Publié le 10 Mars 2016

"Cette question est sur la table et cela relève des partenaires sociaux". Ce jeudi matin, la ministre du Travail Myriam El Khomri a confirmé sur France Info que le gouvernement envisageait de surtaxer les CDD (contrat à durée déterminée) pour inciter les employeurs à embaucher en CDI.

"En 2013, a-t-elle expliqué, il y avait eu une surcotisation (...) pour limiter le recrutement en contrat court. Celle-ci n'a pas eu l'effet escompté car elle était plutôt modeste et ne concerne pas tous les contrats courts". La proposition de surtaxe de tous les CDD «existe» a expliqué Myriam El Khomri ajoutant que c'était désormais aux partenaires sociaux de voir.

La ministre du Travail a également affirmé que le gouvernement était prêt à revenir sur l'allongement de la durée de la semaine de travail des apprentis. Actuellement, les apprentis de moins de 18 ans ne peuvent pas travailler plus de 8 heures par jour et 35 heures par semaine. L'avant-projet de loi entendait permettre d'allonger ces durées à 10 heures maximum par jour et 40 par semaine.

La veille quelque 224.000 personnes ont manifesté dans les rassemblements qui avaient lieu un peu partout en France, selon le ministère de l’intérieur ; le syndicat Unef et Force ouvrière ont annoncé entre 400.000 et 500.000 manifestants. A Paris même, la préfecture évoque entre 27.000 et 29.000 manifestants ; le syndicat CGT estime le rassemblement à 100.000 personnes.

Organisé à l’appel d’organisations de jeunesse, dont l’UNEF et la FIDL, le rassemblement parisien a été rejoint par des partis de gauche et des syndicats non " réformistes" . "Loi travail, non merci ! ", "Précarité, on vaut mieux que ça !", "A la poubelle, la loi du pognon"… Une foule compacte était rassemblée en début d’après-midi boulevard Voltaire et place de la République. Le cortège s’est mis en marche, en rang serré, composé notamment de jeunes et de salariés.

Des rassemblements ont également eu lieu partout en France. A Rennes, où l’université Rennes-II fut à la pointe du mouvement anti-contrat première embauche (CPE) en 2006, entre 4.500 et 10.000 personnes ont défilé à la mi-journée.
Dans le Nord, elles étaient dans la matinée environ 500 dans les rues de Boulogne-sur-Mer, près de 350 à Dunkerque, 300 à Arras ou encore 500 à Calais, alors que des milliers de manifestants étaient rassemblés dans l’après-midi à Lille. Ils étaient aussi 4 500 à Rouen, 5.000 à Marseille.

Sur la mobilisation de mercredi, la ministre a refusé de "commenter les chiffres". "Il y a des inquiétudes, des personnes étaient mobilisées dans la rue (...), il faut entendre cela, c'est le sens des 15 jours supplémentaires" que s'est laissé le gouvernement pour présenter le texte.

Alors que son nom a été scandé dans toutes les manifestations, et que son malaise il y a dix jours a suscité beaucoup de commentaires, Myriam El Khomri veut se montrer forte. "Je ne suis pas d'un milieu où on s'apitoie sur son sort", a-t-elle conclu.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 10 Mars 2016

Sur son compte Twitter, Sophie Marceau a dénoncé la remise de la légion d'honneur au prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef par François Hollande, précisant que c'est pour cette raison qu'elle ne l'a pas elle-même acceptée.

Dans un tweet citant un article du Monde, baptisé "Arabie saoudite : légion d'honneur et décapitations", l'actrice a exprimé son désaccord sur les choix d'attribution de la décoration, écrivant: "Voilà pourquoi j'ai refusé la légion d'honneur". Les atteintes répétées du royaume wahhabite aux droits de l'homme, les 70 exécutions auxquelles il a procédé depuis le début de l'année et son mépris du droit des femmes en font effectivement un choix surprenant pour une distinction censée récompenser "des mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes".

Sophie Marceau n'est pas la seule à s'être indignée de cette décoration. La journaliste Sophia Aram a fustigé cette décision aux micros de France Inter. Arielle Dombasle, Bernard Pivot et Bénédicte Jeannerod, responsable d'Human Right Watch, ont manifesté leur réprobation sur Twitter.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 9 Mars 2016

Diffusion de chants religieux en patrouille, refus de participer à une minute de silence ou de protéger une synagogue, voire incitation, sur Facebook, à commettre des attentats : la police est confrontée à des actes de gravité variable, en nombre limité, mais qui illustrent une progression préoccupante du fondamentalisme religieux dans ses rangs.

