligne il y a trois jours, a beaucoup de succès.

C'est notamment Caroline de Haas, militante féministe, qui l'a lancée sur Change.org en l'adressant à Myriam El Khomri, la ministre du Travail, qui porte le projet de réforme.

Intitulée "Loi Travail : non, merci !", le texte de la pétition explique notamment que le projet de loi "propose de revenir des années en arrière". "Mobilisons-nous !", poursuit-il. Plusieurs syndicats appuient cette démarche. Plusieurs éléments du projet sont dénoncés comme :

"les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées", "les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos", "les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine"...

"Une pétition sur le code du travail qui, en trois jours, récolte 200 000 signatures, c'est du jamais vu. C'est un démarrage historique", se félicite Caroline de Haas auprès du Parisien.fr.
La militante ne se dit qu'"à moitié surprise". "Ils sont allés tellement loin dans la caricature, c'est un copier-coller du programme du Medef", soupire-t-elle, tout en déplorant l'absence de réaction du gouvernement à qui elle demande de "revoir sa copie".

"Je signe tout simplement parce que je n'accepte pas qu'un gouvernement qui se dit de gauche mène une politique que la droite n'aurait même pas osé tenter ! ", commente l'un des signataires. "Trop c'est trop", écrit un autre. Une grande partie de la gauche est vent debout contre le texte. Dimanche, plusieurs ministre ont appelé à "trouver un équilibre" pour cette réforme.

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Publié le 21 Février 2016

Dans un sondage Ifop pour le «Journal du dimanche», le président de la République ne recueille plus que 19% de satisfaits (- 5 points par rapport à janvier) et mécontente 81% des Français. Son Premier ministre fait 33% de satisfaits (- 6 points) et 66% de mécontents.

La pente est encore plus raide du côté des sympathisants socialistes. François Hollande et Manuel Valls perdent respectivement 12 points (53% de satisfaits) et 11 points (63% de satisfaits). L'exécutif paie sans aucun doute le débat sur la déchéance de nationalité et l'avant-projet de loi sur le code du travail déjà très critiqué à gauche.

Cette chute de popularité survient alors que des dissensions apparaissent entre le président et le Premier ministre. Pour le remaniement, François Hollande a très peu tenu compte des avis de Manuel Valls et a au contraire cherché à montrer sa reprise en main : retour de Jean-Marc Ayrault, qui n'a apprécié la façon dont Valls avait tout fait pour prendre sa place à Matignon, l'éviction de Fleur Pellerin, une proche du Premier ministre...

Autre signe des tensions entre l'Elysée et Matignon, la gestion de la réforme du code du travail. Alors que la ministre du Travail, à la demande de Manuel Valls, a fait savoir que le recours au 49-3 n'était pas exclu sur ce texte déjà très critiqué par une partie du PS.
Et alors que le président croit encore à un rassemblement à gauche, Manuel Valls lui a récemment souligné qu'il y avait des "positions irréconciliables".

Les soutiens de Manuel Valls cachent de moins en moins qu'ils estiment que le chef de l'Etat ne sera pas candidat en 2017 et qu'ils se préparent "au cas où" . "François Hollande ne veut pas faire comme Jospin et rester dans les livres d'histoire comme l''homme du 21 avril 2002", explique un soutien du Premier ministre.

Certains pensent qu'il devra tôt ou tard quitter le gouvernement. "On lui a dit de ne pas couler avec Hollande", confie un proche du Premier ministre.

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Publié le 21 Février 2016

Sur le plateau d'On n'est pas couché de France 2, Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé sur les bombardements russes en Syrie. Il a réaffirmé son soutien à Vladimir Poutine et a félicité la Russie pour son intervention armée.

Interrogé par la journaliste Léa Salamé sur sa position à propos de l'opération militaire menée par le Kremlin, l'homme politique a déclaré: "Je pense que Vladimir Poutine va régler le problème, éliminer Daech".

Jean-Luc Mélenchon a aussi contesté les informations selon lesquelles, Moscou viserait en priorité les rebelles afin de renforcer son allié Bachar al-Assad. "La première victime d'une guerre, c'est la vérité", a assuré le co-fondateur du Parti de gauche, une manière de dénoncer la propagande venant de tous les camps.

"Je suis pour que Daech soit vaincu, écrabouillé, et que les Kurdes gagnent", a assuré celui qui sera candidat à la présidentielle de 2017.

