Publié le 18 Janvier 2016

Alors que la commission d'instruction de la Cour de révision et de réexamen doit examiner le dossier de l'ex-trader lundi, Mediapart et 20 Minutes révèlent dimanche 17 janvier l'existence d'un enregistrement qui pourrait faire pencher la balance en sa faveur.

On y entend Chantal de Leiris, qui avait suivi l'affaire pour le parquet de Paris, déclarer que l'enquête avait été "manipulée" par la Société générale et que la banque était au courant des agissements de Jérôme Kerviel.

Chantal de Leiris, désormais vice-procureur du tribunal de grande instance de Paris, a été enregistrée à son insu l'été dernier par une policière, Nathalie Le Roy. Celle-ci dirigeait l'enquête sur Jérôme Kerviel en tant que commandante de la brigade financière, mais a été relevée de ses fonctions en mars 2015 après avoir fait part de ses "doutes" sur la procédures.

Des propos qu'elle a réitérées dans l'émission "Complément d'enquête" diffusée la semaine dernière sur France 2.

"Convaincue d’être dans le vrai, elle a décidé de poursuivre ses investigations, seule, et en dehors de tout cadre juridique", explique 20 Minutes. Après avoir réalisé l'enregistrement clandestin, elle a contacté David Koubbi, avocat de Jérôme Kerviel, pour lui remettre la bande sonore.

On y entend Chantal de Leiris, qui avait classé sans suite les plaintes déposées par Jérôme Kerviel contre son ancien employeur, expliquer à Nathalie Leroy qu'elle a été "entièrement manipulée par la Société générale" :

"Dans cette affaire, il y a des choses qui ne sont pas normales. Quand vous en parlez, tous les gens qui sont dans la finance rigolent, sachant très bien que la Société générale savait. La SG savait, savait… C’est évident. Evident ! Et alors, c’est vrai que sur le montant du préjudice, les 4 milliards et quelques de pertes, il n’y a aucune expertise. Il n’y a rien…", ajoute-t-elle également.

Depuis, Jérôme Kerviel a de nouveau porté plainte avec constitution de partie civile, entraînant l'ouverture d'une information judiciaire.

Déclaré coupable en première instance et en appel, Jérôme Kerviel a été condamné définitivement à cinq ans de prison dont trois ferme en avril 2014, mais la Cour de cassation avait alors rejeté la somme de 4,9 milliards d'euros de dommages-intérêts demandée par la Société générale, soit l'équivalent de sa perte, en reprochant à la banque d'avoir failli dans ses mécanismes de contrôle.


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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 17 Janvier 2016

Un bon jour "pour la région et pour le monde". C'est ainsi que le chef de la diplomatie iranienne, Mohammed Javad Zarif, a qualifié depuis Vienne la journée de samedi, quelques heures avant que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne valide la mise en vigueur de l'accord sur le nucléaire iranien.

Dans la foulée, les Etats-Unis et l'Union européenne ont annoncé une levée progressive et contrôlée des sanctions qui brident l'économie de l'Iran.

Une évolution qui a toutefois suscité la colère de certains pays, notamment l'Arabie Saoudite et Israël, qui a réagi samedi en affirmant que Téhéran n'avait "pas abandonné ses ambitions de se doter d'armes nucléaires".

Six mois après la conclusion de l'accord nucléaire de Vienne, l'AIEA a certifié samedi que Téhéran avait bien respecté toutes ses obligations destinées à garantir la nature strictement pacifique de son programme nucléaire, mettant fin à un contentieux de plus de treize ans.

"L'Iran ayant rempli ses engagements, aujourd'hui, les sanctions économiques et financières multilatérales et nationales liées au programme nucléaire iranien sont levées", ont annoncé dans la foulée les chefs de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, et iranienne, Mohammad Javad Zarif, dans une déclaration commune à Vienne.

la levée de l'intégralité des sanctions économiques prises par l'Union européenne et les Etats-Unis sera échelonnée sur dix ans, et durant 15 ans les mesures pourront être automatiquement rétablies en cas de manquements de Téhéran. L'Iran, un pays de l'Opep, pourra notamment exporter à nouveau librement son pétrole.

L'Iran dispose des quatrièmes réserves de brut au monde, et des deuxièmes de gaz.