Des comportements qui, en plus de malmener le principe de laïcité, posent de réels problèmes de sécurité. Comme leurs collègues, les fonctionnaires en voie de radicalisation sont en effet équipés d'une arme de service et ont accès à la plupart des fichiers de police.

Même s'ils restent très marginaux, ces incidents mobilisent les services de renseignement et préoccupent la préfecture de police (PP) de Paris.

La plupart des incidents portent sur l'exercice de la religion musulmane au sein des commissariats, notamment lors des prières quotidiennes. Ou encore sur les signes extérieurs de religiosité, comme l'habillement. Les femmes sont impliquées dans environ un tiers des affaires et affichent souvent une détermination plus marquée que les hommes. Au moins quatre des affaires recensées concernent des convertis à l'islam.

"Si j'étais à la place des terroristes, cela ferait bien longtemps que j'aurais fait péter l'Elysée et tous les [censuré] qui y bossent (sic)", aurait également écrit sur Facebook une autre agent parisienne, affirmant avoir "honte de porter du bleu". Cette dernière a fait l'objet de poursuites judiciaires pour incitation à un acte terroriste.

D'après le directeur du cabinet du préfet de police, cité par le Le Parisien, l'Inspection générale de la police nationale, "la police des polices", est systématiquement saisie lors de cas de radicalisation. Les fonctionnaires risquent alors la suspension.

En octobre 2014 déjà, Le Point révélait que le ministère de l'Intérieur avait lancé un audit au sein des forces de police et de gendarmerie afin d'identifier tous les individus qui auraient basculé dans l'islam radical. A l'époque, deux militaires de Rosny-Sous-Bois sont soupçonnés de vouloir se rendre en Syrie. "La police et la gendarmerie sont à l'image de la société, et peuvent être concernées à la marge par ce type de phénomène", expliquait alors le cabinet de Bernard Cazeneuve à l'hebdomadaire.

Autre affaire ayant eu retentissement au sein de la gendarmerie: une militaire de 34 ans travaillant ans le renseignement, convertie à l'islam, a été radiée en 2015 après la découverte que son compagnon n'est autre qu'un complice présumé d'Amedy Coulibaly, le terroriste de l'Hyper Cacher. Elle a notamment été suspectée d'avoir consulté des fichiers confidentiels concernant son ami, ce qu'elle dément.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 9 Mars 2016

Le Parlement égyptien est actuellement en train de préparer une loi menant à l’interdiction du port du niqab dans les lieux publics et dans les institutions gouvernementales.

Ce projet de loi, à l’initiative de la coalition majoritaire favorable au président Abdel Fattah al-Sissi, pourrait être introduite au Parlement, renouvelé en octobre 2015, dans les prochaines semaines. Selon les auteurs de ce texte, cette interdiction aurait pour but de promouvoir la sécurité. "Chacun a le droit de connaître l’identité de la personne assise à côté de lui ou marchant dans la rue", explique ainsi l’un des porte-parole de la coalition.

Cette proposition intervient alors qu’il y a quelques semaines, l’université du Caire a banni l'une de ses employées portant un niqab. Le 14 février dernier, une mesure interdisant au corps enseignant, aux médecins, aux étudiants, aux infirmières et autre employé, de porter le niqab avait pris effet sur le campus de l’université, notamment pour améliorer la communication entre élèves et enseignants.

Par ailleurs, en 2015, lors des élections, les votantes étaient invitées à retirer leur niqab au moment de déposer leur bulletin dans l’urne. Une façon de révéler leur visage pour vérifier leur identité. Le niqab, qui n'est pas aussi porté en Egypte que le hijab, est un vêtement consistant à couvrir l’intégralité du corps d’une femme en ne laissant visibles que ses yeux.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 8 Mars 2016

Pour la première fois cette année, François Hollande participera à la journée de commémorations du 19 mars, pour célébrer la fin de la guerre d'Algérie et la signature des accords d'Evian.