Jean-Luc Mélenchon a affirmé que "ce sont les Russes qui ont coupé les communications qui sortaient le pétrole de Daech pour faire de la contrebande par la Turquie" avant de conclure :
"Je félicite les Russes d'être parvenu à couper cette liaison, si bien que Daech va être étranglé. Comme c'est Daesh qui nous a frappés, je souhaite qu'ils soient frappés à mort".

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Publié le 20 Février 2016

Un accord a été trouvé vendredi pour éloigner le spectre d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (Brexit). "Un accord unanime", a précisé le président du Conseil européen Donald Tusk sur Twitter, peu après 22h30.

"J'ai négocié un accord qui donne au Royaume-Uni un statut spécial dans l'UE", a lancé le Premier ministre britannique David Cameron.

"Aujourd'hui, le Royaume-Uni a une place particulière en Europe mais il n'y a pas eu de dérogation aux règles du marché unique, il n'y a pas de révision prévue des traités et pas de droit de veto sur la zone euro", a de son côté commenté François Hollande lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil européen.

Ce qu'a obtenu David Cameron :

- Immigration : une clause de sauvegarde de sept ans (c'est à dire que le Royaume-Uni n'est pas obligé de respecter les règles européennes) sur certaines aides sociales pour les nouveaux migrants. Cela lui permet de limiter les versements selon une échelle graduelle. Un système sera également mis en place pour indexer les allocations familiales au niveau de vie du pays où vivent les enfants. Cela s'applique aux nouveaux demandeurs mais peut-être étendu aux bénéficiaires actuels à partir de 2020.

- Souveraineté : le Premier ministre souhaitait un système de «carton rouge» permettant à un groupement de parlements nationaux d'opposer un veto à toute législation européenne. Il l'a obtenu sous-condition, c'est à dire qu'il faudra une alliance de plus 55% de l'ensemble des parlements nationaux pour stopper des projets législatifs de l'exécutif européen.

- Gouvernance économique : David Cameron revendique d'avoir obtenu que la City soit protégée contre toute discrimination des pays utilisant l'euro. Selon lui, l'Union européenne reconnaît "pour la première fois" qu'elle a plusieurs monnaies. Mais le vocabulaire de l'accord reste flou, puisqu'il est juste écrit que les institutions de l'Union "faciliteront la coexistence entre plusieurs perspectives".

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a insisté que l'accord n'accordait aucun veto à Londres en matière de décision.

L'accord doit permettre à David Cameron d'organiser dès juin le référendum promis sur le maintien ou non de son pays dans l'UE.

Cameron réclamait plus de souveraineté pour le Royaume-Uni, davantage de compétitivité, une meilleure gouvernance de l’Union et enfin une meilleure protection du système social britannique.
Le Premier ministre exigeait aussi que les prestations sociales pour les ressortissants d’autres pays de l’UE soient limitées. Le Premier ministre britannique a fait savoir qu'il allait appeler les électeurs à voter pour le maintien dans l'Union européenne, eu égard à l'accord obtenu.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 19 Février 2016

Interrogée par Le Parisien, Dana Hastier, la patronne de France 3, revient sur le départ précipité de Julien Lepers. "On ne peut pas dialoguer avec lui. Il joue les victimes", s'agace-t-elle.

L'éviction de Julien Lepers de Questions pour un champion, c'est sa décision. Et Dana Hastier l'assume sans complexe. La directrice des programmes de France 3 revient ce vendredi, dans les colonnes du Parisien, sur la mise à l'écart de l'animateur historique de la chaîne. Selon elle, Julien Lepers souffrait d'une "image très négative".

Cette conclusion, assure-t-elle, est le résultat de plusieurs études réalisées auprès des téléspectateurs de France 3. Ces derniers décrivant le présentateur comme "ringard" et "exaspérant".

Pour Dana Hastier, la collaboration avec Julien Lepers n'était plus envisageable. Il y a quelques semaines, elle le qualifiait "d'ingérable". "On ne peut pas dialoguer avec lui. Il joue les victimes, mais il gagnait 40 000 euros par mois pour une semaine d'enregistrements et va toucher 1,3 million d'euros d'indemnités", grogne-t-elle. Cette somme lui sera versée par la société de production de Questions pour un champion, avec laquelle il était lié par un contrat à durée indéterminé.

Cette éviction, très commentée sur les plateaux de télévision et sur les réseaux sociaux, serait également la conséquence d'une importante baisse des audiences. "La moyenne d'âge des téléspectateurs de l'émission est de 69 ans", rappelle la patronne de France 3.
En remplaçant Julien Lepers par Samuel Etienne, la chaîne espère bien rajeunir le programme.

La première du nouvel animateur dans Questions pour un champion aura lieu lundi 22 février.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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