Ce rapprochement inédit entre l'Iran, les pays de l'UE et les Etats-Unis s'est également traduit samedi par l'annonce d'un échange de prisonniers sans précédent entre Téhéran et l'Etat américain, qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980.

Téhéran a ainsi libéré quatre Américano-Iraniens détenus en Iran, dont le journaliste du Washington Post Jason Rezaian, et Washington accorde sa clémence à sept Iraniens, dont six ont la double nationalité.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 16 Janvier 2016

L'ancien participant de l'émission Danse avec les stars avait posté sur les réseaux sociaux un selfie pris aux côtés de Jean-Marie Le Pen endormi dans un avion. L'ancien président du Front national réclame 50.000 euros, révèle Public.

Le chorégraphe avait posté le cliché sur Facebook le 12 décembre 2015 - la veille du second tour des élections régionales - avec un commentaire très politique :

"Mettez les KO demain en allant tous voter. Pour préserver notre France fraternelle!!!". La photo avait récolté plus de 196.000 likes et plus de 32.000 partages.

Dans sa plainte, Jean-Marie Le Pen réclame 50.000 euros à Brahim Zaibat, considérant que ce cliché nuit à son image et a contribué pour beaucoup dans la défaite du parti dirigé aujourd'hui par Marine, sa fille.

Le fondateur du FN demande enfin au danseur de publier sur ses réseaux sociaux un message déjà écrit dans lequel il expliquerait à ses internautes qu'il regrette son geste et qu'il est conscient de l'impact négatif qu'il a eu, sous peine d'une pénalité de 10.000 euros par jour.

Photo prise à son insu : Jean-Marie Le Pen poursuit Brahim Zaibat en justice

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 16 Janvier 2016

L'attaque terroriste à Ouagadougou (Burkina Faso) a fait au moins 27 morts de 18 nationalités différentes.

L'hôtel Splendid, qui compte 147 chambres, est fréquemment utilisé par des Occidentaux et par du personnel des agences onusiennes. Des contrôles de sécurité étaient en place à l'entrée, mais n'ont pu empêcher l'irruption des assaillants vers 19h45, vendredi 15 janvier, quand des tirs nourris et des détonations ont éclaté. Le commando a également visé un restaurant voisin, le Cappuccino.

L'affrontement a pris fin à la mi-journée à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où des hommes armés qui appartiendraient au groupe al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) ont attaqué, vendredi soir, un hôtel de luxe et un restaurant fréquentés par des Occidentaux.

Les forces de sécurité ont lancé, tôt ce samedi matin, l'assaut contre l'hôtel Splendid, première cible de l'attaque, dans lequel des islamistes présumés étaient retranchés avec des otages. Deux groupes de forces spéciales ont pénétré dans le bâtiment, qui était partiellement en feu aux premières heures du jour.

Le commando djihadiste aurait piégé avec des explosifs l'accès aux étages supérieurs de l'hôtel Splendid, ralentissant la progression des forces spéciales. En parallèle, un deuxième assaut a été mené sur le café Cappuccino, situé en face du Splendid. Les forces de sécurité ont réussi à libérer 126 personnes, dont 33 blessées. Parmi elles figurait le ministre du Travail burkinabè, Clément Sawadogo.

Le bilan est de 27 personnes tuées au cours de l'attaque et 150 évacuées vers un centre de soins. Dix-huit nationalités sont représentées.

Trois djihadistes ont été tués par les forces spéciales françaises, qui ont apporté leur soutien aux forces Burkinabè, appuyées par les forces américaines.

François Hollande a dénoncé "l'odieuse et lâche attaque qui frappe Ouagadougou", dans un communiqué publié samedi matin. Il précise que "les forces françaises apportent leur soutien aux forces burkinabées". Le premier ministre Manuel Valls a quant à lui affirmé qu'en frappant le Burkina Faso, "les terroristes ont de nouveau frappé le monde".

Dans un dernier bilan, le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, parlait ce samedi soir de 29 tués et une trentaine de blessés. Par ailleurs "176 personnes ont pu être secourues", a-t-il dit.

Deux Français originaires de l'Oise et un Portugais vivant de longue date en France, salariés de la même entreprise de transports et levage du Val-d'Oise, figurent parmi les tués.

- Eddie Touati 54 ans, était père de deux enfants, un garçon de 26 ans et une fille de 22 ans. Il travaillait comme "responsable d'équipe" chez Scales, a précisé la maire de Beauvais dans un communiqué publié dans la nuit.