Le 19 mars prochain, François Hollande prononcera un discours devant le mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, situé au Quai Branly, a indiqué l'Élysée au Figaro, confirmant une information d'Europe 1.

Il viendra ainsi célébrer le 19 mars 1962, jour du cessez-le-feu en Algérie et officiellement "journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc".

Avant lui, aucun président de la République n'avait osé assister à ces commémorations, inscrites dans la loi par une proposition socialiste adoptée le 8 novembre 2012.

"On peut choisir n'importe quelle date sauf le 19 mars", avait pourtant averti, à l'époque, François Mitterrand, qui a toujours été opposé à l'officialisation de cette commémoration.

A l'époque de son adoption au Parlement, le groupe UMP au Sénat avait déposé un recours devant le Conseil constitutionnel contre cet anniversaire.

Cette commémoration se déroule chaque année depuis 2002 au quai Branly à Paris devant le Mémorial de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Une commémoration qui se tient donc chaque 19 mars mais, cette année, c'est la première fois qu’un chef d’Etat y prononcera un discours.

Ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy n’y ont participé car même si Jacques Chirac avait inauguré le monument, il n'a jamais commémoré la date du 19 mars en tant que telle. Et pour cause, cette mémoire n’est pas consensuelle et les blessures sont encore vives puisque de nombreux acteurs, anciens combattants, harkis, Français d’origine algérienne ou encore pieds noirs, sont toujours vivants et ont transmis leur souffrance à leur descendants.

François Hollande s'est entouré d'historiens pour rédiger son discours, qui sera analysé des deux côtés de la Méditerranée. L'Élysée souligne que le président souhaite commémorer le cessez-le-feu et non les Accords d'Evian, signés le 18 mars 1962.

Les associations de rapatriés estiment que la date du 19 mars est celle d'une défaite et qu'elle n'a pas marqué, sur le terrain, la fin de la guerre. Mais plutôt la fin de l'engagement des autorités françaises dans la défense de leurs ressortissants et le début des violences dont furent victimes les Français d'Algérie et les supplétifs engagés aux côtés de la France.

Pour Bernard Coll, président de jeune Pied-Noir et natif d'Alger, le 19 mars 1962 correspond à une date "sanglante". "Les sept mois qui ont suivi ont vu plus de morts civils que pendant la guerre", insiste-t-il. À l'Union nationale des combattants (UNC), qui réunit 200.000 membres, on continue de vouloir célébrer le 5 décembre, instauré par Jacques Chirac en hommage aux Morts pour la France, et non le 19 mars. "Par respect pour les milliers de pieds-noirs massacrés et la chasse aux harkis, nous ne serons pas présents".

"François Hollande avec ce déplacement rompt l'apaisement et insulte les morts", déplore Philippe Schmitt, directeur de l'UNC. "On va raviver les fractures sur la guerre d'Algérie!", s'inquiète de son côté Thierry Rolando, président national du cercle algérianiste. "François Hollande est en train de tourner le dos à une partie de la communauté nationale, il reconnaît qu'une seule souffrance, celle des Algériens et jette un voile d'ombre sur les drames des harkis et des Français d'Algérie".

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 8 Mars 2016

La décoration s’est faite dans la discrétion. François Hollande a remis, vendredi 4 mars, la Légion d’honneur au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Nayef, également ministre de l’intérieur, reçu à l’Elysée. Cette visite, inscrite à l’agenda présidentiel, n’avait fait l’objet d’aucune communication de l’Elysée. Elle a été confirmée dimanche à l’Agence France-Presse (AFP).

Cette décoration n’a pas manqué de susciter de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux alors que, depuis le début de l’année, le régime saoudien a procédé à 70 exécutions, la dernière ayant eu lieu ce dimanche avec la décapitation d’un Saoudien condamné à mort pour meurtre.

L’Agence de presse saoudienne SPA avait pour sa part rendu compte de cette visite, signalant qu’elle avait été l’occasion de cette décoration.

Le prince héritier a reçu cette décoration "au titre de personnalité étrangère, une pratique protocolaire courante", a souligné l’entourage de François Hollande à l’AFP. Le président de la République avait lui-même été "décoré de l’ordre suprême du Royaume" lors d’une de ses visites en Arabie saoudite.