- Arnaud Cazier 41 ans, était marié et père d'une fille. Il habitait une autre petite commune, Crillon, à 17 km de la préfecture de l'Oise.

- Antonio Basto 52 ans, était également employé de l'entreprise. Il résidait à Bosc-Hyons, en Seine-Maritime.

Les trois hommes étaient en voyage d'affaires, dînaient ensemble dans le restaurant "Le Cappuccino" prisé des Occidentaux et devaient rentrer en France dimanche soir.

Les corps de trois jihadistes ont été identifiés, tous des hommes, a précisé dans la soirée Simon Compaoré. Ils ont péri au cours de l'assaut mené durant une douzaine d'heures par les forces de l'ordre burkinabè, appuyées par des forces spéciales françaises et américaines.

L'action a été revendiquée dans la nuit par le groupe jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), qui l'a attribuée au groupe Al-Mourabitoune du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar.

Attentats : au moins 27 morts de 18 nationalités différentes à Ouagadougou

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Publié le 16 Janvier 2016

Damien Saboundjian, un policier de 36 ans, jugé pour avoir tué d'une balle dans le dos un malfaiteur armé, a été acquitté ce vendredi par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis sous les hurlements de manifestants qui ont crié : "pas de justice, pas de paix".

A l'annonce de ce verdict, prononcé après six heures de délibération, les cris de "la police tue et la justice acquitte" ont aussi retenti dans la salle d'audience archicomble dans laquelle un impressionnant dispositif de sécurité avait été déployé pour protéger l'accusé.

Contrairement à l'accusation qui avait requis cinq ans de prison avec sursis, la cour a estimé que Damien Saboundjian avait agi en état de légitime défense et qu'il n'était donc pas responsable pénalement de la mort d'Amine Bentounsi, tué d'une balle dans le dos lors d'une course-poursuite dans les rues de Noisy-le-Sec, le 21 avril 2012.

Le fonctionnaire devait répondre de «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner», des faits passibles de 20 ans de réclusion car commis, circonstance aggravante, par une personne dépositaire de l'autorité publique.

Le représentant du parquet, reprenant une formule-choc souvent employée par Amal Bentounsi, la sœur aînée de la victime et fondatrice du collectif "Urgence notre police assassine", avait appelé la cour à ne pas délivrer un "permis de tuer" à la police en acquittant l'accusé.

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Publié le 15 Janvier 2016

Les dates de la primaire à droite pour 2017 sont fixées. Elle se tiendra les 20 et 27 novembre prochains, a indiqué vendredi 15 janvier le député Thierry Solère (Les Républicains), responsable de l'organisation de ce scrutin, sur France info.

Le président du comité d'organisation de la primaire a précisé qu'il serait ouvert à "tous ceux qui partagent les valeurs de la droite et du centre". Pour Thierry Solère, la primaire "n'est pas un tour de piste pour se faire connaître". "Ce n'est pas un jeu d'être candidat à l'élection présidentielle", a prévenu l'élu.

"Aujourd'hui, toutes les règles sont bien fixées", a-t-il assuré, rappelant qu'il y aurait "10.337 bureaux de vote". "C'est moderne, ça fera une assiette très large. - ça donnera à celui ou celle qui gagnera cette primaire - une légitimité formidable pour se présenter à la présidentielle, a-t-il développé. C'est une primaire bien organisée pour être incontestable le moment venu dans ses résultats."

Parmi les candidats officiellement déclarés figurent les ex-Premiers ministres Alain Juppé et François Fillon. Les anciens ministres Hervé Mariton et Nadine Morano ont aussi exprimé leur intérêt. Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) devraient également se présenter dans le courant de l'année.

Présidentielle : la primaire de la droite et du centre se tiendra les 20 et 27 novembre 2016

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Publié le 15 Janvier 2016

Plusieurs adolescents, accompagnés de leur professeur, ont été emportés mercredi par une avalanche aux Deux Alpes (Isère). Deux adolescents de 16 ans et un Ukrainien de 57 extérieur au groupe y ont perdu la vie.

Le professeur a été placé en garde à vue pour homicides involontaires, a annoncé jeudi après-midi le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat. Cet homme de 47 ans enseigne l'EPS au sein du groupe scolaire Saint-Exupéry à Lyon (Rhône), où tous les adolescents, en première "option sport", sont scolarisés.

La garde à vue a débuté au CHU de Grenoble, où l'encadrant est hospitalisé pour un traumatisme crânien et une fracture. "L'enquête devra déterminer l'état psychiatrique du professeur et sa capacité à encadrer un groupe." a indiqué le procureur.

Jean-Yves Coquillat a confirmé que "la piste noire était fermée par un filet habituel". Il a ajouté que ce filet, haut de un mètre et long de 50 "a été enjambé par les élèves et de nombreuses personnes" en "toute connaissance de cause".

La piste sur laquelle ils évoluaient, classée noire, était en effet interdite au public. La météo douce de ces derniers jours avait crée un manque d'enneigement. Et le risque d'avalanche était élevé. "Il était au niveau 3 sur 5 en début de journée et de 4 en fin de journée, sachant qu'au niveau 1, il y a déjà un risque sérieux", observe Jean-Luc Villeminey, commandant du groupement de gendarmerie de l'Isère.

Les différentes auditions menées par les enquêteurs de la gendarmerie ont permis d’établir que le groupe de lycéens avait déjà emprunté cet itinéraire la veille, également en toute connaissance de cause et malgré la signalisation explicite constituée d’un filet et de notifications d’interdiction. Lors de son audition dans le cadre de la garde à vue au CHU de Grenoble, le professeur a confirmé cet élément aux enquêteurs.

Une source judiciaire a indiqué que ce professeur est "très fragile psychologiquement". Il avait fait un séjour de plusieurs semaines en structure psychiatrique pour une dépression et en était sorti en novembre dernier et prenait toujours un lourd traitement, notamment des anti-dépresseurs. C’est sans doute la raison pour laquelle Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République de Grenoble, a annoncé jeudi qu’il diligentait des expertises destinées à "déterminer l’état psychiatrique de ce professeur et sa capacité à encadrer un groupe".

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Publié le 15 Janvier 2016

Une personne se trouve dans un état de mort clinique et cinq autres sont dans un état grave. Tel est le bilan d'un essai thérapeutique qui a très mal tourné, à Rennes (Ille-et-Vilaine), dans la semaine. Une enquête a été ouverte au pôle santé du parquet de Paris.

Les victimes sont des personnes qui ont testé une molécule d'un laboratoire privé disposant d'un agrément. La personne en état de mort cérébrale est hospitalisée au CHU de Rennes, où quatre autres victimes ont été admises en début de semaine.

L'essai s'est déroulé dans un centre de recherche agréé par le ministère de la Santé. "Le médicament injecté est un produit antalgique à base de cannabis". Selon l'AFP, le ministère a été informé jeudi soir de cet accident survenu lors "d'un essai mené sur un médicament pris par voie orale, en cours de développement par un laboratoire européen". Tous les volontaires participant à cet essai ont été rappelés.

90 personnes ont reçu la molécules à doses variables. C'est le groupe de six hommes qui a reçu les plus fortes doses et de manières répétées, qui est hospitalisée actuellement à Rennes, précise Marisol Touraine. "Tous les volontaires concernés par l'essai vont passer une IRM au CHU de Rennes", précise la ministre.

"Le médicament ne contient pas de cannabis", assène la ministre. Marisol Touraine insiste durant la conférence de presse au CHU de Rennes sur la teneur du médicament. "Ce n'est pas un dérivé du cannabis". La molécule testée agit sur le système endo-cannabinoïde, mais n'a rien à voir avec le cannabis. Un médicament qui aurait été testé pour soulager les douleurs et les anxiétés.

Les victimes sont des hommes âgés de 28 à 49 ans, annonce Marisol Touraine à la presse.

"Il n'y a jamais eu un événement aussi grave en France" estime l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Biotrial dit avoir suivi les règles internationales pour les essais cliniques. Dans un communiqué publié sur Twitter, le laboratoire rennais explique que les procédures ont été "suivies à chaque étape de l'essai, en particulier la procédure d'urgence pour le transfer des patients à l'hôpital". Biotrial explique également être en contact avec l'autorité de la santé et du ministère de la Santé.