La France entretient des relations très suivies avec l’Arabie saoudite, avec lequel la France a conclu d’importants contrats d’armement et qui est allié important en Syrie dans la lutte contre l’organisation djihadiste Etat islamique (EI).

Le 2 janvier, 47 personnes avaient été mises à mort en une seule journée pour "terrorisme" dans le royaume, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr Al-Nimr, dont l’exécution a provoqué une crise diplomatique entre Riyad et Téhéran.

En 2015, 153 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, selon un décompte s’appuyant sur des chiffres officiels.

Un Saoudien condamné à mort pour meurtre a été décapité au sabre dimanche 6 mars, à Jeddah, en Arabie saoudite. C’est la 70e exécution depuis le début de l’année.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 7 Mars 2016

Les deux lycéennes Louisa et Israé sont rentrées dans leurs famille

En un week-end, Louisa et Israé ont semé la panique dans toute la France. Les deux lycéennes de 16 et 15 ans, scolarisées en Haute-Savoie, ont quitté précipitamment leur lycée vendredi et ont disparu pendant 48 heures. Selon la gendarmerie nationale, qui a lancé un appel à témoin, les deux amies sont "radicalisées".

La gendarmerie a annoncé la nouvelle ce dimanche un peu avant minuit. Israé, l'une des deux adolescentes de Haute-Savoie soupçonnées de vouloir partir en Syrie, est finalement rentrée à son tour dans sa famille, saine et sauve.

Louisa, l'autre lycéenne qui l'accompagnait dans sa fugue, était rentrée chez elle un peu plus tôt dans la journée, dans l’agglomération d'Annecy, en Haute-Savoie. Le père de la jeune fille de 16 ans avait indiqué à France 2 que sa fille était rentrée au domicile familial. "Elle a vu sa mère à la télévision et elle a laissé tomber sa copine", avait-t-il confié. La gendarmerie nationale avait confirmé l'information.

"Ses parents ont alerté la gendarmerie pour dire qu'elle est rentrée vers 16 heures", avait indiqué un peu plus tard le parquet, précisant que Louisa, "apparemment en bonne santé", était entendue par les enquêteurs. Elle était soupçonnée d'avoir voulu rejoindre la Syrie, en compagnie de son amie Israé.

Aucune précision n’a été donnée sur le périple des deux jeunes filles, ni sur la manière dont elles ont regagné leurs domiciles. "Des investigations sont en cours", a indiqué le parquet au "Dauphiné Libéré»". Selon France 2, elles ont passé leurs 48 heures de fugue dans la région de Chambéry (Savoie).

Le parquet soupçonnait les deux mineures "d'être parties ou de vouloir partir en Syrie" et évoquait leur "projet de prendre un train pour Paris depuis Chambéry". Israé était déjà suivie pour radicalisation et avait été placée en foyer, avec "interdiction de sortie du territoire". Pareille mesure avait a été prise samedi pour Louisa.

"On ne sort pas facilement de cet engrenage (...) elle s'est fait embobiner", a déploré Nadia, la mère d'Israé, racontant comment, deux ans plus tôt, elle avait déjà rattrapé sa fille "in extremis" à la gare, "alors qu'elle voulait partir en Syrie" pour "aider les enfants et servir une bonne cause".

Israé a 15 ans et est née à Annemasse. Elle était suivie par le Centre de Prévention contre les dérives sectaires liées à l'Islam (CPDSI), une association qui aide à déradicaliser les candidats au djihad. D'après sa présidente, Dounia Bouzar, la jeune femme était aussi sujette à de profonds troubles psychologiques. "Ils ont très vite décelé un fond dépressif, qui a été reconnu par Israé. Elle demandait elle-même une hospitalisation parce qu'elle avait 'trop envie de mourir', selon ses propres termes", souligne Dounia Bouzar auprès du Dauphiné Libéré.

Elle a 16 ans et est née à Annecy. Contrairement à Israé, Louisa n'était pas connue pour un quelconque basculement dans l'extrémisme religieux. "Il y a une erreur dans le communiqué de la gendarmerie, ils ont mis 'radicalisées au pluriel', déplore le procureur d'Annecy. Louisa n'a aucun antécédent judiciaire et on ne lui connaît pas la moindre once de début de radicalisation. On sait que c'est la meilleure amie d'Israé." La lycéenne pourrait avoir simplement fugué en raison de problèmes familiaux.

Sur France Info, la tante de Louisa décrit d'ailleurs une jeune fille qui "aime la vie" mais qui souffre "d'un-mal être lié à l'adolescence". Selon elle, sa nièce pourrait avoir été influencée par son amie.

Dimanche, la mère de Louisa avait supplié sa fille à la télévision : "Louisa, si tu nous entends, va dans la première gendarmerie, dans le premier poste de police que tu trouves et rentre à la maison." "On t'aime, tu nous manques Louisa", avait-elle martelé, persuadée que sa fille "n'a rien à voir là-dedans" et qu'elle "ne fait partie d'aucun réseau".

L'enquête se poursuit afin de déterminer précisément les raisons de leur fugue et de retracer leur parcours. "Il faudra une dizaine de jours pour comprendre, confronter les versions et les vérifier. Ce sont des adolescentes. On s'apercevra peut-être qu'il n'y a aucun lien avec la Syrie", prévient le procureur d'Annecy.

Les deux amies ne feront pas l'objet de poursuites judiciaires, aucune infraction n'ayant été commise. En revanche, elles vont bénéficier d'une aide psychologique.

Selon le ministère de l’Intérieur cité par Le Monde, quelque 867 adolescentes ont été signalées en France pour radicalisation. Les filles constituent la majorité (51 adolescentes) des 84 mineurs français présents en Syrie.

La Gendarmerie nationale a remercié les internautes sur Twitter pour leur mobilisation.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 6 Mars 2016

Aujourd'hui, ils ont le droit de vérifier vos sacs, vos manteaux. Mais bientôt, les vigiles pourraient être armés dans les magasins, les stades et les salles de concert. Le ministère de l'Intérieur prépare un texte qui risque de faire débat dans la population. Certains pensent que cela n'aurait pas d'impact en cas d'attaque, quand d'autres ne sont pas contre compte-tenu du contexte.

Le ministère de l’Intérieur s’apprête à créer un nouveau statut pour les vigiles privés armés. Le Figaro révèle vendredi que le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps), un établissement public administratif qui dépend de la place Beauvau, planche actuellement sur ces agents de sécurité (ou de surveillance) renforcée.

Un statut similaire à celui des convoyeurs de fonds. Les agents de sécurité privés ont déjà le droit de porter des armes, comme le prévoit l’article L613-5 du Code de sécurité intérieure. Mais en dehors du cas des convoyeurs de fonds, qui bénéficient d’un statut spécifique, les préfets sont encore peu enclins à leur délivrer des permis de port d’arme.

Dans un communiqué publié six jours après les attentats du 13 novembre, le Cnaps a préconisé "la création d’un métier d’agent de surveillance renforcée (ASR) dédié à des espaces statiques particulièrement exposés à des risques et pouvant être autorisé, dans les mêmes conditions que les transporteurs de fonds, à être armé".

Selon Le Figaro, l’enjeu de l’armement des agents privés est également de décharger les policiers et les gendarmes des "tâches indues". Ces dernières comprennent le transfert de détenu, les gardes statiques ou la protection de personnalités. Les policiers demandent depuis plusieurs années de pouvoir être exemptés de ces obligations pour se concentrer sur leurs missions principales.

Près de 150.000 personnes seraient concernées, avec une formation poussée dans le maniement des armes.

Sécurité : bientôt des vigiles armés

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 6 Mars 2016

Epinglée par la ministre allemande de l'Environnement et des médias germaniques, la centrale nucléaire de Fessenheim sera fermée à la fin de l'année civile, assure la ministre du Logement et de l'Habitat durable Emmanuelle Cosse. "Le calendrier est celui que m'a répété à plusieurs reprises le président de la République, c'est fin 2016.

Depuis 2011, Hollande a fait beaucoup de chemin sur la question du nucléaire et du climat. Le Président s'est engagé à fermer Fessenheim d'ici la fin 2016. C'est ça, la date. J'ai toujours cru en la parole présidentielle. Fermer un réacteur est la chose la plus simple qui soit. Le Président s'y est engagé et l'a répété tous les ans", a-t-elle affirmé au Grand Jury, dimanche 6 mars.