Essai thérapeutique à Rennes : un patient en mort clinique, 5 dans un état grave

mis à jour le 17/01/2016

Le grave accident d'essai clinique à Rennes vire à la tragédie. Le patient qui était en état de mort cérébrale depuis ce vendredi, à la suite de sa participation à un test thérapeutique pour un nouveau médicament, est décédé ce dimanche après-midi.

"L'état de santé des 5 autres patients hospitalisés reste stable", précise le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes.

Sur ces cinq patients, quatre présentent des troubles neurologiques dont la gravité n'a pas été précisée. Le cinquième ne présente pas de symptôme.

Après l'annonce de l'accident, ce vendredi, les 84 autres personnes volontaires ayant été exposées au médicament de l'essai ont été contactées par l'hôpital. Parmi celles-ci, "10 d'entre elles ont été reçues en consultation et ont bénéficié d'un examen au CHU de Rennes, le samedi 16 après-midi. Les anomalies cliniques et radiologiques présentes chez les patients hospitalisés n'ont pas été retrouvées chez ces 10 volontaires".

Pour les quatre patients qui présentent des troubles neurologiques, "le handicap pourrait être irréversible", explique un médecin, cité dans L'Union. "Des lésions nécrotiques et hémorragiques ont été observées chez les patients, au niveau du cerveau", indique-t-il aussi.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 14 Janvier 2016

Il incarnait Questions pour un champion à lui tout seul. Mais à sa propre surprise, Julien Lepers, animateur vedette de France 3, a été évincé de la chaîne en décembre dernier, du jour au lendemain.

Invité par Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste (TPMP), il a livré ce mercredi quelques détails sur ce départ forcé.

"J'ai fait sept jours d'enregistrement. (...) Quand j'en ai eu fini, la direction m'a convoqué et m'a dit : 'La chaîne ne veut plus de toi comme animateur.'", a-t-il expliqué, se disant "meurtri" de n'avoir pu dire au revoir aux téléspectateurs et à ses équipes. "Je ne savais pas que j'avais fait ma dernière émission. (...) Ca s'est déclenché en 24 heures", a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, l'animateur exprimait son mécontentement sur LCI: "On m'a mis un coup de poignard dans le dos" a-t-il déclaré, avouant avoir "été trompé par une partie de la production qui le savait depuis un mois ou deux", les castings ayant commencé avant l'annonce de son licenciement.

C'est finalement le journaliste Samuel Etienne qui a été choisi pour reprendre l'animation du jeu culte.

Fort d'une moyenne de 1,5 million de téléspectateurs par émission en 2015, Questions pour un champion voit donc son animateur star partir.

"J'ai donné une partie de ma vie à cette maison et on me met dehors sans un au revoir, sans pot, sans un sourire, c'est scandaleux", a-t-il conclu.

Interrogé sur ses projets futurs, l'animateur a confié travailler sur un "late late show", c'est-à-dire un talk-show à l'américaine tels que ceux de Jimmy Fallon ou James Corden. Si pour l'heure, Julien Lepers n'est pas en mesure de dévoiler davantage d'informations sur son avenir à la télévision, il assure avoir eu plusieurs propositions et vouloir intégrer un groupe privé.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 14 Janvier 2016

Nouvel attentat en Turquie. Six personnes ont été tuées et 39 autres blessées, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans l'attaque à la voiture piégée d'un commissariat, dans le Sud-Est, annonce le gouvernorat de Diyarbakir.

Deux personnes ont été tuées dans l'explosion d'une voiture piégée dans la ville de Cinar, et quatre autres, dont un bébé, ont péri dans l'effondrement d'un bâtiment à proximité, précise le gouvernorat. Des images de différents médias montrent la façade dévastée d'un immeuble résidentiel réservé aux policiers et à leurs proches situé à proximité du commissariat. Les tués sont tous des civils, selon le gouvernorat, qui a ajouté que des policiers se trouvaient également parmi les blessés.

Après avoir déclenché l'explosion du véhicule piégé, des assaillants ont poursuivi leur assaut à l'aide de lance-roquettes, déclenchant une riposte des forces de sécurité, a ajouté le gouvernorat. Celui-ci attribue l'attaque au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan.

Après plus de deux ans de cessez-le-feu, des combats meurtriers ont repris l'été dernier entre les forces de l'ordre turques et le PKK, faisant voler en éclats les pourparlers de paix engagés en 2012 pour mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 40.000 morts depuis 1984.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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