Dans son édition du vendredi 4 mars, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, ainsi que la chaîne de télévision WDR, affirment qu'"une panne dans la plus ancienne centrale atomique française" en avril 2014 "était plus grave qu'on le pensait". Le ministère allemand de l’Environnement a demandé la fermeture "au plus vite" de la centrale, comme elle l'a déjà formulé à plusieurs reprises par le passé.

Selon l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), la fermeture de la centrale n'est pas justifiée "du point de vue de la sûreté nucléaire" mais relève "des décisions de politique énergétique du gouvernement".

"Le plus judicieux est de fermer cette centrale cette année", estime Emmanuelle Cosse. "C'est la plus ancienne et elle est située sur la nappe phréatique la plus importante d'Europe. Si demain il y a un incident, cela ne concerne pas seulement la France mais l'ensemble des pays frontaliers. Et elle connaît des pannes à répétition, quasiment chaque semaine", rappelle l'ancienne patronne du parti écologiste.

"À un moment, il faut savoir si on souhaite consacrer beaucoup d'argent et d'énergie sur cette centrale ou si on souhaite progressivement fermer les centrales les plus anciennes. Pour aboutir à la baisse de la part du nucléaire d'ici 2025, il faudra fermer d'autres centrales et d'autres réacteurs sur plusieurs années."

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 5 Mars 2016

Le 05 mars 2016 :

Les deux jeunes filles sont susceptibles de quitter le territoire par tous les moyens, en utilisant de fausses identités.Elles ont quitté leur lycée vendredi vers 13 heures. La gendarmerie nationale lance un appel à témoins, samedi 5 mars, pour retrouver deux mineures radicalisées en fugue depuis la Haute-Savoie. Selon l'affiche diffusée sur les réseaux sociaux notamment, les deux mineures sont susceptibles de quitter le territoire par tous les moyens, en utilisant de fausses identités.

Elles s'appellent Louisa Bounechada et Aboue Serie Mohamed et sont âgées respectivement de 16 et 15 ans. Elles sont toutes les deux scolarisées dans le lycée des Carillons à Seynod.
La gendarmerie recommande aux personnes qui auraient des renseignements ou les aurait aperçues de contacter la brigade de Meythet au 04 50 24 52 40.

Selon les derniers chiffres du ministère de l’intérieur cités par Le Monde, quelque 867 adolescentes ont été signalées en France pour radicalisation. Les filles constituent la majorité (51 adolescentes) des 84 mineurs français présents en Syrie, précisait le quotidien.

 

Le 06 mars 2016 :

Louisa, une des deux mineures radicalisées en fuite, est rentrée chez elle en Haute-Savoie. 

Louisa, l'une des deux mineures en fuite depuis la Haute-Savoie et souçonnées de vouloir rejoindre la Syrie, est rentrée chez elle dimanche 6 mars en milieu d'après-midi, a annoncé son père à France 2. Une information confirmée à francetv info par la gendarmerie nationale. "Elle a vu sa mère à la télévision et elle a laissé tomber sa copine", a confié le père de Louisa, à France 2.

Israé, signalée comme une adolescente radicalisée et placée en foyer il y a deux ans après une première tentative de départ, est toujours recherchée. Les deux adolescentes sont toutes les deux scolarisées dans le lycée des Carillons à Seynod, dans la périphérie d'Annecy.

"Louisa rentre à la maison, personne ne te fera rien. Si tu m'entends, va dans la première gendarmerie que tu trouves et rentre à la maison", avait lancé sa mère devant les médias, précisant que sa fille n'était pas signalée comme étant radicalisée.

"On ne sort pas facilement de cet engrenage (...) elle s'est fait embobiner", a déploré de son côté Nadia, la mère d'Israé, racontant dans Le Parisien comment, deux ans plus tôt, elle avait déjà rattrapé sa fille "in extremis" à la gare "alors qu'elle voulait partir en Syrie" pour "aider les enfants et servir une bonne cause".

Nadia avait alors appelé le numéro vert Stop Jihadisme et Israé avait suivi une procédure de "déradicalisation" avec le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI). "On a l'impression que ça recommence!", se lamente la mère en évoquant des propos de sa fille sur "la mécréance", en dépit d'une éducation "laïque".

Appel à témoins pour retrouver deux mineures radicalisées en fugue

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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